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Mahen Jhugroo : « Des projets conjoints avec l’Inde vitaux pour l’économie »

Après un mois passé dans notre Zone économique exclusive, le navire indien INS Shar- vekshak, qui en est à sa 6e visite chez nous, a complété l’arpentage hydrographique et la cartographie marine de la région de Grand-Port et du Sud-est. Au cours d’une cérémonie destinée à la remise de la nouvelle carte à bord du navire vendredi, le ministre Mahen Jhugroo s’est réjoui que « les nouvelles données vont faciliter la navigation dans cette partie de l’île ».

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Dans son discours, Mahen Jhugroo a mis l’accent sur la relation indo-mauricienne, tout en soulignant que « certains projets entrepris conjointement avec le gouvernement indien sont vitaux pour notre économie ». Concer- nant l’exercice entrepris par l’INS Sharvekshak, le ministre du Logement et des Terres – ministère responsable de l’arpentage hydrographique à Mau- rice – a rappelé que notre territoire marin couvre plus de 2,5 millions de kilomètres carrés et que « nous sommes signataires du “Convention of Maritime and Safety at sea” et avons l’obligation d’assu- rer la sécurité sur notre zone économique exclu- sive ». Et d’ajouter : « Les études hydrographiques et des cartes de navigation sont des outils importants pour nous aider dans cette tâche. »

Mahen Jhugroo a indiqué que le navire indien a également procédé à l’ex- ploration des ressources marines. De son côté, le capitaine de l’INS Sharvekshak, Peush Pawsey, s’est félicité de la collabo- ration des autorités mau- riciennes pour mener sa mission à bon port. « De- puis bien longtemps, les eaux du sud-est de Mau- rice n’ont pas été examinées. Il y a eu de gros chan- gements dans cette zone, que nous avons inscrits sur la nouvelle carte. » Il a souligné que son personnel a déployé « toutes les ressources nécessaires pendant 30 jours » pour compléter leur tâche. Les données seront transcrites digitalement et en copie conforme (“hard copy”) pour la navigation.

Par ailleurs, le ministre Jhugroo a nié avoir eu des correspondances « avec qui que ce soit » concernant la présence de militaires in- diens à Agaléga. « Defwa nou fer apel a bann bato indien dan le paraz pou ed nou, kouma par exanp kan ena enn mank nouritir Agalega e bato isi pa ankor ale. Mo rapel dernierman ki ti ena enn mank diesel Agalega e nou finn aste diesel ek lInde e nou’nn dir enn bato al kit sa laba. Se enn ed. »

Sur le même sujet, il n’a pu confirmer si des ingénieurs militaires travaillent sur la construction d’une jetée sur place, et non des ingé- nieurs civils. « Se enn proze ki finanse par gouvernma indien. Mo pa kapav reponn pou zot. » Néanmoins, le mi- nistre du Logement et des Terres a soutenu qu’avec des projets en chantier à Agaléga, « plus tard, des Mauriciens pourront effectuer un séjour touristique sur place et des couples pourront y passer leur lune de miel ».

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