Importation de drogue : Treize ans de prison pour une mule sud-africaine

La Sud-africaine Maria Margarita Wilhelmina Van Wyk (51 ans) a été condamnée à 13 ans de prison pour le délit d’importation de Rs 4,6 millions de drogue le 22 novembre 2019. La sentence a été prononcée par le juge Pravin Harrah en Cour d’assises en début de semaine. L’accusée devra par ailleurs s’acquitter d’une amende de Rs 50 000. Elle avait plaidé coupable à l’appel de son procès. La Cour a pris en considération qu’elle avait également coopéré avec la police après son arrestation.

- Publicité -

Lorsque Maria Van Wyk avait débarqué à Maurice, les officiers de la Customs Anti Narcotics Section (CANS) avaient suivi ses mouvements dans le hall d’arrivée. Après quoi ils ont examiné ses bagages. Malheureusement pour elle, elle a alors laissé tomber par inadvertance une boulette de drogue, dissimulée dans un sachet. Les officiers l’avaient par la suite fouillée, découvrant neuf autres boulettes dans ses sous-vêtements. Après cela, la mule a restitué deux autres boulettes de drogue dans les toilettes de l’aéroport et le reste à l’hôpital Nehru de Rose-Belle.

La Sud-africaine a donné six Statements à l’Anti-Drug and Smuggling Unit, dans lesquels elle a dit avoir accepté de transporter la drogue en raison de la précarité de sa situation financière. Elle a par ailleurs expliqué qu’elle a fait la connaissance dans son pays natal d’un dénommé Ike, un ressortissant nigérian. Ainsi, un mois avant son arrivée à Maurice, ce dernier lui avait proposé de transporter de la drogue à destination de Maurice. En échange de quoi elle recevrait 15 000 rands, soit environ Rs 50 000.

Pendant que le dénommé Ike faisait des démarches pour son voyage à Maurice, explique-t-elle, un autre Nigérian, prénommé Fawaz Osundi, a cohabité avec elle, et ce, pendant deux semaines. Il en aurait profité pour lui montrer comment avaler les boulettes de drogue en utilisant des carottes (baby carrot) pour la démonstration. Finalement, peu avant son départ pour Maurice, Maria Van Wyk a ingurgité 32 boulettes d’héroïne. De ce nombre, elle en a restitué dix pendant le vol dans les toilettes de l’avion. Elle avait dissimulé ces boulettes dans un sachet en plastique.

La quinquagénaire a expliqué en Cour d’assises que son fils est décédé il y a trois ans, et qu’elle n’a rien pu faire pour le sauver. La Sud-africaine a finalement accepté ses torts et réclamé la clémence de la justice.
Les 1 915 jours qu’elle a déjà passés On Remand seront déduits de sa peine.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -