• Edward Sardes élu d’office après le retrait de Neeraj Gujadhur comme administrateur du MTC
L’Assemblée générale extraordinaire du Mauritius Turf Club (MTC), tenue hier après-midi, a confirmé une nouvelle composition de son conseil d’administration, avec l’élection d’Edward Sardes comme administrateur. Ce dernier accède au poste sans opposition, suite au retrait, pour raisons personnelles, de Neeraj Gujadhur. Il succède à Me Gavin Glover, ancien président du club, aujourd’hui nommé Attorney General.
Le président actuel, Santosh Gujadhur, a été reconduit pour un mandat d’un an. Il a affiché une détermination intacte : “C’est avec la même humilité et la même envie que je reprends le poste de Président durant une année supplémentaire”, a-t-il déclaré, avant de réaffirmer l’objectif principal du club : la reprise des courses hippiques dès juillet, avec un effectif estimé à environ 200 chevaux.
“Le travail assidu a débuté depuis plusieurs mois. Certains licences attendent encore d’être avalisées, mais on croit dur comme fer que le sport hippique reprendra ses droits d’ici juillet”, a souligné Santosh Gujadhur.
Un retour stratégique pour Edward Sardes
Ancien collaborateur de l’écurie Alain Perdrau, Edward Sardes fait son retour sur le devant de la scène hippique par la grande porte. Fort de son expérience en marketing et en gestion, il entend contribuer à la relance durable du MTC. “Il faut s’inscrire dans la continuité. Le MTC n’a pas été actif depuis deux ans, mais je crois pouvoir apporter mon aide avec mon expérience et mes connaissances”, a-t-il affirmé.
Un conseil d’administration étoffé
Outre Sardes et Gujadhur, Nathalie Henry a été reconduite pour un mandat de trois ans en tant qu’administratrice. Elle sera entourée, au sein du MTC Jockey Club, de Stéphane de Chalain, Bertrand Rivalland, Christopher David, Caroline Desvaux de Marigny et Santosh Ramdin, entre autres.
Une reprise soumise à des ajustements législatifs
Le président Gujadhur a par ailleurs souligné les obstacles réglementaires à surmonter avant le retour des compétitions. “Il faudra d’abord modifier la GRA Act pour obtenir notre licence de Horse Racing Organiser, avant de pouvoir relancer les paris mutualisés (tote). On espère être fixés dans les prochaines semaines”, a-t-il expliqué.
Il a également évoqué les contraintes logistiques, notamment le retard lié à la quarantaine de certains chevaux en Afrique du Sud, qui ne seront disponibles qu’en septembre. “Cela n’empêche pas que nous aurons 200 chevaux ou plus pour débuter la saison”, a-t-il rassuré.
Un optimisme prudent malgré les pertes
Malgré les pertes financières liées à l’inactivité prolongée du club, le président se veut résolument confiant : “Les dépenses vont bon train, mais nous avons réduit les coûts pour tenir le coup. Même avec quelques pertes, nous allons pouvoir revenir encore plus forts à l’avenir.”
Avec des démarches en cours pour sécuriser les licences nécessaires, une équipe administrative consolidée, et l’adhésion renouvelée de ses membres, le MTC se projette vers une reprise historique des courses hippiques à Maurice.