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GRÈVE DE LA FAIM — Le propriétaire de Aka Roti met fin à son mouvement

Samynaden Sivajee, qui en était lundi à son 15e jour de grève de la faim, a décidé de mettre fin à son mouvement de protestation à minuit hier en raison de l’état de santé précaire de sa mère. « Mo kouzin inn vinn cherche mwa, mo mama bien malad », explique-t-il ce matin au Mauricien. Le propriétaire d’Aka Roti envisage d’intenter un procès en réclamation à la municipalité de Port-Louis et de reprendre ses activités la semaine prochaine. 
Le propriétaire d’Aka Roti, Samynaden Sivajee, est en grève de la faim depuis le 25 juin. C’est sa deuxième grève de la faim – la première remonte au 6 juin et n’a duré qu’un jour. Hier, à minuit, il a mis un terme à ce mouvement de protestation quand son cousin est venu lui annoncer que l’état de santé de sa mère est inquiétant. « Mo mama enn vye dimounn ek li pe pran boukou traka pou moi. Si mo kontinie fer la grev, kav ariv li kitsoz de grav ek mo pa pou kav aksepte perdi mo mama akoz indiferans lotorite », confie-t-il au Mauricien. Cet habitant de Cassis, âgé de 31 ans, explique par ailleurs que son état de santé commençait à se détériorer après quinze jours de grève de la faim. « Mo ena diabet et hypertension. Mone desid pou amenn mo komba otreman », soutient Samynaden Sivajee. D’ailleurs,il a commencé à entamer des démarches auprès du bureau de RP Law Professionals car il compte intenter un procès en réclamation à la municipalité de Port-Louis. Samynaden Sivajee envisage également reprendre ses activités la semaine prochaine. « Mo pe perdi boukou, mo pou bizin re kumans travay », affirme-t-il.
Le propriétaire d’Aka Roti reproche à la municipalité de Port-Louis de n’avoir pas alloué l’électricité au Food Court du Ruisseau du Pouce alors qu’il s’est déjà acquitté auprès du CEB, depuis deux ans, pour la fourniture de l’électricité. « Depi deux ans, mo finn paye CEB pour gayn kouran, zot dir minisipalite qui bizin met enn bord pou zot larg kouran ek minisipalite pa le pran sa responsabilité la », explique-t-il. Par ailleurs, M. Sivajee insiste sur le fait que la municipalité doit procéder à un nettoyage régulier de cet endroit afin de maintenir l’hygiène.

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