Florence Caussé-Tissier, ambassadrice :« Inculquer un nouveau dynamisme aux liens Maurice/France »

En marge de la fête nationale française, célébrée le 14 juillet, Le Mauricien a rencontré l’ambassadrice de France, Florence Caussé-Tissier, qui arrive au terme de son mandat à Maurice à la fin du mois. Elle parle avec beaucoup de passion de la diplomatie sportive mise en place par le gouvernement français dans la perspective des Jeux Olympiques, qui se dérouleront à Paris, en 2024. Mais aussi de la place qu’occupe l’enseignement français de l’éducation dans l’offre éducative à Maurice et du partenariat économique entre nos deux pays. « Ce que je trouve intéressant à travers ces actions de diplomatie sportive, c’est que cela montre à quel point de plus en plus on peut porter une diplomatie agile dans un monde en recomposition. Sur le sport, on a dans le viseur les JO 2024, mais au-delà, et en marge de la diplomatie sportive, on a essayé au cours des trois dernières années de mon mandat de porter des actions de partenariats innovants qui permettent d’inculquer un nouveau dynamisme aux liens entre Maurice et la France. » Elle explique qu’en matière d’extradition, il n’y a pas de vide juridique entre nos deux pays, et rassure les Mauriciens en général concernant la situation sociale en France.

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Nous sommes à près d’une année des Jeux Olympiques de Paris. Vous avez accordé une grande importance à cet événement durant votre mandat. Comment se présentent les préparatifs de cette manifestation sportive internationale ?
Effectivement, les Jeux Olympiques auront lieu à Paris en 2024. Ce sera un événement à résonance mondiale. Ce sera le plus grand événement jamais organisé en France. Nous sommes dans une échelle qui est celle des Jeux Olympiques universels. Les autorités françaises et le CIO ont vraiment voulu concevoir un événement hors normes, avec une inauguration des Jeux qui se fera hors stade, le long de la Seine. Les compétitions sportives, les programmations culturelles et l’animation font que cela sera un événement à dimension planétaire.
Dans l’actualité de la préparation des Jeux, le parcours de la flamme olympique a été dévoilé. Comme le veut la tradition, elle sera allumée avec le rayon du soleil à Olympie le 16 avril et cheminera ensuite jusqu’à Athènes. Elle quittera ensuite la Grèce depuis le port du Pirée à bord du trois-mâts Le Belém, le 26 avril, traversera la mer Méditerranée pour rejoindre Marseille le 8 mai. À partir de là commencera le périple à travers la France.
Le parcours sera aussi parsemé de symboles puisque les autorités françaises ont voulu faire en sorte que le parcours la flamme revisite un peu l’histoire de la France. Elle passera par les grottes préhistoriques de Lascaux, par le site archéologique Alesia, par le château de Versailles… Ce sera également l’occasion de mettre à l’honneur les lieux emblématiques de la France sur le plan touristique, comme le Mont Saint-Michel, les châteaux de la Loire… La flamme ne passera pas très loin de Maurice, à La-Réunion, à la mi-juin 2024.

Labellisée Terre de Jeux 2024, l’ambassade de France à Maurice a été très active dans l’organisation de plusieurs activités. Pouvez-vous nous en parler ?
Alors que les Jeux sont encore en préparation, les ambassades de France du monde entier sont mobilisées. J’ai beaucoup de chance et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que le travail a porté sur la diplomatie sportive, un axe de la politique étrangère de la France. L’ambassade a eu le label Terre de Jeux 2024. Ce qui nous a permis de participer à un certain nombre d’actions et d’activités sportives, qui ont été l’occasion de célébrer avec les autorités mauriciennes ce futur temps fort que seront les JO 2024.
Il y a eu deux événements emblématiques, à savoir d’abord la course relais autour du monde. La première édition a eu lieu à Port-Louis. Cette année, il y a eu un événement magnifique qui a rassemblé 1 500 participants, aussi bien à Rodrigues qu’à Maurice, sur le trajet Blue-Bay/Mahébourg, avec la participation du ministre des Sports, Stephan Toussaint. C’étaient des temps forts parce que nous savons que Maurice enverra une belle délégation d’athlètes en 2024. Allez Maurice !

Dans le concret, comment se traduit la diplomatie sportive à Maurice ?
Cette dynamique de la diplomatie sportive, on la porte à travers les événements organisés En Terre de Jeux 2024, mais aussi de deux autres manières. Nous avons eu un dialogue très structuré et intéressant avec le ministère des Sports pour accompagner les autorités mauriciennes dans la structuration de l’écosystème sportif à Maurice, et cela s’est traduit de manière concrète en novembre de l’année dernière avec deux missions organisées par les autorités réunionnaises. Elles ont rassemblé une douzaine de représentants emblématiques du système sportif mauricien. Il y a ce travail de dialogue structuré qu’on mène avec les autorités.
Un autre axe de la diplomatie sportive est celui que l’on porte par le biais de notre coopération éducative avec le Lycée des Mascareignes. En effet, en 2022, il y a eu le lancement de cette fameuse section d’excellence sportive qui est adossée à Mauritius Academy of Sports, et qui permet de proposer à des jeunes Mauriciens et Mauriciennes et aux élèves de pouvoir intégrer cette filière d’excellence sportive.
Nous allons pouvoir aussi intégrer de jeunes Rodriguais et Rodriguaises à compter de la rentrée prochaine. C’est un axe de coopération très dynamique auquel l’AFD participe également puisqu’on a réussi à obtenir le label d’Université sportive africaine, qui permettra de monter en puissance et d’avoir de nouvelle cohorte, à la fois sur la partie académique et dans la partie sportive.

Le sport a-t-il occupé une grande place dans vos activités diplomatiques à Maurice ?
Oui, et c’est quelque chose de stimulant. Ce que je trouve intéressant à travers ces actions de diplomatie sportive, c’est que cela montre à quel point de plus en plus on peut porter une diplomatie agile dans un monde en recomposition. Sur le sport, on a dans le viseur les JO 2024, mais au-delà et en marge de la diplomatie sportive, on a essayé au cours des trois dernières années de mon mandat de porter des actions de partenariats innovants qui permettent d’inculquer un nouveau dynamisme aux liens entre Maurice et la France.
Nous avons une longue tradition de coopération avec Maurice, qui est une terre de multilinguisme. Ce qui est remarquable. La langue française a aussi toute sa place. Comme la francophonie va au-delà de la langue française, nous avons essayé, durant ces trois dernières années, de porter une vision différente pour promouvoir la francophonie et la place du Français à Maurice. Ainsi, pour la première fois, en avril dernier, nous avons organisé en lien avec le ministère de l’Éducation mauricien la première session régionale du bureau des études des langues et des cultures (BELC). Derrière cet acronyme, c’est l’occasion de rassembler des professeurs de français. L’année dernière, nous avions invité une douzaine d’enseignants mauriciens en France pendant 15 jours pour pouvoir rencontrer leurs pairs, signifier et découvrir de nouvelles méthodes pédagogiques pour apprendre le français aux élèves. Cette année, nous avons organisé cet événement BELC à Maurice. Il a eu un rayonnement régional. Pas moins de 140 enseignants venus de toute la région de l’océan Indien, mais aussi de l’Afrique australe étaient présents. Maurice a été cœur de cet événement pendant huit jours.
Grâce à des experts, dont certains venus de La Réunion, ils ont pu se mettre ensemble, créer de nouvelles synergies et permettre à ces enseignants de s’approprier de nouvelles manières d’enseigner le français. La thématique choisie était “écocitoyenneté et numérique responsable”. En matière de francophonie, on s’est beaucoup attaché à promouvoir et soutenir la langue française. Nous comptons intensifier les actions de coopération avec les enseignants de français à Rodrigues à travers des formations, qui seront intensifiées au bénéfice des enseignants. Nous organiserons d’ici la fin de l’année le DELF scolaire, qui permet la certification du niveau de français des élèves. Nous voyons que Rodrigues est une terre de francophonie vivante. Nous avions eu en 2022 750 candidats rodriguais. En juillet de cette année, on a eu 2 000 candidats inscrits. C’est un dynamisme inspirant venant de Rodrigues. Cela nous permettra d’intensifier notre action de coopération en matière de francophonie.
Dans cette diplomatie agile et innovante s’est aussi décliné ce qui a été un des marqueurs forts dans le positionnement de l’IFM à travers le numérique et la déclinaison sportive. Nous avons aussi accompagné la restructuration des professionnels du sport dans la région. Nous sommes en dialogue avec Madagascar et avec La Réunion et les autorités mauriciennes.

On vient de célébrer les 70 ans de la création du Lycée La Bourdonnais. Cela peut également vouloir dire 70 années de présence française dans l’éducation à Maurice, n’est-ce pas ?
Il y a les 70 ans du Lycée La Bourdonnais, mais aussi les 30 ans de l’école du Nord, et les 20 ans de l’école Paul et Virginie. Les symboles ont leur importance parce qu’ils montrent d’abord la proposition faite par la France. Cet enseignement français à Maurice est très ancré dans l’offre éducative mauricienne. Nous avons à cœur, au niveau de l’ambassade de France, qu’on assiste à des dynamiques. C’est dans cet esprit que durant ces derniers mois, il y a eu un exercice collaboratif au sein du réseau AEFE à Maurice dans cinq établissements afin d’élaborer un nouveau plan scolaire pour les 3 à 4 prochaines années.
Les résultats de ces réflexions seront mis en œuvre l’année prochaine. Ils s’appuient sur le constat que les parents d’élèves attendent du système éducation qui prépare cette jeune génération à agir dans ce monde en changement. C’est pourquoi l’offre éducative dans ces établissements favorise l’épanouissement des élèves, suscite cette curiosité sur le monde et prépare aux défis de demain. Cette vision sera axée sur les résultats et la réussite, travaillera sur l’inclusion et sur un système éducatif français favorisant la réussite de tous et de toutes en embarquant toute la communauté éducative.

Qu’est-ce qu’il en est de cette collaboration bilatérale en matière d’éducation ?
Au cours des trois dernières années, nous avons beaucoup travaillé avec les autorités mauriciennes pour favoriser un axe de coopération portant sur l’employabilité des jeunes en favorisant et en soutenant la structuration d’une filière de formation professionnelle francophone. De manière concrète, nous avons travaillé avec le ministère de l’Éducation, le ministère du Travail et avec l’ANFEN, une structure qui comporte 17 centres sur le territoire mauricien, pour soutenir des actions éducatives qui sont faites à travers l’accompagnement de formations lancées sur le métier de la cuisine. Nous avons aussi financé des projets de formation sur l’initiation à l’information, les métiers du numérique, et soutenu le cours de soutien au français. Nous avons également travaillé avec une autre association, Étoile de Mer, avec qui nous avons axé notre formation sur le métier de la plomberie.
Sur la partie enseignement, nous avons continué à porter l’effort sur le réseau d’étude française à Maurice en favorisant les synergies et les cursus qui peuvent être proposés dans le fameux Knowledge Hub mauricien. Je pense à l’école Vatel, l’université de Paris, l’école d’architecture nationale de Nantes, qui travaille en partenariat avec l’Université des Mascareignes. Nous travaillons sur des domaines très pointus qui correspondent à la promotion et à l’accompagnement sur les formations ciblées numériques, l’employabilité, etc.

Comment se porte le partenariat entre Maurice et la France ?
Nous sommes deux pays partenaires sur les actions que nous portons conjointement, parce qu’il y a une attente exprimée par les autorités mauriciennes et parce qu’il y a aussi une valeur ajoutée une expertise que la France peut valoriser et partager à cette occasion. Les relations France/Maurice se fondent sur le domaine économique. En 2022, les échanges de biens entre nos deux pays se sont élevés à presque 796 millions d’euros. Ce qui est significatif. Cela représente une progression de plus de 20% par rapport à 2021. Cela nous ramène au niveau pré-Covid.
Ce qui indique une capacité très forte de résilience entre nos deux pays puisque les ressorts économiques continuent de donner leur pleine importance. La France reste un partenaire économique majeur pour Maurice. Elle est le 3e fournisseur et le 2e client de la République de Maurice. Autour de 170 entreprises françaises sont implantées dans l’île. Un chiffre très largement dépassé si on devait y inclure l’ensemble des entités qui comportent un investissement français significatif.
En dehors des Global Business Companies, la France reste le premier fournisseur d’investissements directs à Maurice. La Banque de France estime les investissements directs étrangers à plus d’un milliard d’euros. Dans le domaine de l’énergie solaire, deux entreprises françaises se sont qualifiées. Ce que je relève avec intérêt, c’est que les entrepreneurs mauriciens ont saisi des opportunités d’affaires à La-Réunion. Ce qui montre une dynamique d’attractivité qui participe à une relation équilibrée.
Je n’ai pas cité le domaine du tourisme. C’est un secteur très important. Il l’était avant le Covid et il l’est redevenu après le Covid. Les derniers chiffres indiquent cette histoire d’amour qui existe depuis très longtemps entre Maurice et la France, même si la pandémie est passée par là. Les chiffres concernant le dernier semestre montrent que 210 000 touristes français ont visité Maurice. Il faut y ajouter 62 000 Réunionnais, ce qui est très significatif. Il convient de souligner l’ouverture faite par les autorités mauriciennes pour faciliter la mobilité entre les deux îles.

Deux accords liés à l’extradition ont été signés l’année dernière et ont été ratifiés par les autorités françaises…
Il y a eu effectivement cette coopération entre la France et Maurice. Elle s’est aussi enrichie en novembre de l’année dernière. Avec le ministre des Affaires étrangères, Alan Ganoo, nous avons signé deux traités internationaux. L’un et l’autre sont en lien avec la coopération pénale internationale. Les deux accords ont été signés le même jour : un porte sur l’entraide judiciaire en matière pénale et l’autre sur l’extradition.
Pourquoi a-t-on signé ces deux accords ? Aux termes des négociations, qui ont duré une dizaine d’années, les deux parties étaient parvenues à maturité, et le dernier round des négociations, en 2021, a été conclusif. Ce qui nous a menés à la signature de deux accords en 2022. Il avait été convenu de part et d’autre qu’en matière de coopération judiciaire, il était temps de moderniser nos relations, de les fluidifier et de les structurer. Le point de départ en matière de coopération pénale portait sur une coopération qui se fondait sur la courtoisie internationale, avec principe de réciprocité. Maintenant, nous aurons un texte qui permet d’encadrer et de structurer cette coopération.
Sur la partie extradition, nous ne partions pas de rien puisque nous avions un texte très ancien, daté de 1894, qui avait été modifié. Il était temps de se doter de manière bilatérale d’un traité en bonne et due forme en matière d’extradition. Ces deux textes ont été signés en novembre de l’année dernière. Maintenant, nous sommes dans les temps des procédures internes d’approbation de part et d’autre pour que les deux textes entrent en vigueur. En France, nous sommes dans ce travail, qui prend du temps puisqu’il requiert l’approbation parlementaire. Et on arrivera à une mise en œuvre des deux accords dans le courant de l’année prochaine.

Les extraditions entre nos deux pays peuvent-elles avoir lieu ?
Oui, tout à fait. Les extraditions peuvent avoir lieu. Nous ne sommes pas dans un vide juridique. Il y a d’autres mécanismes qui sont en vigueur aujourd’hui. Dès lors qu’on aura les deux textes entrés en vigueur, cela permettra d’être sur des portages qui seront en phase avec leur temps et qui prennent en compte tous les défis qui se posent, en France comme à Maurice, comme dans beaucoup de pays dans le monde, et qui visent à lutter contre les trafics et tout ce qui peut contrevenir au bon fonctionnement de l’ordre public.

Nous assistons ces derniers temps à une intensification des relations entre Maurice et La Réunion. Pouvez-vous en parler ?
C’est vrai que nous avons cette continuité très forte entre les deux îles. Si on tient en compte les défis du 21e siècle, les sujets deviennent plus complexes. Il y a la lutte contre les trafics, que nous abordions à l’instant, mais il y a aussi la lutte contre le changement climatique. Tout cela montre que, de plus en plus, et parce que nous sommes plus forts à plusieurs, il faut continuer à densifier et structurer nos coopérations, en particulier avec La Réunion.
J’ai consacré beaucoup d’énergie à des efforts dans ce sens auprès des autorités compétentes durant les trois dernières années en faveur d’une coopération entre les deux îles sœurs. L’objectif consiste à se doter conjointement d’une vision stratégique et à voir sur quoi nous avons envie de porter l’action dans la prochaine année et dans la coopération entre les deux îles.
En matière de coopération entre Maurice et La-Réunion, nous avons travaillé en premier lieu au niveau de la commission mixte en juin de l’année dernière. Cette réunion a abouti à la signature d’un document entre Maurice et la France autour de trois axes : la valorisation et le développement des territoires; la préservation de la biodiversité et de l’environnement, tout en assurant un développement économique et social durable; en de faire en sorte qu’on puisse continuer à promouvoir les objectifs de prospérité. Le troisième axe est tourné vers l’avenir en commun. Il s’agit de structure de coopération tournée vers la jeunesse, la légalité des genres, la francophonie, le sport, ainsi que les industries culturelles et récréatives. Il est prévu que la prochaine commission mixte se tienne à La-Réunion courant 2024.
Nous avons aussi travaillé sur un deuxième niveau beaucoup plus tourné vers les questions de sécurité. La deuxième réunion s’est tenue au mois de juin à Saint-Denis de La-Réunion. Les participants ont réaffirmé de manière forte et conjointe la volonté d’intensifier les coopérations pour lutter contre tout type de trafic. Cela implique évidemment les services de police de douanes, et tous les services qui, d’une manière ou d’une autre, luttent contre tous les trafics. Nous pouvons y ajouter la lutte en matière environnementale contre les déchets toxiques, par exemple.

Les récentes manifestations qui ont eu lieu en France ont inquiété les Mauriciens dont les enfants et proches sont actuellement en France. Que dire pour les rassurer ?
Suite à la disparition tragique du jeune Nahel à Nanterre, des événements très violents ont surgi sur le territoire français. Ils ont suscité immédiatement une mobilisation très forte de l’appareil d’État en France. La situation est revenue à la normale et, donc, les autorités françaises maîtrisent la situation. Il n’y a rien à craindre…

Vous terminez votre mandat à Maurice ce mois-ci. Avez-vous un message ?
Je termine un deuxième mandat et cela sera plus de deux fois plus difficile de partir. Je retiens de ce deuxième séjour à Maurice un souvenir très fort. Ces trois dernières années se sont inscrites dans un contexte particulier. En première partie de mon mandat, il y a eu le Covid. Cela a été impactant dans le travail et dans la manière de vivre ici. Mais cela a démontré une vraie capacité collective en matière de résilience vis-à-vis de la communauté française d’abord. De manière inédite, l’ambassade s’est mobilisée pour être aux côtés de la communauté française pendant cette période.
Je relève, avec le recul et avec une belle satisfaction, que cela ne nous a pas empêché de travailler. Avec la reprise, nous espérons pouvoir explorer ensemble de nouveaux axes de partenariat. Je pense à l’IFM, qui s’est beaucoup transformé et qui est devenu un lieu fréquenté par les familles, les jeunes… Elle a réussi à incarner toute la modernité des relations entre la France et Maurice.

 

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