- Les 18 Tramways (Light Rail Trains), construits en Espagne au coût de Rs 4 milliards, livrés par la CAF au début de 2019 pour des essais avant leur mise en opération sur le trajet Rose-Hill/Port-Louis
- Metro Express : début des grands travaux à la mi-janvier sur quatre points névralgiques, soit l’ancien pont ferroviaire de GRNO, Caudan et ses environs, le Train Depot de Richelieu et la gare routière Cardinal Margéot à Rose-Hill
- Côte d’Or Smart City : lancement par Landscope (Mauritius) Ltd le 26 décembre d’un exercice d’Expression of Interest pour le projet sur une superficie de 920 hectares
A deux ans de la fin du mandat de Lalyans Lepep, la principale promesse à l’électorat pour un nouveau miracle économique se fait toujours attendre. Certes, les deux principaux promoteurs de ce projet économique, en l’occurrence Sir Anerood Jugnauth et Vishnu Lutchmeenaraidoo, ne sont plus aux commandes de leurs postes de responsabilités ministérielles à la faveur du Deal papa/piti du 23 janvier dernier. Toutefois, le Premier ministre Pravind Jugnauth joue gros en misant sur d’importants chantiers d’infrastructure, pour tenter de faire la différence au cours de ces deux dernières années. D’abord, avec le démarrage des travaux du Metro Express, avec des investissements frisant les Rs 20 milliards, le gouvernement croit pouvoir renverser la vapeur sur le plan économique pour venir se greffer sur la dernière tendance de reprise de croissance, affichée par Statistics Mauritius, dans ses prévisions en cette fin d’année. En complément, Landscope (Mauritius) Limited, bénéficiant d’une participation de l’Etat à hauteur de 99,4% de son actionnariat, compte ajouter à l’effervescence au niveau des investissements. En début de semaine, cette nouvelle entité publique, engagée dans le développement foncier et immobilier, a lancé un exercice d’Expression of Interest pour la Côte d’Or Smart City Project, en substitut à la controversable Heritage City de Roshi Bhadain, sur une superficie de 920 hectares aux abords du même Bagatelle Dam. A ces deux projets d’infrastructure majeurs, viendront s’ajouter les Rs 4 milliards prévues pour la construction d’échangeurs à partir de février prochain, en vue de décongestionner les ronds-points de Pont-Fer, Jumbo et Dowlut. La construction de l’A1-M1 Link Road à l’approche de l’entrée sud de la capitale en vue de désengorger l’axe routier passant par Grande-Rivière-Nord-Ouest venant des régions des basses Plaines-Wilhems et de la côte ouest, constitue une des priorités du gouvernement.
A deux semaines du coup d’envoi des gros travaux sur le tracé de la première étape du Metro Express reliant Rose-Hill à Port-Louis à partir de septembre 2019, le mood est à l’emballement à l’Hôtel du gouvernement. “Ces deux prochaines années devront voir la conjoncture économique, qui a amorcé un tournant positif, confirmer une reprise de croissance soutenue. Avec l’impact sur la croissance et l’emploi, nous pouvons croire que l’économie est à l’aube d’un nouveau cycle au-delà des cinq prochaines années”, supputent les plus optimistes. “Les investissements prévus pour le projet de Metro Express, de même que les Ripple Effects sur le plan de l’emploi et de l’Economic Buoyancy devront représenter cette synergie nécessaire amenant un Feel Good Factor dans le pays”, fait-on comprendre dans les couloirs du Prime Minister’s Office, justifiant le nouveau mantra politique “sa dé zan ki reste là pou diferan”.
Mais d’autres sources autorisées rappellent que les Fallouts demandent à être gérés, car sur les premières Rs 10 milliards prévues pour la première tranche des travaux, il faudra compter au moins 50% sous forme de Foreign Currency Components, comme pour la fourniture des Rolling Stocks. Ainsi, le 26 décembre, les contracteurs indiens de Larsen & Toubro, qui a décroché le contrat pour remettre le transport en commun sur les rails, a signé un marché de Rs 4 milliards (100 millions d’euros) avec les constructeurs de tramways en Espagne, la CAF. Les derrières informations disponibles indiquent que les 18 Light Rail Trains de la marque Urbos 100, commandés par Larsen & Toubro au nom de la Metro Express LTD, société d’Etat incorporée pour la gestion de ce projet financé par l’Inde, seront livrés à Maurice au début de 2019 presque simultanément.
“Nos informations sont que les constructeurs espagnols de la CAF ont déjà pris des dispositions pour la construction des 18 rames de métro de sept voitures chacune dans les meilleurs délais. La livraison annoncée pour le début de 2019 devra permettre à la Metro Express LTD d’effectuer tous les essais nécessaires sur la voie ferrée à partir du Train Depot de Richelieu avant leur mise en exploitation commerciale entre Rose-Hill et Port-Louis”, fait-on comprendre dans les milieux de la cellule officielle constituée pour le Monitoring de l’évolution du projet.
Trois priorités
D’autre part, un communiqué officiel émis par les constructeurs espagnols souligne que “le périmètre de fourniture de CAF couvre 18 tramways bidirectionnels à plancher 100% surbaissé (Low Floor, de 7 modules chacun, avec une capacité de transporter 306 passagers par tramway, ainsi que le système de signalisation, le système de localisation automatique du véhicule (AVLS), le système de signalisation de priorité pour le transport en commun (TSPS), l’équipement nécessaire au dépôt et enfin un simulateur de conduite. Il s’agit d’un projet clé en main qui sera exécuté en République de Maurice”. Les Espagnoles ne ratent pas l’occasion pour mettre en exergue le fait que “ce nouveau contrat confirme la bonne année qu’a connue CAF, puisque le volume de commandes décrochées au cours de l’exercice 2017 se rapproche des 1 500 millions d’euros. Signalons notamment ses succès à l’international, dans des pays comme la Suède, la Belgique, la Hollande, l’Italie, les États-Unis, les Philippines, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande.”
Avec le projet de Metro Express entrant dans sa phase active, le comité de pilotage a défini trois priorités de l’heure pour une entrée en opération en douceur de ce nouveau mode de transport en commun et pour transformer le paysage à Maurice. “La première responsabilité, qui incombe à Metro Express LTD porte sur la nécessité de recruter et de former le personnel nécessaire pour faire du train non seulement un succès d’estime, mais le faire devenir un mode de transport non négligeable, pour ne pas dire incontournable. Le personnel permanent devra être recruté et formé, vu qu’il y a une importante composante technologique avec l’exploitation du Metro Express. L’urgence à ce titre se fait déjà sentir et ce ne sera pas à la dernière minute qu’il faudra s’y prendre”, concède-t-on, officiellement.
D’autre part, le ministre de l’Infrastructure publique, Nando Bodha, qui se voit confier la responsabilité d’assurer le suivi des différentes étapes, devra se pencher dans le plus bref délai en collaboration avec le State Law Office sur l’élaboration d’un Railway Bill à être présenté lors de la prochaine session ordinaire de l’Assemblée nationale. “L’autre priorité reste le cadre légal et les institutions pour réguler le secteur ferroviaire. Très rapidement, le pays aura besoin de cette Railway Act, quitte à dépoussiérer le texte de loi, qui était en vigueur à Maurice au siècle dernier, avant l’abandon des trains”, ajoute-t-on en s’appesantissant sur le fait que “tout doit être prêt pour le Jour J de la mise en opération des 18 Light Trains URBOS 100 sur l’itinéraire Rose-Hill/Port-Louis.”
Quatre points névralgiques identifiés
Toutefois, dans l’immédiat, les yeux sont tournés sur l’aménagement du tronçon ferroviaire entre Rose-Hill et Port-Louis avec huit stations prévues et la traversée de zones de développement suffisamment denses. Le plan de travail soumis par Larsen & Toubron ont fait l’objet de Scrutiny en vue de réduire au minimum les risques d’embouteillage même si dans certains cas, les débordements routiers pourraient s’avérer inévitables. “Le Web Site de Metro Express Limited, qui est déjà prêt, devra être lancé en début d’année. Ce sera un outil de premier plan pour la communication avec les usagers du transport en commun et la population au sujet de l’avancement des travaux de même que les conditions sur les principales artères”, tente-t-on de rassurer sur cette question, qui risque de soulever les passions des automobilistes ainsi pénalisés aussi bien que le public vu que le réseau de distribution de la Central Water Authority devra aussi être déplacé pour faire de la place au Rail Track.
Pour la première partie des travaux du Metro Express, quatre points névralgiques ont été identifiés. D’abord, la traversée des gorges de la Grande-Rivière-Nord-Ouest après l’étape de Richelieu jusqu’à l’arrêt sur La Nationale. Le Design retenu prévoit que le nouveau pont pour le Metro Express sera construit en juxtaposition à l’ancien pont ferroviaire de la Grande-Rivièr-eNord-Ouest. Les inconvénients causés aux usagers de la route avec ces travaux sont considérés comme étant extrêmement minimes.
Par contre, les travaux pour accommoder le Metro Express Terminal à Caudan devront imposer une approche de rigueur pour ne pas gêner le trafic routier déjà difficile entre la jonction du Caudan et le passage sur le Waterfront. Il faudra aussi compter sur le passage en surélévation du Rail Track à La-Butte pour enjamber La Nationale. Au cours des trois prochains mois, des travaux de Test Pile devront être complétés dans la région de Caudan avec le début des Barricading and Traffic Diversion Works à ce même point stratégique de la capitale. La Central Water Authority devra également entamer des travaux en vue de déplacer le réseau de distribution d’eau dans les parages du Caudan.
Au Train Depot de Richelieu où s’installera le centre nerveux et de contrôle de tout le réseau ferroviaire couvrant les 26 kilomètres reliant Curepipe à Port-Louis avec les 19 stations, les répercussions sur le trafic routier devront être insignifiantes, sauf que les habitants de l’agglomération de Richelieu et des environs devront s’adapter à ce nouvel environnement ferroviaire, bouleversant leur train-train quotidien. D’importants travaux de déblaiement de terrain entre Barkly et Richelieu sur le tracé du Metro Express sont à l’agenda de janvier à mars de l’année prochaine. La région de Barkly devra également accuellir le Precast Yard de Larsen & Toubro pour la fourniture de matériaux de construction.
A l’approche de la station surélevée de la place Cardinal Jean Margéot à Rose-Hill, comme ce sera le cas pour la gare Ian Palach à Curepipe, les premières indications des travaux sont déjà visibles le long de la Promenade Roland Armand à la rue Vandermeersch. Avec la fin du Test Pile dans la région de Rose-Hill, Larsen & Toubro entamera dès le début de l’année des Foundation Piling Works pour la construction de l’Elevated Station à la gare routière de Rose-Hill avec la CWA revoyant son réseau de distribution d’eau sur le passage du Metro Express, soit du stade de Rose-Hill à Beau-Bassin. Sur ce dernier tronçon, le bras de fer environnemental est déjà engagé. Le collectif 270 Lavwa maintient la pression sur la municipalité d Beau-Bassin/Rose-Hill pour réclamer un Environmental Impact Assessment sous l’EIA Act.
En parallèle à la construction du réseau sur ce trajet initial, Larsen & Toubro a établi des plans pour poursuivre les travaux à partir d’Arab Town désaffectée jusqu’à Curepipe en vue de compléter l’Urban Corridor d’ici 2021. En terme main-d’oeuvre, les contracteurs indiens se préparent à recruter une moyenne de quelque 2 500 personnes pour différentes catégories professionnelles. “Mais avec les travaux au-delà d’Arab Town vers Curepipe, il faudra compter sur plus de 2 500. Même si Larsen & Toubro est tenue, de par les engagements, à accorder priorité à la main-d’oeuvre mauricienne, il n’est pas exclu que le recours à la main-d’oeuvre étrangère soit plus que nécessaire. Mais tout dépendra de l’accueil que réserveront les Mauriciens aux offres d’emploi des contracteurs”, reconnaît-on dans les milieux officiels.
Attention, dans le paysage du Metro Express, qui se dessine, le sort, qui pourra être réservé aux employés des compagnies d’autobus, affectés par l’introduction de la desserte ferroviaire entre Curepipe et Port-Louis, et le Response des opérateurs d’autobus individuels, qui cachent difficilement leur irritation face aux autorités devront constituer autant de facteurs avec un potentiel de déraillement social…
Côte d’Or Smart City: date limite le 28 février
Landscope (Mauritius) Limited prévoit un calendrier serré dans le cadre de l’exercice d’Expression of Interest pour le projet de Côte d’Or Smart City. En principe avec le lancement de cette étape mardi dernier, la date de clôture pour la soumission des propositions par les éventuels promoteurs a été fixée au mercredi 28 février. Entre-temps, les représentants de cette société d’Etat envisagent d’animer une Pre-Proposal Conference et une visite des lieux le mercredi 31 janvier, jour férié pour célébrer le Thaipossum Cavadee. L’étape consacrée à l’évaluation et au Shortlisting se déroulera aux mois d’avril et de mai de l’année prochaine avec la Notification to Proponents pour les mois de juin et juillet.
“An Evaluation Panel including representatives from Landscope will be established to evaluate the Proposals received. The shortlisting of one or more Proponents and any subsequent and future negotiations for any Agreement will be made by Landscope, at its sole discretion”, souligne à la page 30 le document d’Expression of Interest de ce projet à Cote d’Or, un des huit projets envisagés dans l’île, sur une superficie de 920 hectares avec pour frontière le Bagatelle Dam. Les concepteurs avancent que “the Master Plan for Cote d’Or City has embodied all the key strategies established as part of the concept design stage. Cote d’Or City has been conceived as a new city for Mauritius and it is on this basis that the Master Plan has been based. It is not a series of single use developments loosely connected by strategic highways.”
En terme d’accès, mention est faite que “there are plans to extend the Metro Express, currently under construction, from the urban terminal in Rose Hill to Cote d’Or City, via the Ebène Cyber City. The proposed routing of the Metro Express will be along the dedicated bus lane”. Landscope (Mauritius) Limited rappelle que ce nouveau développement urbain, en substitut à l’Heritage City abandonnée par le gouvernement en août 2016, sera aménagé à proximité de “key amenities”, dont le Bagatelle Mall, l’hôpital Wellkin, l’Ebène Cybercity, les régions de Moka et de St-Pierre sans oublier le Multi-Sports Complex annoncé pour les prochains Jeux des Iles de l’Océan Indien (JIOI) de 2019.
Le présent exercice d’Expression of Interest porte sur la première phase de la Côte d’Or Smart City, comprenant, entre autres, le morcellement de quatre zones déjà identifiées en des Serviced Plots, dont la superficie varie de 0,3 arpent à 12,3 arpents à l’intention de promoteurs privés, de consortiums pour la réalisation de projets de développement compatibles avec des exigences du Master Plan élaboré;
25 arpents seront consacrés à la création d’une Administrative City, comprenant deux Administrative Towers de 30 000 mètres carrés chacune pour les besoins de Government Offices, avec la construction démarrant en novembre 2018 et la livraison en août 2020, dont les premiers occupants pourraient être la Mauritius Revenue Authority et la Wastewater Management Authority déménageant de Port-Louis vers le centre de l’île; la construction d’une Police Academy et des Police Headquarters, abandonnant les Casernes centrales à Port-Louis avec “nearly 90% of the units of the Central Barracks” à Côte d’Or et la construction du State-of-the-Art Multi-Sports Complex pour les Jeux des îles de l’océan Indien de 2019 avec l’achèvement des travaux au début de 2019.
Les rendez-vous de 2018
L’inévitable réforme électorale
Le comité ministériel, placé sous la présidence du Minister Mentor, Sir Anerood Jugnauth, depuis la démission de Xavier-Luc Duval du gouvernement de Lalyans Lepep, devra mettre les bouchées doubles en 2018 pour compléter les consultations et soumettre des propositions de réforme du système électoral. L’introduction d’une dose de représentation proportionnelle est perçue comme une alternative au Best Loser System, décrié comme étant le tremplin pour des pratiques électorales à caractère communal. Mais, avec les prises de position de sir Anerood au sujet des effets des ajustements découlant de la représentation proportionnelle, il devient de plus en plus évident que la solution en vue de la réforme électorale s’annonce très compliquée. Il y a encore les partis d’opposition qui ne sont pas d’accord sur la formule.
Sauf que les militants de Rezistans & Alternativ, qui ont obtenu des victoires devant l’United Nations Committee on Human Rights et le Judicial Committee of the Privy Council, ne comptent pas rester les bras croisés. Le Constitutional Case, porté par ce même parti politique devant la Cour suprême, aura eu le mérite de “keep the issue live” même si aucun développement majeur n’est en vue. N’empêche que l’approche de la prochaine échéance pour les élections législatives fait que toute réforme électorale bricolée à la veille de ce scrutin suscitera toujours des soupçons de part et d’autre.
Souveraineté sur les Chagos: ça passe ou ça casse
Au 30 janvier prochain, une première étape dans le long combat contre la Grande-Bretagne pour la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos sera franchie. La Cour internationale de Justice de La Haye sera alors en présence des premières Written Submissions des parties intéressées, à savoir, Port-Louis, Londres et Washington, principalement. Subséquemment, l’Hôtel du gouvernement de concert avec le panel de Legal Advisers, dont Philippe Sands, Queen’s Counsel, devra se préparer pour un exercice encore plus délicat. Ils auront jusqu’au 16 avril de l’année prochaine pour éplucher les documents déposés au greffe de la Cour internationale de Justice par les autres parties et pour formuler la riposte aux arguments avancés dans le cadre de cette Request for Advisory Opinion contre la Grande-Bretagne sur les Chagos.
Puis, ce sera une période de suspense, le temps que le Full Bench de La Haye entame des délibérations avant de rendre publics les attendus de sa décision probablement en 2019. Le fait inéluctable demeure que la partie sur l’archipel des Chagos, qui a été excisé unilatéralement par Londres à la veille de l’Indépendance le 12 mars 1968, se jouera au cours du premier trimestre de l’année prochaine avec les soumissions, même si les résultats ne seront annoncés qu’en 2019 probablement.
MedPoint: La hantise du jugement en appel du Privy Council
Cette semaine, cela fait déjà sept ans que le feu vert pour l’émission du chèque de quelque Rs 144 millions en vue de l’acquisition de la clinique MedPoint par le gouvernement avait été consigné dans un Confidential File au ministère des Finances. Depuis ce jour-là ont commencé les malheurs de Pravind Jugnauth, alors ministre des Finances dans le gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam. A la veille de 2018, ce n’est pas encore fini. Le Directeur des poursuits publiques, Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, a complété les formalités pour aller en appel devant le Judicial Committee of the Privy Council contre l’acquittement par la Cour d’appel de Pravind Jugnauth, condamné à douze mois de prison.
En dépit de la sérénité affichée par le leader du MSM, il va de soi que la hantise du jugement du Privy Coucil pèsera de tout son poids au cours de l’année nouvelle, et ce, jusqu’à la décision de cette instance, même si elle ne fait aussi de bruits que les “kasrol de lakwizinn”.