Cour de Souillac – Enquête judiciaire : Aucune anomalie notée dans  le travail de Pravin Kanakiah

L’enquête judiciaire sur le décès de l’ancien Procurement Officer, Pravin Kanakiah s’est poursuivi hier après-midi en Cour de Souillac. Son corps sans vie avait été retrouvé au bas de la falaise à Gris-Gris, dans le Sud de l’île, le 11 décembre 2020. Six témoins étaient assignés pour la séance. Parmi eux, seulement deux ont répondu présent. Prakash Babeea, Acting Principal Government Analyst, qui était le chef hiérarchique du défunt à la Government Analyst Division a de nouveau été entendu. Il a révélé qu’aucune anomalie n’a été détectée dans l’exercice de ses fonctions.

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Lors de la séance, ce fonctionnaire a produit le Board of Survey Report, qui fait état des différents dossiers sur lesquels Pravin Kanakiah a travaillé à la Government Analyst Division entre 2015 et 2020.

Me Damodar Bissessur, représentant du DPP, devait affirmer : Vous aviez donné une liste lors de 196 dossiers lors de la dernière séance. Mais il en manquait 33. Avez-vous pu les retrouver ?

Prakash Babeea : Oui

DB : Vous allez les produire ?

PB : Oui

(Il fournit les documents)

Me Bissessur s’est appesanti sur deux items de cette liste fournie par le témoin. Ils concernent des équipements pour la Governement Analyst Division. L’un d’eux a coûté Rs 3,2 millions. Cet équipement sert à analyser des échantillons de sang et d’urine des patients, entre autres. Cela a pour but de détecter la présence de substances toxiques ou de pesticides, ajoute encore le témoin. Puis, le second appareil a coûté Rs 2,45 millions et sert à analyser des protéines.

Le témoin devait aussi faire ressortir que le CPU sur lequel travaillait Pravin Kanakiah au bureau avait été emporté par la police à des fins d’analyse dans le cadre de l’enquête. C’est l’IT Unit qui a pris possession de l’appareil pour qu’il soit examiné précise le témoin.

Concernant sa relation avec le défunt, Prakash Babeea a expliqué qu’il tenait une relation strictement professionnelle avec lui. La magistrate Ameerah Dhunoo qui a pris le relais a demandé au témoin : Vous le connaissiez depuis plus de sept ans. Vous l’appeliez par son prénom ?

PB : Non

AD : Quel état de votre relation ?

PB : Purement professionnelle.

AD : M.Kanakiah était votre ami ?

PB : Non

AD : Vous connaissiez sa femme ?

PB : Non

AD : Dans ce cas, pourquoi vous avez-t-elle confié qu’elle souhaitait connaître la raison pour laquelle son mari est décédé ?

PB : En fait, lorsque son mari était porté manquant, elle était venue au bureau. C’est à ce moment que j’ai fait sa connaissance. Et j’étais aussi présent le jour de l’enterrement. Elle m’avait dit qu’une contre-autopsie était en cours car le cadavre portait de multiples blessures. Je lui ai confié qu’il faut connaître la raison derrière.

AD : Y a-t-il des anomalies qui ont été détectées dans le travail de Pravin Kanakiah ?

PB : Non. Le seul problème que nous avons eu, c’est que le store où était conservé le stock d’équipements était en désordre.

La prochaine séance est fixée pour le 29.

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