Pour la période de six mois se terminant au 31 décembre 2024, le groupe Ciel affiche une croissance de son chiffre d’affaires, qui atteint Rs 18,9 milliards, en hausse de 6% par rapport à la période correspondante en 2023. L’EBITDA atteint Rs 3,6 milliards, avec une marge de 19,3 %, bénéficiant de la croissance soutenue des pôles textile, santé et finance. Les résultats de ce semestre reflètent également l’impact des révisions salariales, tandis que l’exercice précédent avait bénéficié d’un gain exceptionnel lié à la vente d’un terrain à Ferney. Le bénéfice net pour le semestre s’élève à Rs 2 milliards contre Rs 2,7 milliards pour la période correspondante en 2023.
Présent dans six secteurs d’activités (textile, services financiers, santé, hôtellerie, foncier et agro) et plus de 10 pays en Afrique et en Asie. Ciel emploie 37 500 collaborateurs. Pour le semestre concerné, le flux de trésorerie disponible s’élève à Rs 518 millions, reflétant des besoins accrus en fonds de roulement dans le pôle textile, liés à l’augmentation des capacités de production dans le segment Woven en Inde, ainsi qu’aux besoins d’investissement dans l’ensemble des pôles.
La dette nette s’établit à Rs 14,2 milliards, en légère hausse en raison des financements stratégiques alloués aux pôles santé et hôtellerie, ainsi qu’aux investissements en cours. Le ratio d’endettement s’élève à 28,2 %. Guillaume Dalais, Group Chief Executive, explique que « notre présence en Afrique de l’Est et en Inde, associée à notre capacité à générer plus de la moitié de nos revenus en devises étrangères, renforce notre agilité pour évoluer dans un environnement volatil et saisir de nouvelles opportunités de croissance. »
Au niveau du pôle hôtellerie, Sun Limited a finalisé sa restructuration en deux entités distinctes, toutes deux cotées, renforçant ainsi son positionnement stratégique. Le pôle enregistre un chiffre d’affaires de Rs 4,4 milliards, soutenu par une hausse de 12,5 % du RevPAR (revenu par chambre disponible) dans le portefeuille Sunlife. Toutefois, la fermeture prolongée du Shangri-La Le Touessrok pour rénovation et une dynamique de réservations plus modérée dans le portefeuille Riveo ont atténué la performance globale. Le bénéfice net après impôt atteint Rs 490 millions, intégrant le prélèvement Corporate Climate Responsibility Levy de 2 % sur les profits imposables et une réduction des gains de change par rapport à la période précédente.
La filière Textile enregistre une progression de 5 % de son chiffre d’affaires, à Rs 8,5 milliards, porté par la hausse des volumes de ventes dans le segment Woven en Inde, où la demande continue de croître, ainsi que dans le segment Knitwear dans la région. Le bénéfice net après impôt atteint Rs 427 millions, bénéficiant d’une performance plus stable sur l’ensemble des segments.
Le chiffre d’affaires du secteur de la Finance progresse de 9 %, atteignant Rs 3 milliards. Le bénéfice net après impôt s’élève à Rs 911 millions, en hausse de 16 %, porté par la réduction des provisions IFRS 9 supplémentaires chez BNI. La part des résultats de Bank One attribuable au groupe atteint Rs 178 millions, en progression de 2 % sur la période correspondante.
Le segment de la santé est en augmentation de 20 %, avec son chiffre d’affaires, atteignant Rs 2,7 milliards, soutenu par les solides performances opérationnelles des cliniques à Maurice et en Ouganda, ainsi que par la contribution continue de C-Lab dans ces deux régions. Le bénéfice net après impôt enregistre une hausse de 23 %, atteignant Rs 196 millions.
L’mmobilier progresse de 39 % pour afficher Rs 164 millions, avec l’extension de la surface locative disponible et une revalorisation des loyers dans le portefeuille Evolis. L’acquisition récente d’un entrepôt et d’espaces de bureaux devrait générer des revenus additionnels à partir du troisième trimestre. À Ferney, la construction du projet Farm Living et l’aménagement des infrastructures générales ont démarré au deuxième trimestre.
Le pôle Agro contribue des bénéfices de Rs 178 millions, en recul par rapport à la même période l’an dernier, principalement en raison de la baisse généralisée des prix du sucre dans toutes les zones d’activité. Chez Alteo, l’amélioration des résultats du segment Immobilier a partiellement atténué la baisse de la production de sucre, impactée par une récolte de canne plus faible et une pression accrue sur les prix.
Les opérations de Miwa en Tanzanie ont connu une forte reprise de la production pour cette récolte, mais la baisse des prix sur le marché local liée au surplus d’importations a pesé sur la performance. Au Kenya, la production a été affectée par une réduction de la disponibilité de la canne des planteurs.