Dans ses explications à un comité disciplinaire, le dénommé Jitendra Bissessur, implique un Top Gun de la BoM Tower
Les premiers éléments de l’exercice de Forensic Auditing de la gestion des Rs 82 milliards en devises étrangères, représentant des réserves de la Banque de Maurice, transférées à la Mauritius Investment Corporation Limited (MIC) sous le couvert de la pandémie de Covid-19, sont des plus accablants. Et l’un des premiers Top Guns, visés par cet exercice d’état des lieux des finances publiques, n’est autre que l’ancien Chief Executive Officer de cette même institution, le dénommé Jitendra Bissessur, un des Blue-Eyed Boys de Lakwizinn du Prime Minister’s Office, démantibulée par le Bate Kondire sans appel du 10 novembre dernier. C’est ce qu’a appris en fin de semaine Le-Mauricien de sources dignes de foi alors dans les hautes sphères de la Bank of Mautitius Tower, c’est le devoir de réserve, sinon l’obligatiion du secret bancaire, qui est respecté.
En tout, le montant de la fraude, car c’est une fraude dans le sens le plus large du terme, est de l’ordre de 1 million de dollars américains (Rs 46 millions), somme qui a été détournée et empochée avec la complicité des Top Guns à la Banque de Maurice. Presque à la veille des dernières élections générales. A cette étape de l’audit en cours des Rs 56,8 milliards déboursées à la fin de septebre par la Mauritius Investment Corporation Limited, avec la fraude confirmée dans les livres offciels, c’est le Chief Executive Officer, Jitedra Bissessur qui a été rattrapé. Pour ne pas dire Pants Down!
Au lendemain de la proclamation des résultats des élections générales et avec le limogeage de l’ancien gouverneur de la Banque Centrale, Harvesh Seegoolam, et ses deux Deputy Governors, Jitendra Bissessur, qui était On Leave de son poste à la Banque de Maurice, a cru nécessaire d’entamer des démarches pour son retour. Toutefois, l’enquête sur la gestion des fonds de la MIC avait déjà atteint un stade bien avancé.
La nouvelle hiérarchie de la Banque Centrale, avec la nomination de Rama Sithanen, avait objecté formelle à ce retour au Permanent and Pensionable Establishent. Le principal concerné fut confronté à ce déboursement d’un million de dollars américains (Rs 46 millions) sans aucune des conditions attachées au terme de la Term Sheet imposée pour toute demande d’aide au guichet de la MIC. Donc, un prêt consenti à fonds perdus des réserves de la Banque Centrale.
Comme explication, l’ancien CEO de la MIC a fait comprendre qu’il avait reçu des directives From Higher Quarters de la BoM Tower et qu’il n’avait d’autre choix que d’obtempérer. Dans cette perspective des développements majeurs sont à prévoir dans la mesure où Jitendra Bissessur se prépare à balancer des noms.
D’autres sources avancent que les fonds de la MIC constituent une boîte de Pandore et que le pays n’est qu’au début des révélations compte tenu de l’enjeu des Stakeholders , ayant bénéficié de ces largesses.