Assemblée nationale : Boycott et protestations de l’opposition PTr/MMM/ND

Le nom d’Adrien Duval en tant que Speaker, proposé par le PM, Pravind Jugnauth, et secondé par le DPM, Steven Obeegadoo

- Publicité -

Le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval, qui avait pris place dans les travées de l’opposition en compagnie de Patrice Armance, accusé de « manz banann dan debout »

L’installation d’Adrien Duval au poste de Speaker de l’Assemblée nationale hier n’a pas été de tout repos. Pourtant, le script de l’opération Efase Refer avec la nomination du candidat battu du Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD) aux élections du 7 novembre 2019 à Curepipe/Midlands (No 17), et dont la pétition électorale avait été parmi les premières à être rejetées par la Cour suprême, avait été élaboré au détail près. Le nom du fils du leader du PMSD à ces importantes fonctions à la tête du Temple of Democracy avait été proposé par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, et secondé par le Deputy Prime Minister et leader de la Plateforme Militante, Steven Obeegadoo. Une façon de transmettre ce message d’unité au sein du gouvernement devant ce nouveau développement politique à la veille des prochaines élections générales. De son côté, le leader du Muvman Patriot Morisien, Alan Ganoo, a été envoyé au front face à la presse pour dénoncer le show politique de l’opposition parlementaire PTr/MMM/ND.

De son côté, l’ancien leader de l’opposition, jusqu’à la veille du 1er mai, et leader du PMSD, Xavier-Luc Duval, a préféré garder un pied dans l’opposition, en dépit de l’intégration de son fils au sein de l’équipe gouvernementale. En compagnie de Patrice Armance, il avait pris place dans les travées réservées à l’opposition, poussant cette dernière, en l’occurrence Rajesh Bhagwan du MMM et les dirigeants de Linion Moris, à le dénoncer pour « manz banann dan debout ».

N’empêche que Xavier-Luc Duval n’a pu s’empêcher de se joindre aux membres de la majorité gouvernementale pour applaudir le successeur de Sooroojdev Phokeer, the Best Political Goalkeeper money can buy so far. et ce, après la présentation du portrait d’Adrien Duval par le Leader of the House, qui a jusqu’ici systématiquement dénoncé les pétitions électorales. Pour les besoins de l’élection du Speaker d’hier, silence radio, d’autant plus que celui qui avait secondé la motion n’était autre que le candidat qui avait remporté le scrutin au No 17, et qui avait fait l’objet de pétition en Cour suprême.

Entre-temps, la tension montait à l’extérieur de l’hémicycle, avec les parlementaires PTr/MMM/ND, qui avaient boycotté cette partie des travaux, donnant de la voix. « Illégal », « Immoral », « Shame ! » Viol de la Constitution »… Tels étaient les slogans en fond sonore des procédures de prestation de serment.

À un certain moment, le groupe de parlementaires de l’opposition avait envahi l’entrée de l’hémicycle en reprenant à chœur les slogans hostiles. Adrien Duval a été pris de court par cet accueil. Il venait à peine d’entamer son discours de remerciements au Premier ministre que les clameurs de protestation couvraient déjà son intervention.

Le Speaker fraîchement installé devait solliciter l’assistance de la Clerk du Parlement au sujet de la marche à suivre. Et ce, à deux reprises. Finalement, il allait interrompre son discours en déclarant : « I shall resume my speech at a later stage. » Il devait alors sur le champ lever la séance.

SÉANCE ÉCLAIR EN L’ABSENCE DE L’OPPOSITION

Le ministre Bholah : « L’AML/CFT Bill est un projet de loi complet et avant-gardiste »

L’Anti-Money Laundering and Combatting the Financing of Terrorism and Proliferation (AML/CFT) Bill a été le premier projet de loi adopté par l’Assemblée nationale sous la présidence d’Adrien Duval, et en l’absence des membres de l’opposition. Ces derniers avaient en effet bruyamment manifesté dans les couloirs de l’hémicycle lors de la cérémonie de prestation de serment, forçant le Speaker à suspendre la séance.

À la reprise des travaux, le leader de l’opposition, Arvin Boolell, étant absent de l’hémicycle, il n’y a pas eu de Private Notice Question. Le ministre des Finances, Renganaden Padyachy, a par conséquent présenté en première lecture le Finance Bill et le Maurice Stratégie Board Bill, alors que pour l’AML/CFT Bill, le ministre Sunil Bholah a été le seul intervenant avec le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale, dont les travaux ont été ajournés à mardi.

Le projet de loi vise à modifier divers textes législatifs en vue de répondre aux normes internationales du Groupe d’action financière (GAFI) sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, et de prévoir des dispositions à cet égard. « Ce n’est pas seulement un exercice technique, mais une étape essentielle pour s’assurer que notre cadre demeure résilient », estime le ministre Bholah, qui fait état « de progrès remarquables » réalisés par le gouvernement pour améliorer le cadre de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, propulsant Maurice au premier rang des juridictions classées conformes ou largement conformes aux 40 recommandations du GAFI.

Le nouveau cadre légal apporte des amendements à 16 législations, dit-il, citant entre autres le renforcement des pouvoirs des superviseurs, l’amélioration du cadre de la propriété effective et le renforcement de la coopération internationale pour un échange rapide et constructif d’informations.

Pour le ministre Bholah, « le projet de loi est un témoignage de l’engagement du gouvernement à maintenir l’intégrité de l’écosystème financier et à établir un cadre résilient capable de résister à la complexité et au dynamisme des transactions financières mondiales ». Il affirme que l’adoption de cette loi entraînera d’autres progrès importants dans le mécanisme de réglementation et de surveillance. « En améliorant nos normes de conformité et la portée de la surveillance, nous permettrons à nos institutions de mieux détecter et prévenir les crimes financiers, et d’y réagir efficacement », rassure-t-il.

En conclusion, le ministre a déclaré qu’avec cette loi, une étape importante était franchie vers l’excellence en matière de réglementation et de surveillance financières. « Il s’agit d’un projet de loi complet et avant-gardiste, qui permet de relever les défis actuels, mais aussi d’anticiper les risques futurs », dit-il.

Ambiance électrique dans les couloirs

Tous les parlementaires de l’opposition, à l’exception du duo Xavier-Luc Duval-Patrice Armance, sont restés hors de l’hémicycle le temps de la séance d’intronisation d’Adrien Duval. Les membres de l’alliance PTr-MMM-ND se faisaient entendre dans les couloirs de l’Assemblée nationale alors que Nando Bodha manifestait devant l’Hôtel du Gouvernement avec les membres de son parti, Linion Moris.

Le ton était déjà donné lors du point de presse du leader de l’opposition Arvin Boolell, avec à ses côtés le leader du MMM, Paul Bérenger, et tous les parlementaires de l’alliance PTr-MMM-ND, même ceux qui sont sous le coup d’une expulsion décidée par l’ancien Speaker Sooroojdev Phokeer, les Rajesh Bhagwan, Eshan Juman et Joanna Bérenger. Ces derniers avaient décidé de se présenter dans les National Assembly Precincts en dépit de leur suspension.

Peu avant 16h, le couloir menant à l’hémicycle avait été pris d’assaut par les députés de l’opposition PTr-MMM-ND. Adrien Duval avait déjà pris place au sein de l’hémicycle attendant le début de la séance. Xavier-Luc Duval allait être hué à son arrivée et traité de vander. « To manz banann dan debout », a-t-on aussi entendu.

La Clerk de l’Assemblée nationale, Urmila Ramchurn, s’est pointée pour expliquer aux parlementaires suspendus qu’ils ne pouvaient assister à cette séance. « Ou finn donn direktiv ki pa gagn drwa les rantre ? » lui a demandé Paul Bérenger. « Suspended pa gagn akse. Standing Orders ki dir sa », a répondu la Clerk. « Zot mem finn avoy nou konvokasion », ont soutenu en chœur les Bhagwan, Juman et Bérenger, faisant comprendre qu’ils avaient reçu la convocation du bureau de la Clerk.

La Clerk, qui s’était retirée pour se renseigner au sujet de cette convocation, est revenue à la charge pour s’expliquer. « Mo pa’nn dir zot vini. Dan mail ki mo’nn avoye, IT kan mo’nn dir Upload, mo’nn dir please note qui ena trwa depite ki suspended. Pou zot reintegre bizin ena enn mosion. As at now pa finn ena mosion. Sa mesaz lor WhatsApp-la pa anlev ou sispansion », devait-elle ajouter.

Le Deputy Speaker Zahid Nazurally, qui faisait entrée à son tour, allait s’enquérir de la situation. « Lapolis pe dir nou pa rantre », lui a expliqué le Whip de l’opposition. « Kifer ? Nou tou bizin rantre. Nou’nn vinn travay pou lepep », a répondu le membre de la majorité, mais les policiers sont intervenus pour bloquer les parlementaires suspendus. Au final, la séance allait débuter avec les parlementaires du PTr-MMM-ND restant derrière la porte de l’hémicycle.

Au moment où le Premier ministre Pravind Jugnauth a prononcé le nom d’Adrien Duval comme nouveau Speaker, des cris de protestations se faisaient entendre avec des slogans : « Vander ! Ilegal ! Laont ! ». Le Deputy Speaker était, lui, dehors avec les membres de l’opposition PTr-MMM-ND. « Ou ki bizin asiz laba. Dapre Konstitision ou ki bizin prezide. Bannla pe fer enn zafer ilegal. Si ou pa laba, bannla pe ranplas ou ? Ou bizin pa aksepte sa », lui faisaient comprendre Paul Bérenger, Arvin Boolell et Patrick Assirvaden.

Au moment où Adrien Duval avait entamé son discours de remerciements, les députés de l’opposition avaient pénétré au sein de l’hémicycle pour faire entendre leur désaccord, ceux qui étaient suspendus bloqués par la police.

« Ilegal. Kriminel. Manz banann dan debout. Bann kloun », lançaient-ils en direction des membres de l’opposition. « Zot pe viol Konstitision, shame ! » scandaient les députés PTr-MMM-ND.

« Laont. Zot bann vwayou. Asize. Zot mem bann vwayou. Depi lontan zot finn vand zot », rétorquait le ministre des Finances, Renganaden Padayachy. « Laont lor to mem, bann boufon », répondait Franco Quirin.

Adrien Duval ne pouvait plus continuer avec son discours, pris de court par les évènements, jetant un œil sur son père puis cherchant à savoir que faire de la Clerk. « Latet koton », ajoutait le Premier ministre, Pravind Jugnauth. « Ale ale ale », lançait Paul Bérenger en direction de Xavier-Luc Duval, qui est resté sans broncher, préférant « tap latab » pour son fils. « Al get Gooljaury to fer bien. Gooljaury pe rod twa », pouvait-on entendre parmi ceux qui protestaient.

Adrien Duval, qui ne pouvait gérer la situation, a dû lever la séance. « Al lakaz direk », lui ont fait comprendre les membres de l’opposition PTr-MMM-DN. Le nouveau Speaker n’a eu d’autre choix que sortir du côté gauche de l’hémicycle au lieu de la droite, comme c’est le cas pour éviter tout contact physique avec l’opposition.

Linion Moris

«Eleksyon Adrien Duval li enn la-ont pu PMSD»

Des membres de Linion Moris (LM) ont tenu une manifestation pacifique devant l’Assemblée Nationale hier pour protester contre l’élection d’Adrien Duval au poste de Speaker.

« C’est un jour triste pour la démocratie où un membre du Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD), fils de l’ex-leader de l’opposition Xavier Luc Duval, est devenu Speaker. C’est ce même XLD, qui s’est opposé aux actions gouvernementales pendant ces quatre dernières années», affirme Jean Claude Barbier.

Il se demande « kouma PMSD inn kapav aksepte enn tel of alor ki li kombat gouvernma sa ban dernye lane-la. Eleksyon Adrien Duval li enn la-ont pou PMSD, pou Xavier Duval ek Premye minis ki bafoue la demokrasi. »

De son côté, Rama Valayden affirme que «LM pou tas ar zot lor terin» afin de convaincre de ce qui reste de l’électorat du PMSD de changer de camp. Il estime que la population est en droit de savoir ce qui s’est déroulé derrière les rideaux autour de la nomination d’Adrien Duval. Il affirme que « nou pe rod enn Speaker ki ena inparsialite, ki maitriz prosedir parlman, ki ena la sazes, ki pa soular ek ki pa gagn case. Nou oule enn Speaker prop ek drwat. »

Par ailleurs, Nando Bodha a refusé d’entrer au Parlement pour assister à l’élection du nouveau Speaker. « Nous voulons pas participer à cet élection comme il se déroule actuellement avec enn Pravind Jugnauth ki viol la demokrasi », dit-il ajoutant que « le Premier ministre a fait du Speakership un institution politique qu’il utilise pour sa survie et stratégie politique.».

D’ailleurs, il réclame un face-à-face avec Pravind Jugnauth sur la réalité à Maurice car « Premye minis pa paret konsian ki pe pase dan pei.»

Des policiers avaient été déployés sur place pour veiller au grain alors que Rama Valayden n’a pas apprécié que des officiers tentent de prendre les noms des manifestants. D’ailleurs, les participants ont veillé que le nombre ne dépasse pas à aucun moment 11.

Xavier-Luc Duval : « Ce n’est pas moi qui ai proposé le nom d’Adrien Duval comme Speaker »

Dans une déclaration diffusée hier soir le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval affirme que ce n’est pas lui qui a proposé le nom d’Adrien Duval comme Speaker mais le Premier ministre. Il souhaite qu’Adrien Duval fasse honneur à son grand-père Gaëtan Duval.

“Ce n’est pas moi qui ai proposé le nom d’Adrien Duval comme Speaker. La proposition est venue du gouvernement et d’ailleurs Adrien a remercié, dans son discours, le Premier ministre. Je suis extrêmement fier de sa prestation aujourd’hui devant autant d’injures, devant autant de méchancetés. Moleker fermal mais on a laissé passer au nom de la démocratie. Je suis content pour lui. Je suis sûr qu’il va tenir le drapeau mauricien très haut, qu’il va faire honneur à la démocratie parlementaire et qu’il va faire honneur à son grand-père Gaëtan Duval »

Alan Ganoo, ministre du Transport terrestre

« Zot finn konport zot kouma bann vwayou parlmanter »

Le camp gouvernemental a réagi à la suite de la situation hostile, qui s’est développée au sein de l’hémicycle lors de  l’élection d’Adrien Duval comme nouveau Speaker de l’Assemblée nationale. Les ministres Alan Ganoo, Maneesh Gobin et Soodesh Callichurn ont été envoyés en première ligne après la séance d’hier.

« Zot fin konport zot kouma bwan vwayou parlmanter. Se enn konportman infect de lopozision. Nou soke. Ala tet de sa group ki pe manifeste, misbehave, le doyen de nou Parlman Paul Raymond Bérenger. Se enn kou poignar dan demokrasi parlmanter », déclare le ministre du Transport, se disant choqué par ce qui s’est passé.

« Seki finn arrive de la par lopozision du zame-vu, san presedan. Mo finn dan lopozision dan le pase. Mo enn vie parlmanter. Tre souvan dan le pase finn ena bann moman intans, konfli. Me mo panse zame fin arive sa, kot lopozision vinn dan parlman manifeste kriye fer tapaz insilte Speaker ek so papa ek anpes bon deroulman parlman », poursuit-il.

Il a dénoncé l’entrave au déroulement des travaux parlementaires suite à ces agissements. « Telman bannla finn fer tapaz, Speaker finn bizin kit la Chambre ale. Parlman oblize ena tansion. Se enn plas kot ban dimounn ek bann lide diferan vinn konfront zot, vin opoz zot. Me selman ena enn lalign rouz ki zame enn konpozan parlman bizin depase. Zame mo ti atan bannla konport zot san sa fason la », trouve Alan Ganoo.

Il a fait ressortir que cette démarche de l’opposition PTr-MMM-ND était préméditée et planifiée. Il précise qu’il n’y a rien d’illégal dans la procédure adoptée pour l’élection du nouveau Speaker. « Zot pe dir Deputy Speaker ki ti bizin prezide, se fo. La prosedir ki nou’nn swiv, sa mem fin adopte dan le pase. Clerk demande si ena propozision ek Premie minis finn fer so propozision », dit-il.

« Ki lalyans PTr-MMM ena kont pou regle ek Xavier-Luc Duval, zot gagn drwa. Linn kite, linn afebli lalyans la. Zot gagn drwa pa kontan. Regle sa kont la lor platform politik, dan kongre, dan meeting e non pa swazir Parlman pou fer dezord kan so garson pe nome », s’insurge Alan Ganoo.

Il a laissé entendre que le Premier ministre a consulté ses partenaires politiques avant d’aller de l’avant avec le choix d’Adrien Duval. « Li finn fer sa avek nou kolaborasion. Nou finn asize nou’nn koze. Nou finn dakor. Si nou ti kont PMSD nou pa ti pou pran pozision ki nou’nn pran », maintient-il.

Le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, a fait part que les membres de l’opposition suspendus de l’Assemblée nationale ne devaient être au Parlement. « Zot finn rod fors laport pou rantre. Zot ti pe lans tou sort kalite kalifikatif. Mem bann juron. Zot fnin disrupt the proceedings », réitère-t-il.

De son côté, l’Attorney General et ministre des Affaires étrangères, Maneesh Gobin, a déploré que le personnel de l’Assemblée nationale a été bousculé. Il a soutenu que toute la procédure pour l’élection d’Adrien Duval a été suivie selon les provisions constitutionnelles et les Standing Orders de l’Assemblée nationale, rappelant le cas d’Ajay Daby le 4 décembre de 1990, citant des extraits du Hansard. « The clerk invited the House… », a-t-il mis en avant. Il a aussi fait référence au cas de Kailash Purryag en 2012. « Se Clerk ki fer sa. Beyond any doubt. Pe vin isi pe vin fer lepep krwar ilegal », dit-il.

 

Arvin Boolell, leader de l’opposition

« Ils ont provoqué le départ de Phokeer pour une alliance politique »

« C’est une séance illégale. Ce gouvernement n’a pas de légitimité. Le Deputy Speaker aurait dû avoir présidé cette séance. Tous les parlementaires ont reçu la convocation pour être présents. Malheureusement ils ont utilisé la police. Il y a un ou deux policiers qui ont mal agi. Sur le dos d’un Speaker malade, ils ont conclu une alliance politique.

« Il ne reste plus que trois séances, cela n’aurait rien coûté de laisser le Deputy Speaker présider les travaux. Ils ont provoqué le départ de Phokeer pour faire une alliance politique. Le Parlement ne peut fonctionner ainsi. Le Deputy Speaker est perdu. Il aurait dû exercer son droit. Ils lui ont tourné le dos. Il aurait dû avoir le courage d’exercer son droit. »

Paul Bérenger, leader du MMM

« Enn viol konstitision divan nou lizie »

« L’article 50 de la Constitution est clair. Le Deputy Speaker était là. Ce n’est non seulement son droit constitutionnel mais aussi son devoir de présider cette séance. Le gouvernement, le soi-disant nouveau Speaker et la Clerk sont complices d’un viol de la constitution. Pa enn badinaz sa. Enn viol konstitision divan nou lizie. Lalwa kler. Nous demandons qu’on enlève les suspensions de nos trois parlementaires. Ce qui s’est passé est grave. Nous allons consulter nos hommes de loi car il y a clairement un cas juridique dans cette démarche. »

Kushal Lobine des Nouveaux Démocrates

« XLD et Armance doivent s’asseoir avec le GM ! Zot plas lot kote »

« Un jour triste pour la démocratie. En tant qu’un jeune parlementaire on ne peut voir un acte illégal, immoral de la part des soi-disant défenseurs de la démocratie. Une élection d’un Speaker illégitime. Indécent de la part de XLD et d’Armance de siéger au sein de l’opposition. Ils ont conclu une alliance sur le dos du peuple. Ils ont fait acte de traitrise envers l’alliance PTr-MMM-ND. Zot plas lot kote, pa vinn menaz lopinion piblik. Ou’nn fer enn lalyans, ou fin met ou piti Speaker, ilegal. Al asiz ek gouvernman laba .»

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -