Véronique Leu-Govind, Junior Minister aux Arts et à la Culture, a estimé que durant les 10 dernières années le gouvernement du MSM a « torpillé le bureau du DPP ». Elle a affirmé par là même que « notre pays a traversé une grave crise institutionnelle avec le conflit entre le commissaire de police et le DPP. Nos institutions étaient gangrenées par le gouvernement MSM, avec la complicité d’un commissaire de police qui a abusé de ses pouvoirs à des fins politiques ».
D’après elle, la compétence et l’expérience n’étaient plus un critère de promotion au sein de la force policière : « La police, censée nous protéger, était devenue un motif de peur. Planting, arrestation sélective, abus du recours aux charges provisoires, un climat d’oppression s’est installé. Notre pays était devenu un État policier au service d’une politique dirigée par le MSM ». Véronique Leu-Govind indique que le judiciaire demeure le dernier rempart. Profitant de l’occasion de son intervention parlementaire d’hier, la Junior Minister a déploré l’attaque sur l’indépendance du judiciaire à l’époque par l’ex-PM, qui aurait qualifié un Court Ruling en particulier comme étant « enn zizman bankal ». Elle a établi un parallèle avec le présent gouvernement, « qui n’a pas interféré avec le travail de la Financial Crimes Commission suite à l’arrestation de Pravind Jugnauth »
D’autre part, Veronique Leu-Govind avance que « le MSM a toujours voulu diriger le DPP » et cite l’exemple de l’introduction de la Prosecution Commission en 2016. Il souligne qu’à l’époque Adrien Duval avait démissionné à cause de ce sujet et déplore que ce même PMSD s’est associé au même MSM l’année dernière pour les élections générales.