David Sauvage, un des militants de Rezistans ek Alternativ, a reçu ce mardi 19 février, la visite d’éléments de la CID à son domicile. Une démarche que le parti de gauche qualifie de « tentative de répression » de l’État, David Sauvage étant très actif sur le dossier de la protection de l’environnement, et des “wetlands” en particulier. Il est même convoqué au poste de police de Vacoas, demain 21 février.
Soupçonnant une possible arrestation, ReA parle d’une « charge fabriquée » dans le sillage de la campagne contre le projet d’hôtel de New Mauritius Hotels (NMH) aux Salines, Rivière- Noire. Pour Dany Marie, membre du comité national de ReA, c’est surprenant que « subitement, le CID de Vacoas cherche à interpeller David Sauvage, fer de lance dans la campagne pour la protection des “wetlands” et contre les risques d’inondations ».
Cette action, souligne le parti, relève de la « répression de l’État ». Le membre du comité rappelle que le vice-Premier ministre avait récemment « cautionné publiquement les intimidations contre les membres de ReA, les qualifiant de saboteurs ». Il poursuit : « Le public mauricien a été témoin de la virulence de ses propos. » ReA rappelle également que David Sauvage a logé une plainte au Tribunal de l’Environnement contre le projet de construction d’hôtel aux Salines, Rivière- Noire, par le groupe NMH (Beachcomber).
Le parti dénonce les tentatives d’intimidations envers David Sauvage et sa famille, appelant les « amoureux de la nature à se montrer solidaires de David Sauvage ». De plus, rappelle Dany Marie, le 6 février, le CID était à la recherche d’Ashok Subron pour une manifestation contre le “deal papa-piti”, qui s’est tenu en 2017.
ReA voit dans cette démarche que le régime au pouvoir et le gros capital « n’arrivent pas à justifier leurs actions anti-écologiques, pouvant entraîner la mort des personnes ». En contrepartie, estimet- il, « lapolis ek taper inn marye pike pou sey intimid bann aktivis ». ReA se dit « convaincu » de son action pour la protection des “wetlands”, qui vise à protéger les Mauriciens des inondations. Il demande à ces derniers de se montrer « solidaires » de David Sauvage et d’Ashok Subron devant cette tentative de « répression d’État ». Le parti ajoute : « Leta, ek gro kapital pe panike, zot pe sey intansifye intimidasion kont bann militan Rezistans ek Alternativ ek bann mouvman dan lekel nou byen aktiv kouma AKNL. »