« Un exercice de vérification sur le marché a révélé qu’aucun des ventilateurs mis en vente ne porte une indication quant à la conformité aux normes. » C’est ce qu’observe la Consumer Advocacy Platform (CAP). Si la plupart portent la marque CE, ce qui « n’implique nullement que tous les autres ventilateurs soient à risque », précise la CAP, il y a par contre un manque d’informations concernant les normes selon lesquelles ils seraient conformes, « et ce en respect du droit des consommateurs à l’information ». L’Ong déplore de même un manque d’informations concernant le débit d’air et les décibels.
La CAP rappelle que les ventilateurs sont des produits dont l’importation est contrôlée selon les Consumer Protection Regulations 2017. « Ainsi, le dédouanement de ces produits n’est possible que si l’importateur dispose de certificats de conformité appropriés. Ces documents doivent attester que les produits importés sont conformes aux normes IEC 60335-2-80 ou EN 60335-2-80. »
Or, selon les vérifications sur le marché par la CAP, aucun des ventilateurs mis en vente ne porte une indication relative à la conformité aux normes. Pour la CAP, « les ventilateurs ayant obtenu le feu vert du MSB devraient porter une étiquette mentionnant les normes auxquelles ils sont conformes, et ce en respect du droit des consommateurs à l’information ».
L’organisation pour la défense des consommateurs souligne que la plupart des modèles utilisent un rotor et des pales, dont le diamètre varie de moins de 10 cm à 90 cm pour les brasseurs d’air les plus puissants. Et que le débit d’air est l’une des caractéristiques les plus importantes pour choisir un ventilateur. « Malheureusement, cette information n’est pas indiquée sur les étiquettes. À prix égal, il est conseillé d’opter pour le modèle avec le débit le plus élevé. Faute d’indication, optez pour celui avec les plus grandes pales ou la plus grande hauteur, pour les tours », conseille la CAP.
Et d’ajouter qu’il convient aussi de vérifier que la vitesse est réglable (au minimum trois niveaux) « pour pouvoir l’ajuster et la réduire si l’appareil est en face de vous ». Mais aussi, éventuellement, pour baisser le volume sonore. « Certains modèles haut de gamme peuvent être programmés pour réduire leur vitesse automatiquement afin de ne pas vous gêner en phase d’endormissement. »
Sauf si le client cherche à ventiler une zone fixe, la CAP conseille de choisir un modèle à oscillation automatique. « Le courant d’air balaiera un angle plus ou moins important devant lui pour rafraîchir plusieurs personnes ou un plus grand espace où vous circulez. L’oscillation et la vitesse se règlent parfois à l’aide d’une télécommande. Un confort appréciable quand on est écrasé par la chaleur. »
La CAP note également que le nombre de décibels produits peut être un facteur d’inconfort. « Le ronronnement, qui peut passer inaperçu en journée, devient gênant lorsque vous regardez la télévision ou dans une chambre où vous essayez de trouver le sommeil. » Là encore, la CAP relève des lacunes sur les étiquettes. « Le nombre de décibels n’est pas toujours mentionné de manière évidente. Si ça l’est, choisissez des modèles en deçà de 45 dB, soit l’équivalent d’un lave-vaisselle silencieux. »