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Selon un relevé du FAREI : Les cultures maraîchères peu affectées par les dernières pluies

Selon ce service de l’Agro-industrie, sauf imprévu, la hausse moyenne de 10 à 15% des prix aux marchés devrait se stabiliser.

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Les pluies de ces deux ou trois dernières semaines n’ont affecté que très légèrement les cultures vivrières à travers l’île, estime le Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) du ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire. A bien y voir, ces pluies devraient même être bénéfiques aux cultures maraîchères après la période de forte chaleur et de sécheresse relative, selon les techniciens de ce service spécialisé de l’Agro-industrie.

Une certaine hausse des prix des légumes a, quand même, été enregistrée ces derniers temps dans les points de vente. Des hausses qui, selon le directeur général du FAREI, Seelavarn Ganeshan, concernent surtout un nombre spécifique de produits. A l’image de la pomme d’amour qui s’affichait à entre Rs 75 et Rs 90 le demi-kilo au marché central à Port-Louis, jeudi. Ou encore la tête de laitue mise en vente à Rs 30 ou Rs 35 l’unité.

La botte de cresson s’affichait aussi au prix fort de Rs 20. De même que la carotte qui se vendait à au moins Rs 40 le demi-kilo. Sans parler des fines herbes comme le cotomili qui est, d’ailleurs, difficilement trouvable ces jours-ci sur les étals des marchés. A noter aussi que la banane semble avoir souffert de ces pluies répétées. Si le giraumon est, ces temps-ci, quelque peu rabougri ; en revanche, la ménagère peut encore se rabattre sur le brède-songe, la pipengaille, le patole et le lalo.

Le directeur général du FAREI évalue les hausses de prix enregistrées à une moyenne de 10 à 15%. Toutefois, selon lui, sauf imprévu, ces prix à la hausse devraient se maintenir durablement à leur niveau actuel. Mais il convient, quand même, de se rendre à l’évidence que l’on est encore en pleine période de survenue des intempéries. Une période qui devrait s’étendre encore jusqu’à la mi-mai, soit, jusqu’à l’arrivée de l’hiver australe réputée bien plus propice aux cultures vivrières.

Si Seelavarn Ganeshan convient que les pluies d’il y a environ deux semaines sur la côte Sud-Est au niveau des villages de Belle-Mare, Anse Jonchée et Bambous-Virieux ont causé du dégât surtout dans des plantations “d’oignons Mars”, il relativise ces dégâts dans la mesure où, explique le responsable du FAREI, ces régions ne comprennent pas la grosse majorité des plantations de légumes.

Les pluies bénéfiques La Chaumière

Il reconnaît, de même, une certaine accumulation d’eau du côté de Plaine Sophie dans les Hauts Plateaux qui a, surtout, affecté quelque peu les cultures de carottes. Quelques soucis d’inondations aussi dans le Nord, dans les environs de Calebasses. Mais en revanche, le directeur général du FAREI assure qu’ailleurs comme à La Chaumière, les pluies de ces dernières semaines ont été, davantage, bénéfiques. Le responsable de ce service de l’Agro-industrie indique qu’au terme du relevé effectué, les pertes enregistrées sont, notamment, évaluées à 25% pour le Planteau Central et entre 40 et 45% pour la région du Sud-Est plus limitée sous cultures vivrières.

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