C’est une expérience « déprimante et dont nous sommes loin d’entrevoir la solution », disent deux familles de la rue Leconte de Lisle, à Ollier. Selon elles, leur vie quotidienne est rythmée par de la musique mise à plein volume provenant du deuxième étage d’une propriété utilisée comme auberge à une vingtaine de Malgaches travaillant à une usine située dans le quartier.
Propriété qui n’aurait, selon eux, pas le droit d’opérer. Par ailleurs, ces deux familles fustigent la municipalité de Quatre-Bornes pour avoir permis à « someone doing a business of plaques pour coffrages and who is living opposite to our residences » d’opérer. Le litige s’articule autour du fait que « the businessman uses two big lorries that causes obstruction each time they get in and out of his property », écrivent-elles dans une lettre.
Les deux familles font ressortir que leurs tentatives de discussion avec les locataires malgaches se révèlent vaines, car « à chaque fois, il y en a un ou plusieurs d’entre eux qui se renvoient la balle, disant qu’ils vont passer le message à leurs collègues de l’usine ». Ils s’interrogent sur le rôle de l’Emergency Response Unit (ERS), de la police de l’Environnement et la mairie de Quatre-Bornes qu’ils ont contactées pour mettre fin à ce problème de pollution sonore et « qui perturbe notre quotidien, parfois à des heures indues », font-ils ressortir.
Ces deux familles formulent aussi des griefs contre leur voisin d’en face, « dont les camions, transportant des plaques de coffrage, obstruent bien souvent le passage devant l’enceinte et qui nous empêchent de sortir nos voitures ». Elles jugent « hallucinant qu’après une ‘hearing’ entre les deux parties », la municipalité de Quatre-Bornes ait octroyé un permis d’opérer à l’entrepreneur. Elles n’ont d’autres choix, affirment-elles, que d’entamer des poursuites en justice contre ladite personne, qui opérerait sans un Building Permit. Les deux familles ont pris la résolution de déposer une plainte à l’Environment & Land Use Appeal Tribunal à cet effet.