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Plaintes des usagers de la route : Parcours du combattant pour rouler dans la capitale

Les usagers de la route sont nombreux à se plaindre de la détérioration de la circulation dans la capitale. « Inn vinn enn kalver pou roule dan porlwi aster », affirme ainsi un habitant de Sainte-Croix. Ce dernier avance que, les jours de semaine, pour rallier son lieu de travail, près de la gare Victoria, « il faut compter entre 45 minutes à une heure pour un parcours d’environ cinq kilomètres ». Non seulement il faut s’armer de patience, mais il faudra faire sans la présence policière pour régler la circulation sur certains axes importants. « Ena enn lakroize kot lantre Cité Martial akot kat simin zwen. Pena robo ou lapolis laba. Saken sorti kouma li anvi. Pa mem kone ki sanla ena priorite. » En effet, le lieu, connu comme la Route de Pamplemousses, est très fréquenté, étant en effet emprunté par des milliers de véhicules sortant du nord.

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Selon nos renseignements, les élus avaient fait état de ce problème à la police dans le passé, mais la situation est depuis restée inchangée. Les différents projets infrastructurels ont aggravé la situation, selon les habitants, avec la fermeture de certaines routes alors que d’autres sont devenues à sens unique. Ils avancent également qu’il n’y a plus de “peak hours” au niveau de la circulation dans la capitale. « Peu import kot ou pase dan la zourne, pou ena ralentisman. »

Les usagers estiment par ailleurs que la situation risque d’être encore plus compliquée le samedi lorsque la saison hippique aura repris. « Nou konpran bizin ena developman. Mai met bann polisye dan bann landrwa tre frekante », disent-ils encore, avant d’ajouter que la police et les offi ciers « doivent sévir aussi contre le stationnement illégal dans certains endroits », citant notamment la rue Desforges, qui contribue au ralentissement de la circulation. « Bizin ki bann otomobilis pran zot responsabilite e met zot vehikil dan enn pozision pou pa zen lezot. »

De leur côté, les Casernes centrales avancent que plusieurs unités de police patrouillent dans la capitale en journée comme de nuit pour veiller au grain. « Les contrevenants seront verbalisés », indique la police.

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