Le démantèlement du Pay Research Bureau (PRB) n’aura pas lieu et n’est pas d’actualité. Le ministre de la Fonction Publique, Eddy Boissézon, a été catégorique sur le maintien du fonctionnement du PRB. C’est durant la conférence de presse du gouvernement, vendredi dernier, que le ministre a apporté des précisions après les déclarations et craintes émises par Rashid Imrith dans la dernière édition de Week-End sur le remplacement du PRB par un autre organisme.
“Le ministère du Service Civil avait, effectivement, fait appel à une consultante du Commonwealth Secretariat. Elle avait pour mission de préparer une stratégie visant à transformer le service civil en Public Sector Business Transformation Strategy. Parmi ses recommandations, il y avait la possibilité de revoir l’institution et les arrange- ments du PRB. Mais nous n’avons pas pris en compte cette recommandation parce que cela demande beaucoup d’études et de réflexions. Nou pa kapav dan enn sware, enn semenn, reget enn institision kouma PRB. La consultante était en déplacement à Maurice pour travailler avec le ministère de la Fonction Publique, alors que le PRB tombe sous la responsabilité du bureau du Premier ministre.
On sait très bien que n’importe quelle décision qui sera prise sur le PRB aura un impact considérable sur tous les travailleurs du service civil et des collectivités locales. Il est faux de dire que les employés sont perturbés!”, a déclaré Eddy Boissézon. Le ministre a rappelé que le PM, Pravind Jugnauth a donné des directives formelles au PRB de commencer sontravail et revoir les conditions de service et les salaires avec en vue la publication de son rapport en 2020. “Le PRB a déjà commencé ses travaux, dont les rencontres avec les partenaires, y compris les syndicats, différents respon- sables des ministères…”, a relevé le ministre de la Fonc- tion Publique. Eddy Boissézon a insisté sur l’autonomie du PRB.