« Si nous devons faire une éventuelle alliance aux prochaines élections, ce sera en fonction de la qualité des personnes dans l’autre partie et ce sera basé sur notre programme ». C’est ce qu’a déclaré le président du Mouvement Patriotique (MP) durant le congrès du parti ce dimanche.
Alan Ganoo a toutefois assuré que son parti n’a pour le moment fait « aucune alliance de négociation ou de « koz koze » » avec aucun parti politique. « Aujourd’hui nous sommes en faveur de grandir notre parti et de créer une nouvelle force. Les Mauriciens veulent une nouvelle vitrine ».
Le député de la circonscription no 14 (Savanne/Rivière-Noire) soutient n’avoir aucune ambition de devenir Premier ministre mais souhaite uniquement « une île Maurice juste et libre ». Il reste convaincu que son parti fera partie du gouvernement après les prochaines élections.
« Durant ses quatre ans, le MP a démontré qu’il était un parti sur le terrain et de proximité. Aujourd’hui, le pays est à la croisé des chemins. Dans 12 mois, le parlement sera dissout et, qu’il le veut ou non, Pravind Jugnauth sera forcé de faire les élections. Et le MP jouera un rôle déterminent durant ses prochaines élections ».
Tania Diolle, ancienne candidate du MP à l’élection partielle, a voulu passer un message simple auprès des partisans : « Reprenez le contrôle et réengagez vous ». Elle a également fait mention de problèmes tels la drogue et la violence domestique.
« Nous m’avons pas le droit de laisser notre culture politique et notre histoire démocratique être affectée parce que certains leaders veulent garder le pouvoir. Aucun leader n’est éternel », soutient Tania Diolle.
Elizabeth Jean, présidente de l’aile jeune du parti, s’est beaucoup attardée sur le fléau de la drogue et les fausses promesses du gouvernement. « Nous ne pouvons faire confiance à ce gouvernement et à ce système ». Elle a aussi tenu à rappeler aux partisans que le MP « n’est plus ce parti qui venait de prendre naissance. En 2019, nous passerons à la 5e vitesse. »