Maneesh Gobin, le ministre de la Justice, insiste sur l’importance d’une réforme électorale pour être en ligne avec l’International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR) des Nations unies.
L’Attorney General a fait une déclaration à la presse dans le cadre d’un atelier de travail organisé pour le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, au Gymkhana, à Vacoas. Ainsi, selon l’Attorney General « dans le contexte du ‘ruling’ de la National Human Rights Commission des Nations unies, notre système électoral, avec notamment le Best Loser system comme il est utilisé à Maurice, est en violation de l’ICCPR.
Une réforme électorale est nécessaire sinon nous ne respectons pas les recommandations du comité des Nations unies, ce qui n’est pas favorable à un pays démocratique comme Maurice. Il nous faut nous élever audessus des considérations politiques. Nous parlons de nation-building et cette réforme sera déterminante pour les années qui viennent et pour l’avenir du pays ».
Lors du lancement de cet atelier de travail, l’Attorney General devait aussi rappeler le combat de Maurice contre l’excision de l’archipel des Chagos, avec l’attente d’un ‘ruling’ de la Cour internationale de Justice l’année prochaine; « le processus de décolonisation pour Maurice n’est pas encore complété » a-t-il avancé. Il devait aussi mettre l’accent sur l’importance de protéger les droits des personnes âgées, le droit des enfants et le droit des travailleurs étrangers, avec pour ces derniers, de nouvelles initiatives pour qu’ils soient au courant de leurs droits avant de fouler le sol du pays.