Le président d’une école religieuse, âgé de 57 ans, n’en revient pas. Il a donné des informations à la police concernant un individu qui venait de commettre un délit, mais le sergent d’un poste de police lui aurait juste conseillé de « fer ou deklarasyon ».
Se disant « choqué » par cette « attitude désinvolte », le quinquagénaire a dénoncé ce policier au poste de Souillac, soit en dehors de la base d’opération du sergent en question. Dans sa version des faits, le plaignant avance que vers 10h ce jour-là, alors qu’il passait près de son école, il a remarqué une épaisse fumée noire dans la cour. Il serait alors tombé sur un « habitual criminal » résidant Rivière-des-Anguilles avec des rouleaux de câbles.
Le quinquagénaire, qui affirme n’avoir jamais donné la permission à cet individu d’être sur ce lieu, raconte que le suspect lui a lancé : « Mo pe bril sa bann difil elektrik-la. » Le président de l’école s’est donc rendu au poste de police de la région pour rapporter le cas, d’autant qu’il soupçonne l’individu en question d’être en possession d’objet volés. Au poste, une policière lui a déclaré qu’elle en informerait son sergent, demandant au quinquagénaire de retourner sur les lieux, ce que ce dernier a fait. De retour dans la cour de son école, l’intrus était toujours présent.
Quant aux policiers, dit le plaignant, ils ne sont jamais venus. Aussi celui-ci est retourné une deuxième fois au poste de police, où la Women Police Constable lui a assuré que le sergent était « en route ». Le quinquagénaire est donc retourné une nouvelle fois dans la cour de son établissement, où l’individu avait cette fois disparu. Entre-temps, les pompiers étaient intervenus pour éteindre le feu. Quant au sergent, il est venu « pour une inspection » et devait repartir par la suite. Plus tard, alors que le président de l’école rentrait chez lui en voiture, il a de nouveau aperçu le suspect portant sur le dos un sac en jute et se dirigeant vers une rivière. Le plaignant a alors pris contact avec le sergent pour l’en informer, mais le policier lui aurait juste conseiller de rapporter le cas au poste de police.
Déplorant son attitude, le président de l’école a préféré se rendre dans un autre poste de police pour porter plainte. Une enquête pour “setting fire within 50 mts of building” a été ouverte. La police de Souillac compte référer le cas au poste de police concerné.