Avec la baisse de température de ces dernières semaines, beaucoup de patients se présentent dans les centres de santé présentant les symptômes de grippe. Une situation normale, selon les autorités, qui parlent d’une moyenne de 5 000 cas enregistrés chaque semaine depuis la mi-juin.
Entre le 2 et le 8 juillet, 5 074 cas d’infections aiguës des voies respiratoires ont été recensés. Une semaine plus tôt, soit entre le 25 juin et le 1er juillet, le nombre de malades diagnostiqués dans les cinq hôpitaux régionaux s’élevait à 4 932, contre 5 041 entre le 18 et le 24 juin. Un chiffre qui risque d’augmenter en raison du climat sec et froid qui prévaut actuellement.
Les consultations de santé, publiques et privées, sont bondées actuellement. Les médecins ont fort à faire avec les visites de malades souffrant de grippe, fièvre, bronchite, et autres infections des voies respiratoires. Et semaine après semaine, le nombre de malades augmente. Le climat actuel en est la cause, dit le Dr Fazil Khodabocus, de l’unité des maladies transmissibles du ministère de la Santé. Si les infections respiratoires – qui provoquent écoulement du nez, diarrhée, courbatures, douleurs articulaires, maux de tête, toux et fi èvre – sont causées par des virus qui circulent tout au long de l’année, elles sont particulièrement virulentes en hiver.