A partir de la rentrée scolaire, les tarifs des vans scolaires vont augmenter sans montant fixe et en fonction des régions couvertes, entre Rs 100 et Rs 200. La décision de l’Association of School Bus Owners a comme toile de fond la récente hausse du prix de l’essence et du diesel. L’instance qui, dans le sillage de la hausse des prix par le Petroleum Pricing Committee en août dernier, avait plaidé une rallonge du délai de réclamation des opérateurs aux parents, souligne cette fois-ci que cette majoration supplémentaire demeure inévitable. Mais les parents, eux, s’indignent…
Selon l’ASBO, les opérateurs des cars scolaires n’ont d’autres choix que de répercuter cette énième hausse des prix du carburant sur les tarifs, ce qui suscite déjà des grincements de dents du côté des parents. Ils devront ainsi accorder leurs violons avec les opérateurs sur le tarif à appliquer. Or, le président de l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs, Satyadeo Tengur, ne partage pas le chiffrage effectué par l’ASBO dans le calcul de l’augmentation variable entre Rs 100 et Rs 200, en marge des majorations respectives au litre de l’essence et du diesel, entre février à décembre. Ainsi, selon lui, « cela est totalement injustifié et irrationnel », et de renchérir : « La NTA devrait intervenir et mener une enquête approfondie sur la façon dont ces gens, sans morales, sont en train de procéder de façon lucrative. »
Les parents se montrent d’autant plus courroucés que cela pèse vraiment sur leurs finances. Patrick, père de trois filles, va subir de plein fouet cette hausse. « Ayo sa fer mo latet fatige e mo fini trouve couma mo pou danss toupi ! » Une mère célibataire ayant à sa charge son fils de 7 ans abonde dans le même sens : « Je trouve bizarre qu’on nous impose à chaque fois une hausse, alors que les tickets d’autobus restent inchangés » Et de poursuivre : « Une table ronde est nécessaire, car je pense qu’il est primordial à l’avenir d’avoir, nous parents, la possibilité de donner notre avis à ce sujet. »
Vishal et son épouse ont pris la décision de conduire eux-mêmes leurs enfants à l’école en voiture : « Ce sera compliqué, mais cette situation n’est pas acceptable, surtout que le service laisse à désirer. Trop, c’est trop »