Developpement majeurs au sein de la Fédération mauricienne d’haltérophilie. L’ancien président et actuellement secrétaire administratif Poorun Bhollah devrait très bientôt prendre ses distances de cette instance alors que son successeur bénéficie, lui, d’un sursis jusqu’à fin janvier 2019 pour soumettre au TFES, les preuves qu’il avait bien été médaillé de bronze aux Championnats d’Afrique 2002 au Kenya pour bénéficier de l’allocation réservée aux anciennes gloires du sport mauricien.
C’est ce que nous a déclaré, le nouveau président Magarajen (Jimmy) Moonien lui-même suivant une décision qui a été prise mardi dernier lors d’une réunion de l’éxécutif à l’encontre de Poorun Bhollah. « Nous allons bientôt émettre un communiqué en ce sens », indique le président lui-même impliqué dans une controverse liée au State Recognition Allowance Scheme. Il avait récemment restitué les allocations qu’il avait perçues d’octobre 2017 à octobre 2018 au TFES. Cette instance, dit-il, lui a accordé un délai qui s’étend jusqu’à fin janvier 2019 pour justifier qu’il a bien été médaillé de bronze en 2002 aux Championnats d’Afrique du Kenya. « Pour l’heure, j’attends toujours une réponse de l’International Weightlifting Federation et de l’African Weightlifting Federation pour avoir mes preuves. »
S’agissant du cas de Poorun Bhollah, le MJS avec l’avis du State Law Office avait statué qu’il occupait illégalement le fauteuil de président en raison de son engagement en politique et avait demandé à la FMH d’élire un nouveau président. Ce qui fut fait le 6 novembre dernier lors d’une Assemblée Générale spéciale. Sauf que certains changements effectués n’étaient toujours pas compatibles avec la Sports Act.
De plus, on apprend qu’une décision sera aussi prise sur le cas des propos orduriers que l’ancien président avait proféré sur une bande sonore à l’encontre du MJS et des athlètes en vue des prochains Jeux des Iles 2019. Le MJS avait pris connaissance de cette bande sonore très compromettante qui fait état d’une violente altercation entre Poorun Bhollah et le DTN de la FMH, le Hongrois Dabja Constantin alors que les deux hommes étaient en déplacement le mois dernier à l’étranger. Conséquemment, le MJS avait entrepris une enquête et avait interdit Poorun Bhollah de toutes infrastructures sportives tombant sous la gestion du MJS. Le Mauritius Sports Council (MSC) a aussi suspendu l’allocation de Poorun Bhollah au poste de secrétaire administratif de la FMH.
Les cas relatifs au vice-président de la FMH, Iswar Boolkah et du trésorier Mohit Ramnath devraient aussi être résolus. Le premier nommé fait aussi partie du staff de la Mauritius Football Association en tant que masseur et préparateur mental du Club M. Mais Jimmy Moonien affirme que celui-ci est simplement « attaché au Club M sans faire partie du staff, comme me l’a précisé la MFA. De plus, nous attendons que le MJS se prononce sur ce cas pour décider. »
Dans le cas du trésorier, « il n’est pas coach dans un club. Donc, il peut assumer ses fonctions en étant à la fois arbitre de la FMH », estime le président.
Toujours est-il que si la FMH ne se ressaisit pas, on pourrait assister en janvier à la dissolution de son exécutif et à l’établissement d’un comité intérimaire pour assurer une gestion saine de cette fédération en vue des Jeux des Iles. C’est ce qu’a laissé entendre la semaine dernière, un haut cadre du MJS à l’occasion d’une fonction déroulée au MJS. Affaire à suivre.