Jaren Maël Lagaillard, âgé de deux ans est décédé après avoir accidentellement avalé un bonbon. Sa mort a été attribuée à un œdème cérébral dû à un manque d’oxygène.
La famille est encore sous le choc. Comment un innocent petit bonbon a pu avoir de telles conséquences? Malheureusement, ce genre d’incidents est assez commun, à Maurice comme à l’étranger.
En 2013, une étude de l’American Academy of Pediatrics avançait que “les bonbons seraient la première cause d’étouffement non-mortel chez les enfants.” L’étude révèle, par ailleurs, qu’entre 2001 et 2009, “plus de 16100 enfants âgés de 14 ans et moins ont visité les urgences parce qu’ils étaient en train de s’étouffer avec des bonbons durs. Globalement, près de 112000 enfants sont allés aux urgences pour un étouffement non-fatal causé par un aliment durant la période de 8 ans étudiée, soit environ 12,400 par an.” Des chiffres effrayants qui ne décroissent malheureusement pas, au fil des années.
À Maurice, ce genre d’incidents, bien que peu fréquents, peut être tout aussi fatal. “Les parents doivent faire très attention, surtout avec les enfants en bas âge. Ils peuvent s’étouffer avec un bonbon, un bouton de chemise ou même de petits jouets qui traînent par terre”, dit le Dr Satiss Gowree, pédiatre. Il ajoute qu’allonger un enfant après qu’il a mangé des aliments lents à digérer peut aussi être dangereux. La vigilance est de mise afin d’éviter tout risque d’ingurgitation d’objets divers chez l’enfant, surtout de moins de 5 ans.