Si le président de la Federation of Civil Service and other Unions, Narendranath Gopee, demande que les travaux se fassent le soir pour éviter des congestions routières durant les heures de pointe, de son côté, le ministre de la Fonction Publique ne partage pas cet avis.
Ce dernier, qui a demandé aux syndicats du secteur public de lui soumettre des propositions, en recevra justement de la fédération en début de cette semaine.
Celle-ci fera une proposition pour que les employeurs du secteur public ne déduisent pas les retards accumulés à cause des travaux des casual et vacation leaves des fonctionnaires.
« Selon notre constat, les fonctionnaires qui ont été pris dans les embouteillages ont eu un retard de 30 minutes en moyenne.
Un retard de 30 minutes par jour sur 52 semaines, excluant le week-end, revient à un total de 17 jours entiers de retard ! Nous demandons aux autorités de rallonger les casual leaves des fonctionnaires de 10 jours supplémentaires. La loi prévoit 11 jours de casual leaves. Ainsi, les employeurs pourront déduire les retards dans les jours supplémentaires et les deux parties en sortiront gagnantes. Ce qui évitera aussi des tentatives d’abus de la part des employés », explique Narendranath Gopee.
De son côté, Radakrishna Sadien, de la Government Ser- vices Employees Association (GSEA), dit craindre la mise en place du flexi-time. Cette mesure, déclare le président de la GSEA, qui perturbera le shift system, sera au détriment des responsables de famille et ne sera pas sans impact social. Par ailleurs, Radakrishna Sadien dit n’avoir pas observé de grands bouleversements dans le secteur du travail et en profite pour faire appel à la compréhension nationale pour une meilleure gestion des problèmes qui pourront découler des travaux.