Il maîtrise les bombes à la lettre. Sur un mur abandonné de l’autoroute menant vers Port-Louis, il en donne la preuve. Cet homme est un mystère. Il s’exécute, puis disparaît. Après 33 ans à marquer les métros et les murs en France, il impose de plus en plus sa signature dans son île natale. Derrière ce masque en cinq lettres, il dissimule son identité. Ne laissant qu’un tag comme preuve de son passage, en bas, à gauche, de son acte de vandalisme, il signe Resko…
Sur une page blanche, il gribouille. Puis, lève la tête pour observer le mur et déterminer l’espace dont il aura besoin pour effectuer son premier graffiti de 2015. Dans une boîte en carton, une douzaine de bombes de peinture. Il choisit minutieusement les couleurs. Elles doivent attirer l’attention. Il saisit un pot de peinture blanche, peint son espace de travail.
Resko voit son art en grand et se plaint de l’espace disponible. Cela fera cependant l’affaire car l’emplacement est idéal. Sur ce mur se trouvant sur le bord de l’autoroute, sa signature imposante aux couleurs vives ne pourra qu’être remarquée.
GRAFFITIS : Resko, une bombe en cinq lettres
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