Le rapport des Conservators de PwC, André Bonieux et Mushtaq Oosman, sur l’état financier du groupe BAI, soumis à la Financial Services Commission dans la nuit de vendredi à samedi, est des plus accablants. Le trou (Shortfall) entre les avoirs surévalués de l’empire Rawat et les obligations d’assurance de BAI est évalué à environ Rs 12 milliards (MD), soit une progression de l’ordre de 30% sur les premières estimations, qui ont circulé depuis la découverte du BAI Mega-Scam. D’emblée, le tanden Bonieux/Oosman prend le soin de souligner que ce trou sans fond est appelé à évoluer vu que des renseignements de nature cruciale n’ont pas encore été communiqués par la direction du groupe BAI en faillite. Les Insurance Liabilities de BAI sont estimées à Rs 28 MD, dont Rs 23 MD sous le Single Premium Endowment, aussi connu comme le Super Cash Back Gold Scheme, et Rs 5 MD de polices d’assurance régulières. Ce dernier volet des transactions de l’ex-BAI devra être transféré à la nouvelle entité d’assurance d’État incorporée à condition que des Assets de Rs 5 MD y soient transférés. Sur la base de ce rapport des Conservators de PwC, la Financial Services Commission devra décider dans les jours à venir de la marche à suivre pour liquider ces avoirs compte tenu de l’état de déliquescence financière constatée avec, très probablement, une lutte sans merci livrée à l’administrateur nommé par la BAI en la personne Sattar Hajee Abdoula, Senior Partner chez Grant Thornton.