Voeux de fin d’année : 2025, le changement dans la positivité

Maurice a connu des moments forts cette année surtout sur le plan politique, avec un changement à 60-0, et évidemment les dénonciations de Missie Moustas. Dans ce brouhaha, c’est la voix de la RUE, qui se fait entendre. C’est que le Mauricien d’aujourd’hui ne pratique plus la langue de bois et voit grand en ce qui concerne l’avenir de son pays. Aussi, pour tâter le pouls en cette fin d’année, rien de mieux que de donner la parole aux lecteurs. Avec cette année qui s’achève, espérons tous que 2025 démarrera sur des notes joyeuses.

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Mélanie Valère-Cicéron, présidente de Passerelle : « Il faut une vraie politique respectueuse des droits humains »

2024 tire à sa fin… Que retenez-vous de positif cette année ?
Des policiers qui agissent en tant que vrais défenseurs des droits humains et qui font de leur mieux pour venir en aide aux victimes de trafic humain à Maurice, en silence et en toute humilité. Maurice a son premier centre d’accueil pour les victimes de traite et, enfin, elles ne sont plus en détention. Il y a en ce moment une vraie collaboration entre la police, le bureau du DPP, l’IOM, la Commission des droits de l’homme et les ONG sur cette thématique.

Comment avez-vous vécu les élections et que pensez-vous du changement 60-0 ?
Je dois avouer en toute sincérité que je n’étais pas pour une victoire d’une quelconque alliance avec un 60-0. J’aurais voulu voir quelques candidats indépendants élus et des candidats méritants dans chaque parti méritaient une place au Parlement également. Et surtout, j’aurai aimé y voir plus de femmes. Je voulais aussi voir au Parlement de vrais débats d’idées, des questions-réponses pour mieux éclairer les citoyens et des élus qui porteront la voix du peuple. Il y a beaucoup d’attente sur les parlementaires actuels et je pense qu’ils le savent. En tant que membre de la société civile, c’est aussi mon rôle de les soutenir quand il le faut et de dénoncer les atrocités quand c’est nécessaire.

Pour vous, le 14e mois est-il un soulagement, surtout face à la hausse du coût de la vie ?
Toute personne qui reçoit une somme supplémentaire sur son salaire est contente. Chacun est libre de l’utiliser comme il le veut. Il faut cependant faire attention au surendettement et aux achats compulsifs. J’ai aussi une pensée pour ceux qui ne recevront pas ce bonus et ceux qui n’en reçoivent pas du tout.

Votre vœu pour 2025 ?
Une vraie politique respectueuse des droits humains avec des réformes réfléchies en ce qui concerne la protection des femmes et des enfants contre diverses formes de violences.
Sur un plan personnel, quel changement comptez-vous apporter dans votre vie ?
Me concentrer principalement sur ma carrière professionnelle tout en essayant de ne pas tout le temps nager à contre-courant, car il est parfois difficile de concilier ses convictions personnelles avec tout ce qui se passe autour de nous.

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Jean Maurice Valery, spécialiste de l’événementiel : « Voir chaque Mauricien renouer avec ses racines »

2024 tire à sa fin. Que retenez-vous de positif cette année ?
Je retiens beaucoup de choses positives pour cette fin d’année, mais la plus importante reste les souvenirs magnifiques partagés avec ma famille et mes proches. Sur le plan professionnel, dans le domaine de l’événementiel et des campagnes sur les réseaux sociaux, j’ai ressenti une sorte de renouveau après les élections. Le pays a enfin pu respirer, et ce “feel good factor”, peu importe si les promesses du nouveau gouvernement sont tenues ou non, apporte une saveur encore plus spéciale à cette fête de Noël et à cette fin d’année.

Comment avez-vous vécu les élections et que pensez-vous du changement 60-0 ?
J’ai vécu ces élections un peu comme tout le monde : comme un film avec des rebondissements dignes d’une série dramatique, notamment autour des Missie Moustas Leaks. C’est une chose de soupçonner des pratiques douteuses, mais en entendre parler directement de la bouche des principaux acteurs, c’était autre chose. Je pense que ce sentiment d’être pris pour des idiots a poussé les Mauriciens à se mobiliser en masse contre l’ancien régime. Et ne me parlez pas de cette fameuse IA qu’ils ont tenté de nous présenter comme bouc émissaire !

Le résultat 60-0 n’est pas tant une victoire éclatante du parti au pouvoir qu’une défaite monumentale et un rejet catégorique de l’ancien régime. Cela dit, bien que ce résultat puisse inquiéter, car il n’est jamais bon de concentrer tout le pouvoir entre les mains d’un seul parti, je garde espoir.

Le nouveau gouvernement est en réalité une alliance de plusieurs partis aux idées fortes. Je crois que nous, Mauriciens, leur avons donné la mission d’apporter des changements profonds, notamment sur une Constitution devenue obsolète à bien des égards.
Pour vous, le 14e mois est-il un soulagement, surtout face à la hausse du coût de la vie ?
En tant qu’entrepreneur et travailleur indépendant, le 14e mois ne m’est malheureusement pas accessible. Cependant, je comprends que cette promesse ait été difficile à honorer, surtout sans une réelle connaissance préalable de la situation financière du pays. Mais pourquoi avoir fait une telle promesse dans la précipitation ?
Je trouve que la manière dont ce 14e mois est distribué manque d’équité. Elle semble davantage conçue pour plaire à la majorité sans réellement tenir compte de ceux qui travaillent dur pour gagner davantage, mais qui, eux aussi, ont traversé des années très difficiles. Une approche plus juste et plus diplomatique aurait pu être envisagée.

Cela dit, je préfère accorder le bénéfice du doute à ce nouveau gouvernement, en espérant qu’il apprendra de ses erreurs et qu’il aura le courage de prendre des décisions fortes, même si elles sont impopulaires, pour redresser notre pays. Maurice peut être un endroit où il fait bon vivre, mais trop souvent, il est difficile d’y gagner sa vie.

Votre vœu pour 2025 pour le pays ?
Que nous recommencions à vivre pleinement, avec la même force, la même union et la même solidarité. Prenons soin les uns des autres, partageons et avançons ensemble vers un but commun ! Il est temps de redonner à Maurice son éclat, de la rendre à nouveau magique, d’en faire un pays où il fait bon vivre dans la paix, la justice et la liberté.
N’attendons pas que les politiciens nous apportent ce bonheur éphémère à travers de fausses promesses. Travaillons nous-mêmes pour subvenir à nos besoins, tout en conservant cet élan de solidarité qui nous a permis et nous permettra encore dans le futur de renverser tout pouvoir qui ne sera pas à la hauteur de notre unité et de notre travail.

Sur un plan personnel, quel changement comptez-vous apporter dans votre vie ?
J’ai longtemps voulu changer le monde, au point de m’épuiser. Puis j’ai changé ma vision du monde, et il a véritablement changé. Cette année, je veux continuer à redéfinir ma vision pour mon pays en m’inspirant de l’unité et de la solidarité que j’ai vues en cette fin d’année. Avec ma femme, nous avons pour projet de créer une structure qui valorisera la culture mauricienne comme pilier central.

Revenir à l’essence même de ce que signifie être Mauricien. Mon souhait pour 2025 est de voir chaque Mauricien renouer avec ses racines et de ne plus jamais laisser personne nous détourner de notre identité. Ensemble, recréons un pays où il fait bon vivre, où règnent le partage et l’harmonie, en restant « as one people, as one nation ». Glory to you, Mauritius.

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Noëllette Cécile, entrepreneure : « Une année marquée par le changement et le progrès »

2024 tire à sa fin. Que retenez-vous de positif cette année ?
2024 a été une année marquée par le changement et le progrès. J’ai particulièrement apprécié les efforts des autorités pour améliorer le quotidien des Mauriciens, notamment dans l’éducation et la santé. Sur le plan professionnel, Noellette Kreasion, mon entreprise, a connu une belle croissance, et j’ai pu renforcer ma passion pour le crochet en innovant dans mes créations. J’ai aussi posé les bases pour réaliser mon ambition de devenir professeure de crochet, un projet qui me tient à cœur. J’ai appris à rester résiliente et optimiste, et cela me donne encore plus de motivation pour aller de l’avant en 2025.
Comment avez-vous vécu les élections et que pensez-vous du changement 60-0 à Maurice ?
En tant que fondatrice, directrice et crocheteuse de Noellette Kreasion, je perçois le changement 60-0 comme une étape significative dans la politique mauricienne. Ce basculement a apporté une dynamique nouvelle, marquée par des actions concrètes et une proximité renforcée entre le gouvernement et les citoyens.
Prenons l’exemple d’Eshan Juman, dont l’engagement sur le terrain témoigne d’une véritable volonté de résoudre des situations critiques. Son intervention auprès de cette jeune femme ayant subi une amputation à cause des escaliers roulants à Grand-Baie illustre un leadership axé sur l’action rapide et le soutien direct aux victimes.
De son côté, Anil Bachoo se distingue par une approche humanitaire dans la gestion des infrastructures de santé. Sa visite à l’hôpital traitant les patients atteints de cancer a permis de mettre en lumière l’urgence d’améliorer les conditions de soin. Cette attention portée au bien-être des malades est non seulement essentielle, mais également inspirante pour l’avenir de notre système de santé.

 

Dans le domaine de l’éducation, Mahend Gungapersad a initié des réformes substantielles visant à améliorer le système éducatif mauricien. Parmi les mesures annoncées, on note la suppression du programme “Bright Up” et la révision de l’Extended Programme, remplacé par un nouveau cursus de trois ans destiné aux élèves en difficulté, prévu pour janvier.
De plus, le ministre envisage l’abolition des académies et une réflexion approfondie sur le National Certificate of Education (NCE) afin de mieux accompagner les élèves du primaire jusqu’au secondaire.
Pour moi, ces initiatives traduisent une véritable prise en compte des besoins de la population. En tant que femme entrepreneure, je me réjouis aussi de la stabilité retrouvée dans l’utilisation des réseaux sociaux. Les coupures d’Internet des années précédentes avaient des répercussions graves sur les affaires, en particulier pour les petites entreprises comme la mienne, qui dépendent fortement des plateformes en ligne pour atteindre leurs clients.

Aujourd’hui, je me sens libérée de cette pression. Cette liberté d’entreprendre et de communiquer sans entrave est essentielle pour le tissu entrepreneurial mauricien, et je vois en ce gouvernement une volonté d’écouter, d’agir et de rétablir un climat de confiance.
Pour vous, le 14e mois est-il un soulagement, surtout face à la hausse du coût de la vie ?
Le 14e mois représente un véritable soulagement pour nous, les entrepreneurs, particulièrement dans le secteur artisanal. Je considère cette mesure comme une opportunité précieuse pour alléger les pressions financières, surtout en cette période de fin d’année, où les dépenses s’accumulent.

Pour moi, cette somme supplémentaire permet non seulement de stabiliser la trésorerie de mon entreprise, mais aussi de réinvestir dans des matériaux de qualité supérieure pour mes créations en crochet. Ma priorité reste de renforcer ma marque et d’innover.
Ce soutien financier me permet d’explorer de nouveaux designs, de répondre aux commandes spécifiques de mes clients et de promouvoir l’artisanat local à travers des plateformes en ligne et des événements. En tant que femme entrepreneure, chaque ressource compte pour pérenniser une activité qui repose sur le travail fait main et la satisfaction de mes clients.

Le 14e mois est une reconnaissance indirecte du rôle que jouent les petites et moyennes entreprises dans l’économie mauricienne. Pour nous, artisans et créateurs, c’est une impulsion qui nous encourage à continuer à innover et à maintenir une qualité irréprochable dans nos produits.

Votre vœu pour 2025 pour le pays ?
Alors que nous entamons une nouvelle année, mon souhait pour 2024 est que Maurice continue sur la voie du changement en plaçant les citoyens au cœur des priorités. Voici quelques aspirations qui, selon moi, pourraient transformer notre société pour le mieux, à commencer par l’Internet gratuit pour tous. L’accès à Internet est aujourd’hui une nécessité, pas un luxe.

Une connexion gratuite permettrait à tous, notamment aux étudiants, aux entrepreneurs et aux familles à faibles revenus, de bénéficier des opportunités éducatives et économiques offertes par le numérique.

Il faudrait aussi des transports publics adaptés aux besoins des Mauriciens. Flacq, avec ses nombreux hôtels, zones résidentielles et chantiers, est un pôle en pleine croissance. Pourtant, dès 18h, la gare de Flacq devient déserte, rendant les déplacements compliqués, surtout après une journée de travail. Il est essentiel de mettre en place des bus et taxis opérant tardivement pour permettre aux habitants de rentrer chez eux en toute sécurité.
Autre suggestion, les centres de réhabilitation pour les jeunes en difficulté. La création d’écoles dédiées à la réhabilitation des jeunes toxicomanes est en effet cruciale pour leur offrir une seconde chance. Ces établissements devraient leur fournir un encadrement, une formation professionnelle et un accompagnement psychologique afin de les réintégrer dans la société.

Ensuite, je suggère un soutien accru contre les violences domestiques. La montée des cas de violences domestiques, souvent tragiques, appelle à une refonte des centres pour femmes battues. Ces structures doivent offrir un refuge sûr, des services juridiques, psychologiques, et une réinsertion sociale aux victimes.

Améliorer les services hospitaliers est aussi important. Il est urgent de moderniser nos hôpitaux pour offrir des services de santé comparables à ceux d’Europe, notamment dans le traitement des maladies graves. Des équipements de pointe, tels que le Gamma Knife pour les traitements neurochirurgicaux de précision ou des scanners IRM dernier cri, devraient être accessibles à tous les Mauriciens. Investir dans de tels appareils et dans la formation du personnel médical garantirait un accès équitable à des soins de qualité.
Autre point : la promotion des arts et du crochet comme levier éducatif et culturel. L’art est une expression universelle qui mérite d’être intégrée dans notre système éducatif. Créer des écoles spécialisées en danse, photographie, musique, graphisme et crochet offrirait une plateforme pour révéler les talents locaux. Le crochet, en particulier, est bien plus qu’un passe-temps; c’est un art ancestral qui stimule la créativité, la concentration et l’autonomie. Initier les jeunes, les femmes et les hommes à cet art, c’est préserver une tradition tout en favorisant une activité économique durable.

Enfin, la diversification économique. Car revoir les piliers de notre économie est impératif. Alors que le tourisme reste vital, il est nécessaire de raviver les industries sucrières et textiles, qui ont longtemps soutenu l’économie mauricienne. Investir dans ces secteurs permettrait de diversifier les revenus du pays, de créer des emplois et de renforcer notre résilience économique face aux aléas mondiaux.

Ces aspirations ne sont pas de simples idées, mais des nécessités pour construire une société plus juste, plus solidaire et plus résiliente. En tant qu’entrepreneure et artisane, je crois fermement qu’en investissant dans notre peuple et nos ressources, nous pouvons façonner un avenir où chaque Mauricien pourra s’épanouir.
Sur un plan personnel, quel changement comptez-vous apporter dans votre vie ?
En 2025, ma priorité est de consolider mes ambitions pour devenir professeure de crochet. Cela représente bien plus qu’une simple évolution professionnelle; c’est une façon de transmettre un savoir-faire artisanal précieux, de valoriser cet art et d’inspirer une nouvelle génération de créateurs.

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P. F., entrepreneure : « Le 14e mois, un soulagement »
2024 tire à sa fin. Que retenez-vous de positif cette année ?
Ce que je retiens de positif, c’est que grâce à la patience et à ma foi en Dieu, de belles choses ont pu m’arriver.

Comment avez-vous vécu les élections et que pensez-vous du changement 60-0 ?
J’ai suivi les élections avec un peu de distance, et j’ai été très choquée par les vidéos partagées. Un changement était nécessaire pour notre pays, car nous avions besoin d’un nouveau souffle. Quant au 60-0, cela montre clairement un désir de renouveau et une volonté de tourner la page. Reste à voir comment ce changement se traduira dans la pratique.

Pour vous, le 14e mois est-il un soulagement, surtout face à la hausse du coût de la vie ?
Le 14e mois est souvent un soulagement, permettant d’acheter des fournitures scolaires, de régler des dettes ou d’épargner. Cependant, l’annonce manquait de clarté, laissant de côté ceux gagnant plus de Rs 50 000. Le gouvernement devrait être plus précis dans ses déclarations. Ma priorité est de payer mes dettes et d’épargner, car la vie devient de plus en plus difficile à Maurice.

Votre vœu pour 2025 ?
Que l’île Maurice avance dans la transparence et la justice, pour un avenir plus serein et équitable.
Sur un plan personnel, quel changement comptez-vous apporter dans votre vie ?
Je compte prendre davantage soin de moi et de ma santé, apprendre à vivre dans le lâcher-prise et aller vers l’essentiel.

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J. D. E :  « Que chaque Mauricien ait un avenir meilleur ! »
2024 tire à sa fin. Que retenez-vous de positif cette année ?
Cette année, j’ai appris à mieux me connaître et à grandir à travers les défis. J’ai aussi eu l’opportunité de vivre des moments précieux avec mes proches et de voir certains projets se concrétiser.
Comment avez-vous vécu les élections, et que pensez-vous du changement 60-0 ?
Les élections ont été intenses, et ce changement 60-0 est un tournant historique. J’espère qu’il apportera une gouvernance plus transparente et des actions concrètes pour améliorer le quotidien de chacun.
Pour vous, le 14e mois est-il un soulagement, surtout face à la hausse du coût de la vie ?
Oui, c’est un vrai soulagement.
Votre vœu pour 2025 pour le pays ?
Que 2025 soit une année de progrès et de solidarité, où chacun puisse bénéficier d’un avenir meilleur.
Sur un plan personnel, quel changement comptez-vous apporter dans votre vie ?
Je souhaite me concentrer davantage sur ma santé mentale et physique, poursuivre mes ambitions avec discipline et passer plus de temps de qualité avec ma famille.

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Ian Baptiste, jeune photographe : « Voir un rayonnement sur le pays »
2024 tire à sa fin. Que retenez-vous de positif cette année ?
Beaucoup de leçons retenues cette année pour m’améliorer au niveau personnel et professionnel.
Comment avez-vous vécu les élections et que pensez-vous du changement 60-0 ?
J’ai vécu les élections en faisant mon devoir civique comme jeune. Maintenant, tout est dans la main du gouvernement pour gérer notre pays pour le bien-être de tous les citoyens.
Pour vous, le 14e mois est-il un soulagement, surtout face à la hausse du coût de la vie ?
Avec toutes les dépenses pour le mois de décembre, c’est un grand soulagement, et ma priorité est de faire plaisir à ma famille et d’économiser. L’épargne, c’est important, surtout quand on est jeune.
Votre vœu pour 2025 pour le pays ?
Je souhaite que du bonheur aux Mauriciens, la paix, la joie et, surtout, la santé. Et que ce rayonnement se reflète sur le pays.
Sur un plan personnel, quel changement comptez-vous apporter dans votre vie ?
Prendre plus de responsabilités, être plus indépendant, me stabiliser sur un plan personnel et viser des awards dans la photographie.

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