Secondaire privé – New Educational College : les enseignants dénoncent les conditions de travail

Les enseignants du New Educational College ont écrit au ministre de l’Éducation, Mahend Gungapersad, pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils souhaitent que les autorités interviennent auprès de la direction pour assainir la situation. Soutenus par l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), ils ont manifesté devant le collège, à Bel-Air-Rivière-Sèche, de 9h30 à 11h.

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Dans la lettre à Mahend Gungapersad, ces enseignants disent souffrir d’une situation qui dure depuis un certain temps.  Leurs nombreuses plaintes aux autorités concernées n’ont abouti à rien jusqu’ici. Ils affirment ainsi travailler dans des conditions « inhumaines ». Chaque matin, relatent-ils, en guise d’exemple, ils doivent se tenir devant la grille du collège pendant une heure, soit de 7h55 à 8h55. Ce qui ne fait pas partie de leurs responsabilités.

De plus, la Staff Room n’est pas suffisamment spacieuse pour accueillir tous les enseignants. « C’est congestionné et il n’y a pas suffisamment de ventilateurs pour permettre une bonne aération. » Les classes également ne sont pas suffisamment équipées pour leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.

Mais le plus dégradant, font ressortir les enseignants, c’est quand ils sont rabroués par le Manager et recteur, devant leurs élèves. « Non seulement cela crée une atmosphère hostile, mais n’incite pas les élèves à nous respecter. We have endured these conditions out of necessity, but the situation has reached a point where it is affecting our ability to teach and support our students effectively », écrivent-ils.

Les enseignants se disent convaincus qu’avec le soutien des autorités concernées, la situation peut s’améliorer, à la fois pour le personnel et les élèves. D’autant que le collège bénéficie du soutien financier du gouvernement. Selon les chiffres communiqués par la Private Secondary Education Authority (PSEA), en septembre 2024, l’établissement est éligible à un montant mensuel de Rs 899 232.

Par ailleurs, un parent a également écrit à la PSEA pour dénoncer le traitement réservé à son fils, lors d’une manifestation organisée par les élèves, le mois dernier. Les élèves exprimaient leur désaccord sur certains points, notamment, le montant « exorbitant » de la contribution à la PTA, le manque d’équipements en classe, les conditions sanitaires laissant à désirer, la violence verbale et la discrimination ethnique.

Ce parent déplore ainsi dans sa lettre : « Instead of addressing these serious issues, the school’s management resorted to intimidation and abuse. My son informed me that their mobile phones were confiscated without their consent, and they were detained beyond school hours, forced to stay until 3:30 PM despite the school day ending at 2:20 PM. Students who voiced their concerns on social media were further targeted, with some facing verbal abuse and others physically assaulted in an attempt to expose who initiated the manifestation. »

De plus, précise la lettre, l’élève concerné aurait reçu une lettre de transfert, sans l’approbation de ses parents. Il est estimé que la direction n’a pas pris la peine d’écouter la voix des élèves et d’avoir réagi de manière excessive.

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