Savetheblu : Vers la création d’une aire marine protégée

Préserver la richesse marine pour l’avenir des Mauriciens. Tel est le motto de Savetheblu, association dédiée à la préservation marine. Elle a ainsi récemment lancé un projet de création d’une aire marine protégée (AMP) dans le sud-ouest de Maurice. Murali Krishna Appandi, fondateur de Savetheblu, indique que ce projet vise à préserver les habitats essentiels pour de nombreuses espèces marines menacées, comme les tortues vertes et imbriquées, espèces en danger d’extinction.

- Publicité -

« Les menaces qui pèsent sur nos écosystèmes marins se multiplient : pollution, surpêche, pratiques de Dolphin & Whale Watching irresponsables, réchauffement climatique et aménagements côtiers inadaptés affaiblissent jour après jour la santé de notre océan et la survie des espèces qu’il abrite », indique Savetheblu. Murali Krishna Appandi soutient que cette « AMP serait un havre pour les espèces emblématiques de notre île, permettant la régénération de la biodiversité et offrant une opportunité unique de développement scientifique pour mieux comprendre et protéger notre milieu marin. »
Il souligne aussi que « la mise en place de cette aire protégée se traduirait par des actions concrètes de conservation, tout en favorisant une cohabitation harmonieuse avec les activités économiques locales. » Par ailleurs, Savetheblue est convaincue que la création d’une AMP dans la région permettra de « créer des emplois durables et valorisants, en faisant du sud-ouest une écodestination touristique de choix. Nos initiatives incluent la formation et la certification d’écoguides locaux, le développement d’un artisanat traditionnel respectueux de l’environnement, et la mise en place d’activités d’écotourisme. »
Par ailleurs, la semaine dernière, s’est tenue une think tank session avec des intervenants de différentes ONG, du ministère de l’Environnement, des représentants de l’ambassade des États-Unis, des opérateurs de loisirs et d’artisanat, des surfeurs, des biologistes marins, l’Apostolat de la Mer, des ingénieurs, des gardes-côtes nationaux, des artistes, des caricaturistes, des pêcheurs et des entreprises. Les participants ont discuté des défis posés par les menaces anthropogéniques, qui vont de la pollution marine à la surexploitation des ressources halieutiques, en passant par le réchauffement et l’acidification des océans, tout en soutenant l’autonomisation socio-économique des communautés côtières du sud-ouest de l’Europe. Un projet ambitieux à suivre de très près.

- Publicité -
EN CONTINU ↻

l'édition du jour

- Publicité -