Les dissonances entre le ministère des Collectivités locales et le consortium à Vacoas vont-elles refroidir les ardeurs d’éventuels soumissionnaires à s’inscrire à l’énième exercice d’appel d’offres lancé (depuis 2018) pour la construction du Rose-Hill Urban Terminal ? « Non », à en croire une source proche du dossier.
« L’ajout d’une clause, dans le dernier document d’appel d’offres, permettant aux candidats d’écarter le bazar, la foire Da Patten et Arab Town du projet, devrait éviter aux autorités d’être confortées à un nouveau casse-tête. L’inclusion des sites d’Atrium et du CEB, sis en face de la station du métro, dans le document constitue aussi un véritable atout. »
Alors qu’on se dirigeait tout droit vers la démolition du bâtiment en état de délabrement d’Atrium, abandonné à son sort depuis plus d’une décennie, les autorités envisageraient finalement de permettre au futur promoteur de le restaurer.
« Rien n’est décidé à ce stade, mais l’option d’une rénovation et d’une remise en état du site paraît de plus en plus probable. L’édifice est certes délabré, mais ce n’est pas pour autant qu’il devrait être démoli », souligne notre interlocuteur. Les autorités attendent que les toutes les procédures liées à la compulsary acquisition of land du site arrivent à son terme avant de décider de la marche à suivre. Une notice a déjà été publiée dans la presse et servie aux 52 héritiers de l’ex-bâtiment commercial.