Les Mauriciens de foi tamoule célèbrent le Thaipoosam Cavadee le samedi 4 février dans des meilleures conditions après deux années de restrictions sanitaires en raison de la pandémie de Covid-19.
Le jeûne de 10 jours a débuté avec le Kodi Ettram (lever du pavillon) jeudi et le Kodi Irakam, rituel qui met fin au jeûne, aura lieu dimanche prochain. Cavadees colorés sur les épaules et marchant pieds nus sur l’asphalte, les dévots exprimeront leur foi dans Muruga, le fils du dieu Shiva et de Parvati.
La fête est célébrée lorsque l’étoile du Poosam coïncide avec la plein lune du mois de Thai. Durant ces dix jours de jeûne, des prières sont dites chaque soir dans les différents kovils de l’île. Ceux qui porteront le cavadee entonneront le chant pieux vetrivel muruga nukku araharogarah, qui signifie: Gloire à toi dieu Muruga. Selon le swami Govindarajen Payaniandy Gurukal, MSK, OSK, officiant au Sri Vakrakaliamman Thirukovil de Bassin, Quatre-Bornes, l’adoration de Muruga par l’accomplissement du cavadee est un merveilleux acte d’amour et de fidélité tout en étant une expression sublime de la force mentale du dévot. Cette tradition millénaire est l’occasion d’un grand moment de ferveur religieuse et d’union sacrée illustrant aussi bien le long chemin vers l’absolution et la spiritualité.
Idumben a fait preuve d’une grande dévotion et Murugen lui accorda une grâce et proclama alors que ceux qui se rendent à son sanctuaire obtiendrait de lui des faveurs. Le dévots suivent, donc, avec ferveur les différents rites aux accents ancestraux de ces grands festivités religieuses.
Cette fête est marquée par une préparation particulière du corps et de l’esprit par le viradam ou carême et des prières pour amener les pensées et les actes à une certaine maîtrise, afin d’accéder à une perception plus subtile de la splendide incarnation divine du dieu Muruga.