Question Time : Un Fleet Management System pour le transport en commun en crise

Le ministre Mahomed : « Collusion between the bus operators and the cooperative society to defraud disbursement of public funds under the free travel scheme and subsidies on diesel »

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Avoir un contrôle sur les autobus sillonnant chaque jour les routes. Tel est le but de l’introduction du Fleet Management System. Tous les autobus seront ainsi équipés d’un système de GPS connecté à une salle de contrôle à la National Land Transport Authority (NLTA). C’est ce qu’a déclaré le ministre du Transport, Osman Mahomed, en réponse à une interpellation parlementaire d’Ashley Ramdass sur les services irréguliers des autobus dans le Sud du pays. Il ajoute que ce système, prévu pour entrer en opération dès cette année, permettra d’obtenir des informations en temps réel sur le nombre d’autobus en opération et de trajets réalisés.

Un Memorandum of Understanding (MoU) relatif à la Free Travel Compensation, signé entre la NLTA et les opérateurs d’autobus, sera revu pour privilégier « from a daily base payment to a trip base one ». Le Fleet Management System favorisera « a more accurate computation of mileage incured by each bus on a daily or a monthly basis for disbursement of fuel subsidies », apprend-on. De même que la Road Service Licence des opérateurs ne dispensant pas les services selon les conditions rattachées, sera révoquée pour permettre à de nouveaux opérateurs d’entrer en jeu.

Le ministre a par ailleurs déclaré que l’Inspectorate Staff de la NLTA sera renforcé avec des Management Support Officers, et ce, en attendant un exercice de recrutement d’inspecteurs. Des consultations sont également en cours avec des opérateurs en vue de l’acquisition de nouveaux autobus.

Pour pallier le manque de membres du personnel dans l’industrie du transport en commun, le ministre Mahomed explique que des travailleurs étrangers seront recrutés. À ce jour, dit-il, ce secteur est sujet « à d’innombrables plaintes » tandis que l’indice général de satisfaction du public voyageur est assez bas.

« Cette situation est due à la politique prônée par l’ancien régime ces dernières années. Avec la collaboration de députés et des conseillers de villages, une seule réunion aura été suffisante pour detect malpractices impacting negatively on disbursement of funds for which institution ought to have notice and address but did not do so », dit-il.

« I am therefore taking bold measures to ensure that the roles and the responsbilities of the NLTA are inforced. Lastly i wish to reassure the house that my ministry will ensure that notable improvements are brought in the bus services throught the island and that all sums of money spent on transport for the mobility of the population are effected with hjgh responsbility and accoutability », a poursuivi le ministre.

Parlant des services irréguliers dans le Sud, Osman Mahomed explique que, depuis son installation comme ministre du Transport, il a continué à recevoir des « disturbing informations » sur les services d’autobus des routes 87 et 11, dans cette région du pays. « The stand regulators sheet for routes 87 and 11 for the last week of December 2024 was obtained together with the returns from the cooperative society. A scrutiny of both documents discloses the existence of a collusion between the bus operators and the cooperative society to defraud disbursement of public funds under the free travel scheme and subsidies on diesel », dénonce-t-il.

« Certains autobus n’étaient pas sur les routes, mais ont quand même reçu des subsides du gouvernement », poursuit-il. De fait, la NLTA a payé un surplus pour le transport gratuit ainsi que le subside sur le diesel, selon lui. « Même si le montant dépensé semble insignifiant, quand on analyse le fait que 800 membres font partie de la société coopérative et opèrent d’après le même système depuis 20 ans, on peut en conclure que le montant qui aurait été décaissé serait très conséquent », reconnaît le ministre.

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