Perspective Port-Budget : La FCSOU met en garde contre une escalade des prix

La Federation of Civil Services and Other Unions (FCSOU) met en garde contre une escalade des prix à l’avenir en raison de l’absence d’une politique de roupie forte, entre autres. Intervenant, hier, au siège de la FCSOU, le président de la fédération, le Dr Vinesh Sewsurn, a affirmé que le budget a été présenté dans un contexte pré-électoral et que les mesures phares concernent la révision à la hausse du salaire minimum garanti à Rs 20 000, l’augmentation de la pension de vieillesse ainsi que d’autres types d’allocations sociales et la réduction du prix du gaz ménager.

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« Ces baisses vont soulager la population quelque peu, car la perte du pouvoir d’achat s’est accentuée ces cinq dernières années », affirme-t-il. Et ce, avant d’estimer que le gouvernement misera sur le système de taxation pour renflouer ses caisses.

Le président de la FCSOU a fait part de son étonnement que le gouvernement n’a pas cru convenable de revoir promptement la relativité salariale au sein de la fonction publique et du secteur privé. Dans le contexte du réajustement du salaire minimum, il avance que cet exercice est facile à mener. « C’est plus particulièrement ceux obtenant entre Rs 20 000 et Rs 30 000 qui sont les plus touchés par la non-correction de l’anomalie liée à la relativité salariale », fait-il ressortir.

Néanmoins, Vinesh Sewsurn dit apprécier que le Maternity Leave ait fait l’objet d’une extension de deux semaines. « Il ne faut pas cependant que celles-ci soient prélevées du Vacation Leave des fonctionnaires », ajoute-t-il.

D’autre part, le président de la FCSOU devait aussi faire remarquer que le budget n’a rien proposé pour empêcher que les professionnels mauriciens quittent le pays en vue de faire carrière à l’étranger. Il avance ainsi : « ce qui est encore plus aberrant, c’est qu’on invite les professionnels étrangers à Maurice à faire carrière pour un salaire de Rs 22 500, alors que le salaire minimum garanti est de Rs 20 000. »

Vinesh Sewsurn se désole tout autant que le ministère de la Santé soit autorisé à l’avenir à recruter des professionnels de l’étranger. « Cette décision démotive les spécialistes mauriciens. Il est clair que si nous avons recours à des spécialistes étrangers, cela engendrera un Language Barrier entre les patients et les professionnels de santé étrangers. »

Concluant son analyse post-budgétaire, il s’élève contre l’idée de compenser les heures supplémentaires par des congés.

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