IOSHM: Une série d’activités pour marquer ses 30 années d’existence

L’Institution of Occupational Safety & Health Management (IOSHM) se prépare à fêter ses 30 années d’existence. Elle a prévu la semaine prochaine une série d’activités pour marquer l’événement en organisant une conférence à l’intention des praticiens de santé et de sécurité au travail, une exposition ouverte au grand public ainsi qu’une Blood Donation les 21 et 22 septembre au Caudan Waterfront.
« Notre objectif est d’aider à prévenir les accidents », affirme Dayanand Kurrumchand, président de l’IOSHM qui a tenu une conférence de presse cette semaine pour présenter le calendrier d’activités de l’ONG en marge de ses trente ans. D’abord une conférence de deux jours se tiendra les 21 et 22 septembre à l’hôtel Le Labourdonnais à l’intention des membres de l’organisation et les praticiens de santé et sécurité, ayant pour thème « Safety Excellence through Integrated Management System ». Ces mêmes jours, une exposition ouverte au public est prévue au Caudan Waterfront avec la participation du ministère du Travail, des Relations Industrielles et de l’Emploi, la Aids Unit pour des sessions de dépistage, le Central Electricity Board (CEB), la Mauritius Employers Federation (MEF), entres autres instances. Des entreprises spécialisées dans la vente de produits et matériels pour la sécurité et santé au travail feront des démonstrations. La Road Safety Unit, la compagnie Vertical World et les sapeurs pompiers feront également des simulations d’opérations de sauvetage.
Le troisième volet des activités dans le cadre des 30 ans de l’IOSHM consiste en une Blood donation les 21 et 22 septembre au Caudan Waterfront. L’objectif est d’encourager le public et les employés à donner de leur sang pour sauver les vies humaines. « Seulement 2 % d’une population de plus 1,2 M de personnes sont des donneurs de sang », regrette Ramduth Teeluckdharry, Blood Donor Coordinator, présent à la conférence de presse. Ce dernier dit espérer recueillir une bonne quantité de pintes de sang car il en faut quotidiennement 150 pintes à la Banque de Sang. Il lance un appel aux entreprises afin qu’elles mènent des exercices de screening au sein de leurs employés. Un tel exercice, explique M. Teeluckdharry, permettra de déterminer plusieurs éléments comme le groupe sanguin et de constituer une base de données pour les donneurs de sang. « Cela peut s’avérer très utile lorsque par exemple un accident se produit sur le lieu de travail et que la victime est issue d’un groupe sanguin rare et a besoin d’une perfusion d’un donneur compatible », explique ce dernier.
Prévention des accidents
Fondée en 1981, l’organisation était connue sous le nom d’Association of Health & Safety Managers. En 1999, elle change d’appellation pour celle d’Institution of Occupational Safety & Health Management et réunit à ce jour quelque 150 professionnels de la santé et de la sécurité sur les lieux de travail. « Nous sommes devenus une organisation mûre et proactive », dira Dayanand Kurrumchand au sujet de l’évolution de l’association au fil des années. « Nous travaillons de concert avec plusieurs stakeholders. Le dernier en date a été la Commission de l’Océan Indien (COI) avec qui nous avons collaboré pour une action IST-VIH/SIDA dans les entreprises », poursuit M. Kurrumchand. L’organisation propose aux entreprises des cours de formation taillés sur mesure selon leurs besoins respectifs et destinés aux employés. « Nous ne faisons pas uniquement de la santé et de la sécurité, nous menons également des campagnes de sensibilisation sur les différentes maladies et les problèmes de santé qui touchent les travailleurs, comme l’obésité, les NCD, le VIH/Sida, l’abus de substances ».
Le président de l’IOSHM affirme également avoir noté beaucoup d’amélioration depuis que le métier de praticien de santé et sécurité a été vulgarisé. « L’indice pour mesurer cela a été le taux d’accidents survenus sur les lieux de travail, même si nous aurions préféré souhaiter le Zéro Accident car tout accident est malheureux », dit-il. Cependant, souligne-t-il, il ne faudrait pas que les entreprises négligent totalement l’aspect santé et sécurité : « Souvent, les entreprises pensent que lorsqu’elles emploient un praticien de santé et sécurité, leurs problèmes sont résolus. Il faut l’implication et la participation de tout le monde, et cela à tous les niveaux ! », presse Dayanand Kurrumchand.

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