C’est en février que la mairie de Curepipe procédera à la réouverture de l’hôtel de ville : c’est ce qu’à annoncé le maire, Hans Marguerite, à Week-End. S’il maintient que le mois de février sera celui du bâtiment historique de la ville, en revanche, Hans Marguerite ne veut pas divulguer la date. Et si l’hôtel de ville sera enfin débarrassé de ses barricades pour se faire voir de l’extérieur, toutefois pour les réceptions, il faudra patienter encore un peu.
« Pa pou kapav les pik koulou»
« Les procédures pour les réservations concernant les réceptions de mariage pourront se faire à partir de mars », déclare le maire de Curepipe. Quant à la date à laquelle pourra se tenir la première réception de mariage post-réouverture à l’hôtel de ville, elle ne sera pas divulguée non plus. La salle des fêtes accueillera également des conférences. Étant donné l’envergure et la nature des travaux qui ont permis de sauver (de justesse) l’hôtel de ville, le maire dit souhaiter annoncer les détails sur la réouverture de l’hôtel de ville, dans un contexte formel, plus tard. Par ailleurs, ceux qui loueront de la salle des fêtes curepipienne devront se plier aux nouveaux règlements s’agissant l’utilisation des lieux.
« Pa pou kapav les pik koulou, met lakord pou met balon ! Le public doit comprendre qu’il faut maintenir les structures de l’hôtel de ville en l’état. Toutes les décorations pour les réceptions devront être sur support. Il sera interdit de rayer le plancher. Quand on sait que le bois utilisé est du teck, on ne peut que prendre des précautions ! » prévient Hans Marguerite. C’est en ce sens qu’une caution sera réclamée lors des réservations.
« Nous préparons actuellement un cahier des charges pour définir, entre autres, les différents tarifs, et les conditions sur la location de la salle des fêtes de l’hôtel de ville », explique encore le maire. Les chiffres, laisse-t-il entendre, sont travaillés en fonction du budget de la maintenance de l’hôtel de ville. « Une équipe de professionnels sera retenue pour assurer le nettoyage. Pa kapav pas zavel ek mop pou netwaye », avance Hans Marguerite.