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Engagement écologique : le parvis de la cathédrale saint-louis fait place à une micro-forêt

Mettre du vert au cœur de la capitale. Mais pas qu’en couleur. C’est une mini-fôret qui s’installe. L’initiative revient au diocèse de Port-Louis qui, à travers l’organisation Action For Environment Protection (ONG du diocèse), en partenariat avec Tiny Forest of Mauritius, a lancé officiellement, vendredi dernier, le projet de planter une micro-forêt au cœur de la capitale.

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Le premier coup de pioche a ainsi été donné sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis pour faire de la place à 400 m2 de micro-forêt. Ce projet comprend la mise en terre de 1 200 plantes endémiques ou indigènes.

Expliquant l’engagement de longue date du diocèse pour transformer le parvis de la cathédrale en espace vert, le père Jean Maurice Labour, initiateur de ce projet, indique que, “déjà en 2007, je m’étais opposé à ce que le parvis de la cathédrale soit transformé en parking sauvage. Nous avions alors créé un espace vert. Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau cap en rejoignant l’effort l’international de Tiny Forest pour planter une petite forêt au cœur de la capitale.”

Cela avec l’espoir que cette initiative pourrait être démultipliée pour que nos villes respirent et soient des endroits où il fait bon vivre, dit-il.

Pour continuer sur cette lancée visant à faire respirer la capitale, les écoles et collèges de Port-Louis ont été invités le 9 mars à planter des arbres sur la place de la cathédrale. Dans ce contexte, outre les étudiants, les citadins de Port-Louis sont également bienvenus à participer à cette initiative verte. “Je vous invite à venir avec vos familles, vos amis et collègues et vos outils de jardinage le 11 mars 2023 entre 8h et 13h pour mettre une ou plusieurs plantes en terre. Faisons un geste concret pour notre ville, notre environnement et notre futur”, souligne le père Labour.

L’air ambiant purifié

À savoir qu’une micro-forêt est une petite forêt dense à croissance rapide développée par le Dr Akira Miyawaki dans les années 1970. En termes de bénéfices pour la ville, elle produit de l’oxygène, capture le dioxyde de carbone, purifie l’air, rafraîchit et donne de l’ombre, sans oublier qu’elle augmente la biodiversité. En somme, comme l’explique l’organisme Earthwatch UK, “une micro-forêt est plus que de simples arbres. Ce phénomène étonnant reconnecte les gens avec la nature, améliore le bien-être, aide à atténuer les impacts du changement climatique et fournit des parcelles d’habitat riche pour soutenir la faune urbaine”.
À Maurice, des micro-forêts existent à Notre Dame de la Salette à Grand-Baie, à l’église de St Pierre et à Poudre d’Or. L’objectif est de connecter les gens en mettant en place un engagement avec les communautés locales pour planter, entretenir et surveiller leur micro-forêt, tout en rappelant que planter reconnecte les gens avec la nature et sensibilise au changement climatique. D’autant que comparativement aux plantations conventionnelles, ces forêts poussent 10 fois plus vite et sont 30 fois plus denses et 100 fois plus riches en biodiversité.

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