La cérémonie protocolaire pour la pose de la première pierre de la construction des centres de l’Hindi Speaking Union, de l’Urdu Speaking Union et du Mauritius Tamil Cultural Centre Trust (MTCCT), hier matin, à Côte-d’Or a été marquée par l’absence du Premier ministre, Pravind Jugnauth, pris par les développements dans le dossier Chagos. Intervenant lors de cette fonction à laquelle assistaient bon nombre de ministres et de membres du gouvernement, le ministre des Arts et du Patrimoine culturel, Avinash Teeluck, a fait part que cet événement symbolique lancera les travaux de construction des trois centres culturels.
Il a avancé que la création de ces centres traduit l’engagement ferme du Premier ministre en faveur de la promotion des diverses cultures, langues, croyances et valeurs religieuses de la nation, afin de consolider davantage l’harmonie sociale, la fraternité, la cohésion et le respect au sein de la population. Il ajoute que le gouvernement entreprend tous ses projets sur la base de ses principes et valeurs qui convergent vers l’objectif de garantir le bien-être de chaque couche de la société mauricienne. Il a aussi évoqué la série de mesures gouvernementales supplémentaires annoncées dans le récent budget pour fournir davantage de soutien aux personnes âgées, aux enfants et aux femmes enceintes, entre autres.
Avinash Teeluck a réitéré l’engagement du PM pour assurer que tous les groupes religieux et culturels du pays bénéficient du soutien nécessaire pour célébrer leurs fêtes respectives au niveau national, en présidant lui-même les différents groupes de travail mis en place à cet effet. Il est d’avis que ces centres permettront aux générations nouvelles et futures de découvrir leur culture, leur religion ainsi que d’acquérir valeurs, langue et traditions entre les murs d’une infrastructure moderne.
Le mouvement Rann Nou Later maintient la pression au sujet de sa revendication du terrain au Reduit Triangle. Les contestataires étaient une nouvelle fois sur place, hier, comme cela avait été le cas il y a cinq semaines. Ils refusent le terrain alternatif proposé à Côte-d’Or. Devarajen Kanaksabee, porte-parole du groupe, menace de lancer d’autres actions de protestation. « Le Reduit Triangle est la terre de nos ancêtres. Nous envisageons des actions de rue. Une grève de la faim n’est également pas à écarter. Il faut que nous atteignions notre but, c’est-à-dire la restitution de notre terrain au Réduit Triangle », dit-il à cet effet.