Dans le cadre des contestations des législatives de 2019 au No 8 visant le Premier ministre Pravind Jugnauth et ses deux colistiers, toutes les parties concernées dans cette affaire ont soumis leurs plaidoiries écrites au greffe et aux juges ce mardi 24 août, en Cour suprême. Toutefois, l’Electoral Supervisory Commission (ESC) a demandé encore un peu de temps, soit jusqu’à jeudi pour soumettre ses plaidoiries écrites.
Par ailleurs, les juges, faisant part d’une contrainte pour le 31 août, ont déplacé les plaidoiries orales pour le 1er septembre.
Au mois de juillet, les juges Karuna Balaghee-Gunesh et David Chan Kan Cheong ont écouté la pétition de Suren Dayal qui conteste l’élection de Pravind Jugnauth et ses deux colistiers au No 8.
Le candidat battu du Labour, Suren Dayal, est revenu sur les événements précédant la dissolution du Parlement, le 6 octobre 2019, ainsi que sur le déroulement de la campagne électorale. Il s’est ainsi montré catégorique sur le fait qu’il y a eu un « bribe électoral » et que les trois élus du No 8 ont « influencé » la population « avec de l’argent ». Avant de lancer : « Sitiasyon pa ti bon lor terin pou zot. Zot inn fer enn deal ek lelektora pou ki zot eli ! »
Pour rappel, l’élection de Pravind Jugnauth, Leela Devi Dookhun Lutchmoomun et Yogida Sawmyndaden, à Moka/Quartier-Militaire, en 2019, est contestée par le candidat battu du Parti travailliste, Suren Dayal.
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