- À Rodrigues, pas de cas actif depuis vendredi
- Maurice compte 17 cas actifs locaux et 2 importés
- La situation de la dengue stable, avec 19 cas au total, sans nouveaux cas signalés
Depuis le 15 mars, Maurice a enregistré 60 cas de chikungunya, dont 51 cas locaux et 9 cas importés. Parmi ces cas, l’on compte 17 cas locaux et 2 cas importés actifs. Concernant les cas locaux, Maurice à répertoriés 6 cas d’enfants, notamment trois enfants de moins de 5 ans et 3 autres âgés entre 6 et 13 ans. Tous les patients sont en bonne santé, affirme la Santé. Ces cas sont répartis sur différentes régions de l’île, mais plus particulièrement dans le nord, notamment dans les régions de Trou aux Biches, Pereybère, Cap Malheureux, Goodlands… et outre Tamarin et Rivière Noire, de nouvelles zones sont désormais sous surveillance. À Rodrigues, la situation semble mieux contenue, avec aucun nouveau cas actif rapporté ces dernières 48 heures, ce qui fait un total de 5 cas répertoriés, dont trois locaux et deux importés. En parallèle, la situation liée à la dengue semble stable, avec 19 cas au total, sans nouveaux cas signalés au cours des derniers jours.
Les autorités sanitaires continuent de suivre de près l’évolution de la situation, rappelant l’importance d’une vigilance collective pour limiter la propagation du virus et protéger la santé publique. Si la suspension du test PCR — sous pression des autorités réunionnaises et de l’ambassade de France à Maurice — a soulevé des débats, les mesures de prévention et de contrôle demeurent au cœur de la stratégie de lutte contre le chikungunya à Maurice. La collaboration de la population et des voyageurs reste essentielle pour éviter une nouvelle recrudescence de la maladie. Toute personne présentant des symptômes de chikungunya ou de dengue est encouragée à se signaler rapidement aux autorités afin que le diagnostic puisse être posé dans les meilleurs délais. Dans cette optique, une hotline, le 8924, est mise à disposition pour toute personne qui ressent des douleurs articulaires et fait de la fièvre. Aussi, les centres de santé publics sont sur le qui-vive pour s’occuper de ces cas.
Bien que la mesure du test PCR ait été suspendue à Maurice, la surveillance sanitaire reste ainsi élevée. Ainsi, faute de test PCR, les autorités sanitaires ont intensifié leurs efforts pour lutter contre la prolifération des moustiques vecteurs du virus et surveiller les passagers. Des actions de lutte contre les moustiques, de surveillance accrue à l’aéroport et un suivi des cas de chikungunya détectés ont été renforcés. D’autant que la situation sanitaire à Maurice est également compliquée par des conditions climatiques favorables à la prolifération des moustiques. Les averses fréquentes observées sur l’île créent des conditions idéales pour le développement des larves de moustiques, d’autant que certains cas isolés de chikungunya ont été détectés dans des régions auparavant épargnées.
