Anil Bachoo, ministre de la Santé : « L’héritage est catastrophique; ils ont dilapidé tout l’argent »

Le ministre de la Santé, Anil Bachoo, a d’emblée évoqué l’état de l’économie, soutenant que depuis 2019, la roupie s’est dépréciée de jour en jour, et que le pays a hérité de l’ancien gouvernement « un coffre vide ». Il ajoute : « Il n’y a presque rien, à part de la corruption, du népotisme et de l’oppression à tous les niveaux, sans oublier les arrestations arbitraires. Those were the days when people could not sleep at rest. Hommes de loi, facebookers, policiers, fonctionnaires et politiciens… personne n’était épargné. Quelques ministres faisaient des réunions en soirée pour forcer des personnes à déposer plainte contre certains. » Pour lui, personne ne peut oublier cette période turbulente, où « tout le monde avait peur et où on pouvait vous suspecter pour rien et vous mettre de fausses charges sur le dos. »
Anil Bachoo a ensuite fait les éloges de Navin Ramgoolam, disant qu’il « ne s’est pas caché, mais est revenu avec force », parvenant même à reprendre le fauteuil de Premier ministre. Et aujourd’hui, le pays compte deux leaders au sein de l’alliance « qui symbolisent la nation et qui feront prospérer le pays dans le futur. »
Le ministre de la Santé est revenu sur la période 2014-2024, « la plus sombre de l’histoire du pays », expliquant que ses proches et lui ont été harcelés. « I will never forget the day I was almost dragged to Casernes centrales… But at that time nobody thought the Labour party could come-back in power. But good leaders are those who serve the nation and bad leaders make the nation serve them. »
Anil Bachoo a poursuivi ses critiques contre l’ancien gouvernement : « They have looted the country that’s why they have been looted out. They built their fortune on the misfortune of the common man. Power is poison, it corrupts our conscience, and we have to exercise power with vigilance. We must never be arrogant. » Il soutient que, depuis sa nomination au ministère de la Santé, il n’a cessé d’aider ceux qui en avaient besoin.
Il a également déploré le manque de formation du personnel dans les hôpitaux et le manque d’infirmiers (1 500), réaffirmant : « the legacy is catastrophic, they dilapidated all money. Even petrol, there is no money to pay. » Et ce, alors que l’ancien ministre des Finances parlait de boom économique. « Ils ont laissé le ministère de la Santé en faillite. »
Le ministre ajoute : « millions of rupees were looted, equipments are lying idle, health services are in ICU while those close to the kitchen were constructing private hospitals. And how can we forget about the Molnupiravir saga and the Pack and Blister saga? » Il n’a par ailleurs pas manqué d’évoquer « l’expérience traumatisante » des dialysés pendant la pandémie de Covid. « They were left to die, nobody cared for them. Those traitors will be punished », regrette-t-il.
Malgré tout, il est revenu sur le fait qu’il ne faut pas rester prisonnier du passé, mais plutôt apprendre de ces tragédies et de ces catastrophes, voir comment aider la nation et être de bons leaders. « Let us care for our children. We have to care for our babies. We have to care for our youth. We have to care for our mothers and fathers. We are trying to support each and everybody. The last 10 years were the most fateful years in the history of our country, particularly as far as the health problems were concerned, because the legacy that they have left is alarming. The legacy is shocking, horrible, appalling, to say the least.  We have got a herculean task to perform. No new doctors were recruited. No new nurses were recruited. No training was provided to our doctors, to our nurses », dit-il en guise de conclusion.

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