Remous à la nomination du Speaker : Adrien Duval revoie à la Chambre de juger l’opposition

Le nouveau Speaker, Adrien Duval, a abordé en ouverture des travaux parlementaires de ce mardi les remous générés par l’opposition à sa nomination à la présidence de l’Assemblée nationale, lors de la séance du vendredi 18 juillet.

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Il a laissé à l’appréciation de la Chambre de jugé du comportement « scandaleux » des membres de l’opposition appartenant aux partis PTr, MMM et ND, qui ont  » continually hindered » les procédures parlementaires en « criant » et « making loud interruptions », à peine s’était-il présenté pour prêter serment comme Speaker.

Les députés de l’opposition, restés debout à l’arrière de l’hémicycle, avait tant scandé leurs désapprobations face à cette nomination qu’Adrien Duval avait dû réserver son discours et suspendre la séance.

Ce mardi, Adrien Duval a observé que leur comportement a impacté l’intégrité constitutionnelle du bureau du Speaker et la dignité de l’Assemblée nationale, causant des dommages aux yeux du monde.

Pour lui, l’élection du Speaker s’est faite en respect de la Constitution et des Standing Orders, citant des précédentes nominations intervenues à ce poste avant la dissolution du parlement.

Adrien Duval a également relevé que la légalité de cette nomination ne peut être débattue ni par la Chambre ni dans la presse, mais en Cour suprême.

« No such convocation ».

Autre sujet abordé a concerné le non respect des suspensions émises contre les députés Joanna Bérenger, Rajesh Bhagwan et Eshan Juman. Ces derniers sont suspectés d’avoir enfreint cette sanction pour s’être présentés en l’hémicycle lors de la nomination d’Adrien Duval.

Ce dernier a souligné cet « unprecedented occurence », lors de laquelle ces trois députés ont « forcefully make their way to the door of the Chamber ».

Le rapport du Serjeant-at-Arms soutient que les députés suspendus auraient fait état d’une convocation transmise par la Clerk de l’Assemblée nationale, pour les convier à la nomination du nouveau Speaker.

Or, « no such convocation was adressed to them », a clarifié Adrien Duval après vérification.

Il a souligné que ces membres ont « obstruct the proceedings » de la Chambre et ont injurié le nouveau Speaker. Des courroux qui se sont étendus même après la suspension de séance, quand Adrien Duval se rendait dans son bureau.

Il a laissé le soin à la Chambre de juger de cette « importante » affaire.

Ultimatum de l’opposition.

D’autre part, Adrien Duval a déploré les ultimatums lancés au Speaker par le leader de l’opposition, Arvin Boolell, pour la présence des députés de son camp en l’hémicycle.

Face à la presse, Arvin Boolell a demandé notamment que la suspension « injustifiée » des trois députés soit levée par le nouveau Speaker. Sans quoi l’opposition boycottera les travaux parlementaires.

Adrien Duval a rappelé au leader de l’opposition que les suspensions « may only be dealt with by resolution of the Assembly ». Il a, de fait, demandé aux sanctionnés de présenter leur « unreserved apology ».

Le Speaker a regretté que l’opposition est « oblivious to due process established by Standing Orders and Practice », rappelant que leur présence est essentielle pour la bonne marche des travaux parlementaires.

De nouveau s’est-il tourné vers la Chambre pour juger cet ultimatum de l’opposition.

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