Si pour certaines enquêtes — surtout concernant des membres ou des proches du MSM — le CP prenait du temps à enclencher les procédures, dans d’autres — surtout celles concernant les opposants au régime —, il agissait beaucoup plus rapidement. Mais dans son propre cas, il a cassé tous les records de rapidité, ce qui fait dire qu’il peut, ainsi il le veut, être extrêmement performant.
C’est ainsi que lundi avant de soumettre sa démission comme commissaire de police et sa demande de retraite prématurée, il a convoqué les fonctionnaires responsables aux finances des Casernes centrales pour se faire payer son lump sum, sa pension et tous les avantages dus à sa fonction. Ce dernier ordre donné comme responsable de la police a été immédiatement exécuté. L’ex-CP redoutait l’institution par le nouveau gouvernement du tribunal constitutionnel responsable d’enclencher la procédure menant à de sa destitution, ce qui aurait automatiquement provoqué un gel de ses conditions d’emploi. L’ex-CP aurait tort de se croire tiré d’affaire, car rien n’indique que le nouveau gouvernement n’a pas l’intention de lui réclamer des comptes…