Le parti écosocialiste Rezistans ek Alternativ (ReA) a décortiqué samedi, le Master Plan for the Environment in the Republic of Mauritius for the next decade. David Sauvage a ainsi présenté plusieurs points, dont l’utilisation de plastique à usage unique, de pesticides et la protection des Environmental Sensitive Areas (ESA).
David Sauvage a critiqué les autorités qui préfèrent attendre encore avant de bannir les plastiques à usage unique, dont les bouteilles en plastique, plutôt que maintenant. “C’est connu que la première source de pollution, ce sont les bouteilles de soda”, dit-il. Citant les grosses multinationales, il regrette que le GM mauricien ne puisse pas prendre des actions concrètes dans l’immédiat.
“Pourquoi le ministère de l’Environnement veut attendre pour voir quels plastiques il faut interdire ?” Selon lui, la solution la plus simple serait de réintroduire la chopine en verre, “sauf que cela cause problème, car la chopine en verre réduirait le profit des multinationales.” Il souligne que la feuille de route présentée par les autorités ne mentionne pas le Round-Up “et les pesticides utilisés dans l’industrie de la canne à sucre.”
De plus, “la roadmap ne fait pas mention du droit de la nature.” David Sauvage a surtout parléde l’inaction de l’État dans la protection de ESA. “En 2009, les experts avaient identifié qu’il fallait reprendre possession des ESA pour les protéger.
D’ailleurs, nous le disons que ces zones sensibles doivent être un bien public inconstructible, sachant que de nombreux groupes hôteliers font des abus.” En ce qu’il s’agit de l’aménagement du territoire, ReA maintient que le Digital Elevated Model soit rendu public pour permettre à la société civile de “se mettre en mouvement pour adresser le problème d’aménagement du territoire et pour anticiper la montée des eaux, entre autres.” A une question de la presse sur l’affaire Franklin, Kugan Parapen a lui, souligné la gravité de la situation, d’autant qu’il semble que cette affaire impliquerait des personnes bien placées.