- Meurtre de Kaya Kistnen : Le mystère du rôle de Bissoon Mungroo dans l’enquête judiciaire présidée par la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath pour clore la série avec un 8e épisode
- Pravind Jugnauth à Bissoon Mungroo : « Se Lakour ki deside. Se pa DPP ki ena pouvwar pou fors enn Lakour pou apel enn temwin »
- Confidence de Me Sonah-Ori, avouée attitrée du PM : « Ken (Arian) antr twa ek mwa, nou pe bizin protez lezot dimounn »
- Le Political Remote Control sur les Police Headquarters acté depuis l’Hôtel du Gouvernement avec en retour les sempiternels Yes Sir du DCP Jangi au téléphone
Les Missie Moustass Leaks, qui se sont révélés en huit épisodes portant sur des faits marquants et dramatiques de ce dernier mandat du gouvernement, laisseront des traces indélébiles. Non pas seulement sur le déroulement de la fin de la campagne électorale menant au scrutin du dimanche 10 novembre. Mais surtout par rapport à l’ingérence dans les institutions publiques, en particulier les Police Headquarters, placées sous political remote control, avec pour tour de contrôle l’Hôtel du Gouvernement. La dernière preuve, s’il en fallait une, se résume aux directives transmises dans la nuit de jeudi à vendredi à l’Information and Communication Technologies Authority pour bloquer tout accès des Mauriciens aux réseaux sociaux, dont Facebook et TikTok, et cela jusqu’au 11 novembre, soit le jour de la proclamation des résultats des élections. Cette vague sournoise mais invisible, réunissant les Mauriciens de tout âge et de toute appartenance socio-économique a ébranlé ce même Hôtel du Gouvernement, avec pour conséquence que cette mesure des plus antidémocratiques a été abrogée en catastrophe (voir texte plus).
Les Missie Moustass Leaks, découlant des fuites des enregistrements illégaux d’échanges téléphoniques, auront apporté la confirmation qu’il y a anguille sous roche quant aux velléités de pratiques antidémocratiques au menu de Lakwizinn du Prime Minister’s Office. Le dernier épisode Secrets Lakwizinn — Sezon 8 relesased sur les réseaux sociaux, hier matin, est consacré au dossier du meurtre du chef agent du Mouvement Socialiste Militant (MSM) à Quartier-Militaire/Moka, pour les élections générales du 7 novembre 2019, Kaya Kistnen. Une affaire qui continue de hanter les arcanes du pourvoir, dont le discours électoral a changé d’un Pravind Jugnauth 3.0. à une menace à peine voilée de « si ou fer erer le 10 novam, pei pou rekile. »
Les dessous caractérisant l’évincement sans aucune autre forme de procès du Mauritius Turf Club du Champ de Mars plus que bicentenaire, pour faire de la place au Gambling King, toujours et encore poursuivi par le Soy, Jean-Michel Lee-Shim, sont aussi révélateurs de l’attitude autocratique au plus haut niveau de la hiérarchie de l’État. Le Grand Argentier, Renganaden Padayachy, et ses principaux lieutenants au ministère des Finances, en ont fait les frais. C’était au tout début de la lune de miel de Jean-Michel Lee-Shim sur l’hippodrome du Champ de Mars. Il ne pourra pas nier ce détail avec ce crêpage de chignon révélé dans la Sezon 7 des Secrets Lakwizinn de vendredi alors que l’ancien Chief Executive Officer de Mauritius Telecom, Sherry Singh, faisait l’objet d’une nouvelle arrestation par la PHQ Special Striking Team du surintendant Ashik Jagai aux ordres des princes politiques du jour.
Ainsi, les Secrets Lakwizinn — Sezon 8 des Missie Moustass Leaks d’hier, très probablement la dernière de la série, étaient anticipés avec impatience vu qu’au fil des jours, ce n’était plus un secret que les dessous allaient porter sur le meurtre politique non résolu de Kaya Kistnen, dont le cadavre en partie calciné avait été découvert dans un champ de cannes à Telfair Moka le 20 octobre 2020, soit quelques jours après la Black Label and Stag Party de Grand-Bassin qui a coûté une investiture aux élections générales à l’Attorney General et secrétaire général du MSM, Maneesh Gobin, et à l’ancien Parliamentary Private Secretary Rajanah Dhaliah.
Ces cinq bandes d’écoutes téléphoniques, d’une durée maximale d’une douzaine de minutes, comprennent deux temps forts. D’abord, comprendre le rôle de Bissoon Mungroo ou encore la pertinence du Premier ministre et leader du MSM d’avoir des échanges téléphoniques avec ce die-hard de feu sir Anerood Jugnauth sur une enquête judiciaire confiée à la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath par le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) d’alors, Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, en vue d’élucider les circonstances de la mort de Kaya Kistnen, qui passionnent encore l’opinion publique. Ensuite, cet aveu de nature sibylline de Me Shamila Sonah-Ori, l’avouée personnelle de Pravind Jugnauth, à Ken Arian, alors Top Chef, encore tout auréolé dans Lakwizinn du PMO.
Dans ces deux épisodes des écoutes téléphoniques, Pravind Jugnauth tentait de faire le point sur les prérogatives de la magistrate siégeant au tribunal de Moka Vidya Mungroo-Jugurnath, par rapport à celles du DPP au sujet du déroulement d’une enquête judiciaire, notamment en ce qui concerne l’assignation de témoins. Pour le commun des mortels, la question qui surgit est d’où Bissoon Mungroo tient-il de locus standi pour s’entretenir avec le Premier ministre sur les clauses 110 et 11 de la loi régissant les enquêtes judiciaires.
Spéculations
Ce détail laisse la porte ouverte à des spéculations, les unes plus divergentes que les autres, soit une tentative alléguée d’appliquer le remote control sur le déroulement de l’enquête judiciaire sur la mort de Kaya Kistnen alors que le Premier ministre s’est évertué, hier matin, face à la presse, de justifier sa démarche, notamment « mo pa finn dir nanye. Mo’nn dir ki bizin trouv bann sispe ». Vers la fin des six minutes des échanges téléphoniques, Pravind Jugnauth s’est fait le porte-parole de ceux at higher level à l’effet que « li’nn (la magistrate) deraye. »
Dans le deuxième appel téléphonique avec Bissoon Mungroo rendu public hier, Pravind Jugnauth ne peut que concéder que « be get sa, li li bizin gete ki li pou fer aster, mwa mo pa kapav, komie mo kapav interfere ladan. » Auparavant, Pravind Jugnauth s’était appesanti sur le fait que « se lakour ki deside. Se pa DPP ki ena pouvwar pou fors enn lakour pou apel enn temwin. »
Un autre détail intrigant dans les coulisses de l’affaire Kistnen, qui tient encore Lakwizinn en haleine, est cet aveu de Me Sonah-Ori, le Legal Shield du Premier ministre, alors que le sujet de la conversation avec le Senior Adviser du Prime Minister’s Office, Ken Arian, n’était nul autre que la convocation pour interrogatoire de l’ancien ministre du Commerce, Yogida Sawmynaden. Cette phrase — « Ken (Arian) antr twa ek mwa, nou pe bizin protez lezot dimounn » — est encore lourde de sens dans la mesure où jusqu’ici le flou plane toujours sur le dossier d’enquête de Kaya Kistnen à la police.
Les autres protagonistes de premier plan se présentant à l’affiche du meurtre de Kaya Kistinen sont le tandem Zouberr Joomaye, présenté dans son entourage politique comme Monsieur Mervey, et Dick Ng Sui Wah, dans une combine de bas étage en vue de salir la mémoire de Kaya Kistnen avec un enregistrement vidéo bénéficiant de l’apport de Ravi Rutnah, le conseil légal de la State Investment Corporation (STC) ou encore le DCP Heman Jangi, devenu le symbole de l’assujettissement ou encore l’assujettissement de la police à l’Hôtel du Gouvernement.
En fin de semaine, l’épisode Sezon 7 des Missie Moustass Leaks faisait la part belle aux tractations pour faire installer Jean-Michel Lee Shim, de People’s Turf Plc, au Champ de Mars à la place du Mauritius Turf Club avec un Premier ministre des plus nerveux face à son ministre des Finances, Renganaden Padayachy. Pravind Jugnauth, reprochant à ce dernier et aux officiers des Finances des délais dans la conclusion du deal du Champ de Mars, avait recours à un langage ressemblant plus à celui utilisé sur la voie publique que dans un bureau du Prime Minster’s Office. Encore les questions adressées à Dev Beekharry, la sosie hippique de Jean Michel Lee Shim, par Kobita Jugnauth au sujet des préparatifs de la première journée des courses sous People’s Turf.
En tout cas, à ce stade, la ligne de défense initiale de l’AI (Artificial Intelligence) prônée par l’Hôtel du Gouvernement s’est complètement dissipée…
Enquête judiciaire
Jugnauth : « At Higher Level pe dir li’nn deraye »
Bisoon Mungroo : Wi, Allo.
PM : Namasté. Pravind isi.
Bisoon Mungroo : Wii. Wi. Namasté. Namasté
PJ : Mo dir mo koz ar ou par rapor à sa kes-la.
Bisoon Mungroo : Wi ! Wi !
PJ : Bon mo’nn pran bann linformasion.
Bisoon Mungroo : Wi.
PJ : Eh pena kaye de sarz. Pena kaye de sarz sa.
Bisoon Mungroo : Non inn sanz sa seksyon lalwa-la. 110 inn vinn 111.
PJ : Non, 110, 111…
Bisoon Mungroo : Ouais.
PJ :… Se touzour mazistra touzour mazistra ki ena…
Bissoon Mungroo : Le pouvoir.
PJ :… le pouvwar se Lakour. Se pa DPP. DPP kapav propoz pou fer apel tel tel temwin.
Bissoon Mungroo : Wi ! Wi !
PJ : Me se Lakour ki deside. Se pa DPP. DPP pena pouvwar pou fos enn Lakour pou apel enn temwin.
Bisoon Mungroo : Seki li’nn fer la…
PJ : Ouais.
Bissoon Mungroo… l-L.i pann donn so Ruling la. Demin mo kward li pe ale get Master.
PJ : Wi
Bisoon Mungroo : Li li pa entertain bann-a li. Li pa pe le… Li pa pe le pran zot mem… Li li ankor Maintain. Depi zordi li ankor mintenir. Selma aster pa kone ki bann-la pou donn li la.
PJ : Non, bhai Bissoon, mo pou donn ou pou dir ou fran parski zordi mo’nn pass boukou letan lor la parski
Bissoon Mungroo : Wi ! Wi ! Li bon koumsa. Koumsa ou osi ou pe kone ki pe arive. Ouais.
PJ : Bon, mwa mo osi mo kapav konn lalwa mo osi…
Bisoon Mungroo : Xi ! Wi !
PJ : Me selma mo’nn pran konsey ek bann senior ek mo’nn meme koz ek… Bon mo pa pou mansionn nom
Bissoon Mungroo : Non non non pa bizin. Pa bizin…
PJ : Mo’nn koz ek soz… ek dimounn ki dans le judisier
Bisoon Mungroo : Ouais, ouais
PJ : At higher level. Be zot dir mwa li’nn… anfin mo pe dir ou enn zafer… le mot kinn servi, zot dir mwa be li’nn deraye. Parski li pe les sa bann, euh, sa bann avoka-la… li pe les DPP…
Bissoon Mungroo : Ouais seki inn arrive…
PJ :… Zot ki pe diriz Lakour-la. Be li… Si ou get lalwa. Mo’nn ale relir lalwa, Judicial iinquiry, se mazistra ki ena tou le pouvwar. Personn pena pouvwar… Personn pena pouvoir pou… Mem pou… Pa kapav summon temwin dan Judicial Inquiry. Judicial inquiry se zis magistra. Si magistra dir, lerla temwin bizin vini.
Bisoon Mungroo : Ouais
PJ : Be get sa. Mwa mo… Get ou kone, konklision ki pou arrive la,
Bissoon Mungroo : Wi.
PJ : Si koula dir li pou les ale, les ale, kouma dir li pou form parti de konplo-la li ousi…
Bisoon Mungroo : Be sa meme. Sa mem seki zot tou pe dir li.
PJ : Me an tou ka. Zot tou, zot tou pe trouv sa hein. E sa zafer la pou vinn… Aster, bon, get sa, mwa mo dir ou fran… Mwa mo pa pou kapav rest san reaksion…
Bisoon Mungroo : Non, li otomatik ou pa pou kapav rest san reaksion.
PJ : Mo pa pou kapav kouma dir nek asize get sinema. E apre sibir.
Bisoon Mungroo : Wi ! Wi ! Ou pa kapav subir tou.
PJ : Be moi mo pou bizin azir… Bon, bann zafer pou vinn bien bien.
Bissoon Mungroo : Pli malang. Pou vinn pli malang.
PJ : Bien bien grave. Wi. Parski ena sertin zafer mo pou bizin fer mwa osi.
Bissoon Mungroo : Wi, non, be la bizin klersi ou. Ou bizin lav ou loner. Ou bizin tir ou loner en jeu.
PJ : Ouais. Mo pa kone mwa, si
Bissoon Mungroo : Seki li’nn dir mwa la, anfet mo pa’nn sonn ou, mo’nn sonn li mo’nn redimann li si ena kikzoz de nouvo. Li li pe mintenir li pe fer pou zordi mem.
PJ : Wi be sa mem.
Bisoon Mungroo : Dime, 10h30 li pe rann so ruling.
PJ : Be sa mem ki li bizin fer. Li osi simp ki sa. Mo pa kone ki, kot so problem pe vini li…
Bissoon Mungroo : Be les li, anfin, gramatin mo pou re-gard kontak avek ou,
PJ : Ouais
Bissoon Mungroo : Mo pou dir ou ki’nn arive.
PJ : Ouais
Bisoon Mungroo : Me selma enn zafer inn konfirme seki Glover inn dimann tou bann detay. Li pou ré-reekrir kifer inn appel so klian, sa mem Bonomally-la. Lerla linn demann bann detay kifer inn Summon so klian. Savedir li pe demann enn kont randi lor seki inn arive. Sa li’nn dir mwa li pa pou donn mwa parski li pa pou Summon zot mem.
PJ : Ouais.
Bissoon Mungroo : Ziska ler li pa pou summon zot. Aster demin pa kone ki sa representan DPP la pou vinn dir.
PJ : Non, be DPP so represantan pa kapav dir seki li anvi. Li ki bizin donn so Ruling.
Bisoon Mungroo Li bizin donn so Rulling, li fou li deor.
PJ : Ekzakteman.
Bisoon Mungroo : Be nou ale lor la mem. Pena pou rod X, Y, last task nanye. Nou fou li deor ek les bannla gete ki zot pou fer.
PJ : Wi, apre lerla li bizin konklir sa zafer-la. Parski lapolis pou fer lanket pou al determine efektivan ki sann la ki bann sispe ladan pou amenn divan Lakour apre.
Bisoon Mungroo : Wi ! Wi ! Sa se rol lapolis… Ce n’est pas le rôle du…
PJ : Get sa, mwa osi mo anvi kone ki sann-la si zame inn touy sa boug-la. Mo anvi kone. Anfin.
Bissoon Mungroo : Ekzakteman. Li dan ou lavantaz osi pou kone ki sanla ki’nn fer le truc
PJ : Ouais. Get sa enn kou.
Bissoon Mungroo : Korek. Mo pou koz sa avek li ankor. Si bizin al kot li mo pou al kot li e apre lerla mo pou fer ou kone.
PJ : Dakor. Ok.
Bisoon Mungroo : Ok sir. Ale.
PJ : Ale right.
Bisoon Mungroo : Ale. Pa pran traka. Nou gete ki pou arive.
PJ : Wi ok.
Bisoon Mungroo : Ale PM
PJ : Bye
Bissoon Mungroo au PM :« Zafer-la finn mal tourne »
Mungroo : Wi alo.
PM : Wi bonzour. Pravind isi.
Mungroo : Sorry mo pe deranz ou.
PM : Non sava.
Mungroo : Bon zafer la fin mal tourne.
PM : Wi.
Mungroo : Kouma ou ti dir, li ti pe rod fer parey.
PM : Wi.
Mungroo : Be lerla DPP finn amann so kaye de sarz.
PM : Wi.
Mungroo : Avan li ti donn li lor seksion 110, la li’nn met li seksion lor 111 kot DPP finn pran tou kontrol.
PM : Weh be li li ti bizin fini soz, li bizin kone kouma li pou amenn sa soz.
Mungroo : Be seki lin fer yer, DPP finn sanz so kaye de sarz, ena enn mo zot servi la. Be lor 110 la, li ti pe fini aret li li.
PM : Be li’nn tro tarde ek sa. Be get sa, li li bizin gete ki li pou fer aster, mwa mo pa kapav, komie mo kapav interfere ladan.
L’aveu de Sonah-Ori à Ken Arian
Ken Arian : Yes, Sharmila. Ça va ?
Me Sonah-Ori : Oui ? Ça va. Mo pa ankor koz avek Raouf. Aparaman, saki mo’nn konpran saki DPP, pou kes Yogida, seki DPP inn demande ki zot pran lanket…
Arian : Weh !
Me Sonah-Ori : Aster enn zafer mo pe panse, li DPP, li pa kapav donne lapolis lord, dapre Constitution, pou pran lanket. Selma aster mo pe pans enn lot zafer. Yogida pa anvi retard so kes… Mo konpran. Me selma kan li pou al donn lanket, lerla banla pou loz enn Formal Charge.
Arian : Non. To kone. Mo pou koz sa avek PM. Li pa kapav get li. Li bizin get the Bigger Picture… Li oblize met sa kes-la
Me Sonah-Ori : Me vwala…
Arian : Li oblize met sa kes la…
Me Sonah-Orie : Li pa le. Lot fwa-la nou ti seye…
Arian : Li pou kre enn presedan. Parski li kre enn presedan. Bien bizin koz ar li.
Me Sonah-Ori : Voilà… Antr mwa et twa Ken, so bann avoka pa ase Forceful ek li…
Arian : To kone, mo panse bizin dir li si li pou kontinie koumsa. Dir Raouf avoy fer f… les li avek so kouyonad. Li ava gete.
Me Sonah-Ori : Wi. Mo’nn soke. Lot fwa-la, mo’nn atann Raouf pou li dir mwa sa. Li dir mwa ki pou fer. Bizin ekout li. Ken antr twa ek mwa, nou pe bizin protez lezot dimounn. To pe konpran ki mo pe dir twa…
Arian : Beh wi…
Me Sonah-Ori : Li pa kapav ouver laport. Li bizin konpran.
Arian : Si li pa konpran.
Les Yes du DCP Jangi au PM
DCP Jangi : Yes, sir. Good afternoon sir.
Premier ministre : Wi. Bonsoir…
DCP Jangi : Yes sir.
PM : Mo’nn avoy ou enn mesaz-la…
DCP Jangi : Yes Sir…
PM : Enn nom enn dimounn
DCP Jangi : Yes Sir ! Yes Sir !
PM : (avec à l’arrière plan des voix engagées dans une conversation) : Atan, atann. Donn mwa enn minit enn tikou. Ki li pou fer… Wi… Mo’nn avoy ou nom enn dimounn avek so nimero telefonn…
DCP Jangi : Yes Sir.
PM : Ou bien ek li ?
DCP Jangi : Yes sir. Mo bien avek li.
PM/Aparaman. Mo pena linformasion konfirme. Aparaman, li konn kitsoz lor sa zafer lamor Kaya-la…
DCP Jangi (sur un air dubitatif) : Kaya !
PM : Lamor Kaya. Kistnen…
DCP Jangi : Wi ! Wi ! Kistnen.
PM : Li ti Saint Pierre. Li enn ASP. Mo panse ek dapre mo informasion, aparaman, li’nn koze. Li konn kitsoz lorla… Bann zafer materiel lorla. Mo panse li’nn filme kitsoz. Ti bizin apros li ek get enn kou…
DCP Jangi : Yes Sir…
PM : Surtou si bien ar li, get enn kou…
DCP Jangi : Lor zafer Yogida, Shamila inn koz ar mwa e ou donne mwa Timing enn kou si toutfwa…
PM : Se sa. Liaise enn kou ar li et seki ou bizin fer…
DCP Jangi : Yes Sir…
Complot Joomaye-Ng Sui Wah
Duck Ng Sui Wah : Ki pozision ? Korek twa. Dir mwa.
Joomaye : Pozision bon. Twa korek. Mo pe rod enn dimounn dan profesion legal pou fer enn video indepandan. Savedir MFDC ki pou fer sa. Enn dimounn ki pou koz inpe lor sa rapor ki’nn sorti…
Ng Sui Wah : Fer Wazaa FM fer sa ! Li difize. Kouma to pou difiz sa…
Joomaye : Non. Non. Non. MFDC fer enn video proper ek nou met sa lor sit Deven Annacootee, ki ena boukou boukou Views. Lerla Wazaa kapav repran. Sa pa enn problem. Nou nou bizin plas li kit par.
Ng Sui Wah : Oke ! Oke ! Mo oke mwa… Pena problem
Joomaye : Atann ! Atann ! Mo pou donn twa enn support. Ravi Rutnah, li ti aparet pour STC dan Judicial Enquiry. Li pa mind soz ar twa. Li ena boukou linformasion. To pa mind asiz ar li. Fer enn bon branstorming. Si to oke, mo dir li kontakte twa.
Les instructions de Zouberr Joomaye sont que cet enregistrement pour procéder au dénigrement de Kaya Kistnen sont précises. Le travail doit être exécuté en moins de 24 heures pour la diffusion dans la soirée.