Île Courts (Festival International de court-métrage de Maurice) a entamé depuis 2007 un travail sur l’écriture et la réalisation. Nous avons déjà souligné dans des précédents articles l’émergence d’un cinéma mauricien, l’émergence de nouveaux talents. Et pour soutenir aussi le développement d’une cinématographie propre à notre île, nous évoquons brièvement un des six films de la collection 2011, Île Courts (le 3ème DVD).
« Papan Kulta » de Krishna Luchoomun est un cout-métrage qui a retenu notre attention parce qu’il traite du rapport au réel et de la construction par un auteur d’une vision personnelle. Le film de Krishna montre bien cette articulation entre le réel et la création. Krishna Luchoomun, connu surtout comme artiste, confirme ses talents de réalisateur avec une fiction qui raconte l’histoire de la fille chérie de papa. Les histoires d’un père et d’une fille s’entrecroisent. Le réalisateur-acteur semble en quête d’une présence immédiate dont le documentaire aurait la clé. « Papan Kulta » raconte une histoire vécue par beaucoup de personnes. Krishna Luchoomun est parvenu, lui, à extérioriser ses sentiments. « Se ene zafer ki fine sorti par li meme », disait-il, au sujet de l’écriture de cette histoire l’année dernière lors de l’atelier Ecrire Court. C’est peut-être le film le plus abouti de Krishna, parce qu’il reflète ce sentiment de sincérité nécessaire quand on crée.
Décrire le contemporain
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