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CROISIÈRE EN MÉDITERRANÉE: Marseille, doyenne des villes françaises

Dans une de ses précédentes éditions, Week-End partageait avec ses lecteurs l’expérience d’une escapade d’une semaine à bord du Liberty of the Seas — deuxième plus grand paquebot de croisière au monde — dans les eaux méditerranéennes. Un des attraits de ce type de croisières réside surtout dans le fait de pouvoir découvrir plusieurs villes en quelques jours seulement. Cette semaine, Week-End vous emmène dans le sud de la France, plus précisément à Marseille, la doyenne des villes françaises avec ses 2600 ans d’existence…
Enserrée dans un corset de collines comprenant le massif des Calanques, la ville de Marseille étire ses 57 km de façade le long de la Méditerranée. Le soleil est ainsi l’un des principaux attraits de son cadre de vie agréable et chaleureux.
Une visite à Marseille ne serait pas complète si l’on ne visite pas l’édifice catholique de Notre Dame de la Garde, figure emblématique de la ville, aussi appelée « Bonne Mère » par ses habitants.
Quand l’on parle de Marseille, on dit « Le Vieux Port » ou « La Canebière » (nom de la plus célèbre artère de Marseille) ou « La Bonne Mère ». Mais comme il n’est pas facile de dessiner Le Vieux Port ou La Canebière, c’est la silhouette de la basilique de la Garde, avec son clocher et sa coupole, qui figure la plupart du temps sur les affiches officielles pour représenter la ville.
C’est un prêtre qui, en 1214, a pris l’initiative de faire édifier sur le haut de la colline de « la Garde », face à la ville, une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie, qui reçut tout naturellement le nom de « Notre Dame Garde ». Visible de loin, elle veille à 160 mètres au dessus de la mer sur les marins et les pêcheurs.
La statue dorée de la Vierge portant l’enfant est une autre particularité de la basilique. Cette statue de 11m de haut se dresse au sommet d’un clocher de 60m de haut et qui arbore sur chacune de ses faces les armoiries de la ville.
La géographie fait son histoire
Accueillante, cette terre marseillaise apprend-on, a su retenir les hommes du néolithique (VIe-Ve millénaire avant J-C), des premiers paysans-éleveurs dont la présence a été mise en évidence lors de fouilles près de la Porte d’Aix de 2006 à 2007.
C’est au XIXe siècle que Marseille, puissante grâce à son commerce maritime, prend sa physionomie actuelle. De grands travaux sont menés modifiant durablement l’urbanisme et l’architecture.
La ville se dote d’un nouveau port, le port de la Joliette (le vieux port est toujours présent), de nouvelles artères et de nombreux édifices prestigieux, parmi lesquels la basilique, le Palais de la Bourse, le Palais Longchamp, la Préfecture, le Palais des Arts, la cathédrale de la Nouvelle Major…
La vie trépidante de la cité se concentre autour de l’activité portuaire et de la Canebière. Sur cette célèbre avenue règne une intense animation grâce aux grands cafés d’époque, où se rencontrent les nombreux négociants et armateurs. On y trouve également de grands hôtels de luxe où séjournent des personnages célèbres, issus du monde politique, économique et artistique.
Au XXIe siècle, la ville se tourne vers son avenir et fait peau neuve. Le projet d’aménagement urbain Euroméditerranée associe réhabilitation de l’ancien et constructions modernes. De nouveaux quartiers d’habitations et de bureaux sont nés des anciennes friches industrielles. Le monde de la banque et de la finance y côtoie le secteur en pointe du high-tech et de la communication. À cette métamorphose urbaine s’ajoute la mise en place d’un tramway.
Cité cosmopolite et vivante, Marseille continue d’attirer chaque année des milliers de touristes du monde entier. Classée ville d’art et d’histoire, elle développe dynamisme économique et culturel, aujourd’hui en plein essor.

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