Le cyclone Eloïse a laissé 250.000 personnes en détresse au Mozambique, a affirmé mardi la représentante de l’ONU dans ce pays, Myrta Kaulard, révisant en forte hausse le nombre de sinistrés, estimé la veille à environ 170.000.
« Nous sommes très inquiets » et les « besoins augmentent », a-t-elle souligné lors d’une liaison vidéo avec des journalistes à l’ONU à New York, précisant que l’évaluation de l’impact du cyclone était toujours en cours.
Parmi les 250.000 sinistrés, 18.000 sont devenus des personnes déplacées, a précisé la responsable de l’ONU. Elle a aussi indiqué que 76 centres de santé avaient été endommagés comme 400 salles d’écoles.
« C’est un énorme problème » et « nous voyons aussi des zones inondées et beaucoup de gens qui essayent de les quitter », a indiqué Myrta Kaulard, soulignant que dans le même temps « la diffusion du Covid-19 avait augmenté considérablement ces dernières semaines » au Mozambique, notamment dans le sud.
Les régions touchées ce week-end par le cyclone Eloïse, dans la zone côtière du centre du Mozambique, à environ 60km de Beira, ont subi des rafales de vent allant jusqu’à 150km/h et des pluies torrentielles.
Ce pays d’Afrique australe avait déjà été sévèrement touché il y a deux ans par les cyclones Idai et Kenneth qui avaient fait en 2019 quelque 700 morts, plusieurs millions de sinistrés et d’énormes dégâts matériels.