Un tremblement de terre de magnitude 7,3 avait frappé mardi au large de cet archipel du Pacifique, provoquant des glissements de terrain et l’effondrement de bâtiments à Port-Vila, la capitale.
Au moins 12 personnes dont une de nationalité française sont mortes, selon les chiffres du gouvernement local relayés vendredi soir par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) en Asie-Pacifique.
Le séisme a également endommagé les réserves en eau du petit pays insulaire, mis le réseau téléphonique hors-service et suspendu l’activité dans le port de la capitale.
Les autorités aéroportuaires ont cependant annoncé dans un communiqué « la réouverture aux vols commerciaux de l’aéroport international de Port-Vila demain (dimanche) ».
Le tourisme est vital pour l’archipel de quelque 320.000 habitants, contribuant directement ou indirectement à plus de la moitié de ses activités économiques, explique à l’AFP Glen Craig, le président du Conseil pour la résilience des entreprises du Vanuatu.
« Le séisme a évidemment été terrible mais les dégâts sont localisés. La vie continue comme d’habitude pour 99% des gens ici et dans les nombreux villages à l’extérieur de Port-Vila », assure-t-il.
« Il est tellement important que nous ne subissions pas un désastre économique après cela ».
Le tremblement de terre a forcé 1.043 personnes à quitter leur domicile, écrit l’OCHA Asie-Pacifique dans son dernier rapport, faisant état de besoins importants en « électricité, eau potable, vivres, produits d’hygiène, d’assainissement et abris ».
« Les autorités ont bloqué l’accès au quartier d’affaires central de Port-Vila, le déclarant zone interdite au public jusqu’à ce que les évaluations des ingénieurs soient terminées », ajoute par ailleurs l’OCHA.
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