Nouvelle plainte accablante contre le SP Jagai, le sergent Arnasala et le constable Salabee

Une nouvelle plainte vient s’ajouter à la liste d’accusations visant le surintendant de police Ashik Jagai. Raquel Jolicoeur, le chanteur du groupe 666 Armada, a déposé une plainte contre l’ancienne équipe de la Special Striking Team (SST).

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Rappelons que Raquel Jolicoeur avait été arrêté en 2022 par la SST sous trois chefs d’accusation : trafic de drogue, possession illégale d’arme à feu et «menace de commettre un acte de terrorisme» en vertu de la Prevention of Terrorism Act (PoTA).

Accompagné de son avocat, Me Sanjeev Teeluckdharry, il s’est rendu au poste de police de Roche-Bois pour dénoncer les agissements présumés de l’ancien responsable de la SST, le sergent Arnasala, soupçonné d’être impliqué dans le vol de Rs 6 millions lors d’une perquisition, et du constable Salabee, anciennement affecté à la SST.

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Raquel Jolicoeur affirme que le surintendant Jagai, le sergent Arnasala et le constable Salabee ont conspiré pour placer de la drogue et d’autres éléments compromettants à son domicile en avril 2022.

Dans sa plainte, il allègue que les officiers ont introduit un revolver avec cinq balles de calibre 0,22 mm, 35 balles de calibre 0,22 mm supplémentaire, six cartouches de calibre 12, deux bâtons de dynamite et une quantité d’héroïne à son domicile. Il soutient que ces officiers ont fait irruption chez lui le 2 mai 2022, détruit ses caméras de surveillance et son DVR avant de l’arrêter violemment. Raquel Jolicoeur affirme également que le constable Salabee a déposé sa salive sur un sac et une boîte vide, ce qui a été confirmé par un rapport du Forensic Science Laboratory (FSL).

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Le chanteur affirme avoir déposé une plainte auprès de l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) un mois avant son arrestation, alléguant avoir reçu des informations selon lesquelles des officiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) avaient l’intention de placer de la drogue sur lui. Il attribue ces agissements à ses publications sur les réseaux sociaux, dans lesquelles il dénonçait les actions du surintendant Jagai et ses liens présumés avec un trafiquant de drogue.

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